Chapitre 22.

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« Une porte c'est comme ta gueule, à défaut de la fermer, on peut la claquer. »

Durant la demi-heure qui suivit, j'échafaudais un plan dans les moindres détails. Je souris en pensant à la façon dont j'allais opérée... Je me leva ensuite, prenant ma pochette ainsi que tout les plans du bâtiment et les recherche que j'avais effectuée avant de me rendre dans la salle commune. Je croisais pile poil le Démon qu'il me fallait :

- Umbra ! L'appelais-je. Dans 5 minutes dans mes appartements ! Lui ordonnais-je.

Il répondit par l'affirmative, avant que je ne prenne moi-même la route vers mes appartements. Je me dirigeais vers une porte, pour y entrée. J'étalais tout mes papiers dans mon bureau : une pièce adjacente à ma salle de bain. Une grande table trônait au milieu de la pièce, et je m'y installais. J'organisais mes documents de façon à m'y retrouvais.

Comme prévue, 5 minutes plus tard, Umbra se pointa. Il toqua, et je lui donnais l'autorisation d'entrée, une fois qu'il eut refermé la porte, je lui criais depuis le bureau où je me trouvais. Il me rejoignit et fronça les sourcils en découvrant le "bordel" sur la table.

- i-motus nomlomo zikhonyiwe. Murmurais-je en fermant la porte derrière nous.

Ce sort nous permettrait de parler librement sans craindre d'être écouté. Je l'avais appris avec Belphégor, qui m'avait apprit toutes sortes de sorts qui pouvait m'être utile. Le reste me viendrait avec l'expérience ou en étudiant dans les livres m'avait-il dit, lors de notre premier cours ensemble.

En me voyant, Umbra s'empressa de me saluer en courbant légèrement la tête :

- Ruby.

Après maintes et maintes discussions, je l'avais enfin convaincu de ne pas m'appeler par mon titre de Princesse des Enfers mais par mon prénom. Ca m'énervé qu'il m'appelle par ce titre, car je n'aimais pas résumé les personnes par leurs statues. C'est pour cela que je n'appelais pas Satan ou Lucifer par le nom de Roi ou d'Héritier. De même je ne nommais pas les Démons Royaux, les Princes. Je les nommais par leurs prénoms, le seul truc qui ne pouvait pas changer avec le temps. Mais à mon plus grand désespoir, il avait toujours refusé catégoriquement d'enlever le salut officiel. Il se contentais toujours d'un bref courbage de la tête.

- Umbra. Je suis contente de te voir. Fis-je sincère avec un sourire.

Après cette brève salutation, je rentrais directement dans le vif du sujet, ne voulant pas perdre plus de temps que nécessaire :

- Tu dois sûrement savoir que Satan est en train de m'évaluer. Pour l'épreuve de Stratège, et j'ai une mission réel à effectuer. Je crois que tu devine pourquoi je t'ai appelée... Débutais-je.

Je sus que j'avais captée son attention lorsqu'il s'avança vers la table, pour jetait un coup d'oeil rapide sur tout les documents placés sur la table.

- Des Démons majeurs se sont attaqués à des Terrestres et nous devons les arrêtés. Ce serait l'occasion idéal pour commencée à rétablir notre réputation. Expliquais-je brièvement. Je veux que mes 10 lieutenants ainsi que mon bras droit m'accompagne dans ce repère et m'aide à en finir. Conclus-je.

- Combien sont-ils à l'intérieur ? Se renseigna-t-il, commença lui aussi à prendre des notes pour évaluer les risques que l'on allait prendre...

- 300. Révélais-je en guettant sa réaction qui ne tarda pas :

Il releva la tête en me contemplant sidéré :

- Et tu veux que l'on batte 300 Démons supérieurs à seulement 12 ?

La Fille des EnfersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant