« Forte, ca ne veut pas dire que tu pleures jamais. Forte, ça ne veut pas dire que tu n'as jamais mal, que tu n'as jamais froid. Forte ça ne veut pas dire tout ça. Forte c'est quand tu relèves, à chaque fois. Même quand on t'as enfoncée le visage dans la boue, et qu'on t'as ris au nez. Forte c'est quand tu glisses, tu t'accroches à n'importe quoi, à n'importe qui, pas pour remonter, par forcément, mais pour ralentir ta chute. Forte ça ne veut pas dire que t'as pas envie de mourir. Forte ça veut dire que tu continues à vivre, avec l'envie de mourir. Et tu espères qu'un jour, l'envie, elle s'en ira. Forte ça veut dire être fragile, avoir des faiblesses. Forte ça veut dire essayer de faire avec. Forte ça veut dire avoir les larmes qui coulent, et les essuyer d'un revers de la main rageur. Forte ça veut dire être un peu enfant, encore et avoir besoin de promesses et de secrets. Forte ça veut dire hurler quand il le faut et se taire quand on l'a trop fait. Forte ça veut dire accepter de mourir un peu chaque jour, sous les cris, sous l'hypocrisie, juste pour continuer à vivre. Forte ça ne veut pas dire invincible.
Ca veut dire Résister. Juste ça. »
- Bon les gars, je vous laisse deux heures afin d'exterminé pour de bon ces Instituts que ce soit de la surface de la Terre ou de l'Enfer ! Umbra et moi on s'occupe du reste ! Les encourageais-je.
Et sur cette note, je descendis du camion, en compagnie de mon bras droit, afin d'aller retrouver l'homme à l'origine de tout ce bordel.
Je comptais bien en finir ce soir pour de bon ! Cette histoire durait déjà depuis bien trop longtemps.
Armée jusqu'au dent, déterminée, je pénétrais dans le bâtiment d'un pas sûr. Immédiatement, les hommes et les femmes déjà présent dans le hall d'entrée s'agglutinèrent autour de nous, afin de nous bloquer. A croire qu'ils prévoyaient notre venue, mais on ne s'inquiétait pas outre mesure. On se laissa même faire, sans opposer la moindre Résistance.
Dans chaque Institut que j'avais détruit, chacun avait la même configuration architecturale. Celui-ci comme tout les autres possédait un sous-sol et c'est dans celui-ci qu'on nous conduisit. Apres tout c'est là qu'ils jetaient toutes les personnes n'ayant pas les mêmes opinions qu'eux, ou du moins pas encore. On nous jeta dans une cellule comme de vulgaires déchets mais on ne s'en formalisa pas. La seule chose qui nous intéressait, c'était qu'il se pointe.
C'était après tout la seule raison de notre présence ici.
Ce qui ne tarda pas. Je m'étonnais même, je pe sais qu'il allait nous laisser mariner un petit moment avant de passer aux questions et moyens de torture pas plus élaborées les unes que les autres. Je le connaissais par cœur, je savais déjà ce qu'il pensait avant même que cette pensée n'emmerge chez lui. C'est donc bien un petit quart d'heure plus tard, Méphistophélès pointa le bout de son nez. Il nous jeta à peine un coup d'il avant de discuter avec son nouveau bras droit, puisque l'ancien était mort de mes mains.
- Bonjour à toi aussi ! Ne pus-je m'empêchais de dire sarcastiquement.
- Ruby, Ruby, Ruby ! Lança Méphistophélès. Quel plaisir de te revoir !
- Plaisir non partagé. Crachais-je. Notre rencontre à tellement était brève que je ne me souvenais même plus de toi !
- Oh mais ne t'inquiète pas, tu risques de t'en souvenir maintenant ! Je monterais sur le Trône et tu me jureras allégeance ! Me prévint-il tellement sûr de lui que ça en devenait écœurant
- Alors la mon vieux, tu rêve ! Jamais je ne te laisserais monter sur le trône ! Jamais tu m'entends ! Niais-je en bloc.
- Et qu'est-ce que tu comptes faire, là, enfermer dans une cellule ! Me lança-t-il sarcastiquement.
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La Fille des Enfers
FantasyIci je domine, toi tu t'incline et si tu t'oppose, je t'explose ! Une vie que je croyais normale, pour une fille qui pensais être normale. Mais la vérité est tout autre. Ruby a un mauvais caractère, c'est vrai. Elle cherche souvent les emmerdes, c'...