Chapitre 23.

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« C'est toujours le même chemin avec lui : on avance d'un pas pour en reculez de dix. »

- Excuse moi ? Sifflais-je en me retournant pour faire face à la porte en face de la mienne et à son occupant.

- Tu te le tape, il part à 2 heures du matin et en plus tu n'assumes pas ? Fis sarcastiquement Lucifer.

Je vis un éclaire de douleur passé dans ses yeux, si brève que je crus un instant l'avoir imaginé.

- Déjà premièrement, je ne te dois absolument rien, si j'ai envie de me le taper, je me le ferais. Deuxièmement, je ne vois pas en quoi ça te regarde. Et troisièmement, c'est mon bras droit, et je me dois de faire des réunions avec lui. Expliquais-je fermement mais froidement.

- Jusqu'à 2 heures du matin ?

- Exactement, j'ai entraînement tout les jours avec mon équipe, mon Ordre est en train de se remettre à flot, et je me dois d'informer Umbra des mes intentions et l'on voit ensemble les exercices que l'on fera enduré à notre équipe. Expliquais-je, avec impassibilité.

- Tu l'as remerciée de t'avoir aidé, et il a clairement insinuer que c'était normale de te rendre ce genre de service... Il a dit que ça ne lui avait pas déplut ? Je peux savoir ce qu'il sous-entendait par ça ?

- Ecoute moi bien Lucifer. Je ne te dois absolument rien. Je me répète mais tu n'as pas l'air de comprendre. Tu n'as aucun droit sur moi. J'ai vue un exercice avec Belzébuth, qui pourrait les aider à progressait plus vite, en sortant de ce cours, j'ai tout de suite appelé Umbra pour que l'on voit les dernier détails pour demain ! Expliquais-je beaucoup plus calme que lui.

- C'est tout ?

- Oui c'est tout, et je ne comprends pas pourquoi tu as dis "après ce qu'il ce soit passé ce matin" ?

- Tu es ma cavalière pour demain, et je t'ai clairement proposé mon aide pour tes problèmes d'énergie. Si tu avais été voir ailleurs...

- Continue. Le priais-je avec un sourire en coin.

Ma colère était passée, maintenant j'étais plutôt amusée, qu'il soit jaloux. Parce la crise qu'il m'avait faîte, s'apparentait plus à un sentiment de jalousie.

- Je l'aurais étripé, et je te l'aurais fais regretté. Personne ne peut se jouer de moi de cette manière.

Ma colère ne devait pas s'être totalement évanouis, car je repartie aussitôt :

- Si jamais j'aurais voulu coucher avec quelqu'un, je ne l'aurais franchement pas fais devant ta chambre, si je n'aurais pas voulu que tu le sache. J'aurais été plus discrète, et tu ne l'aurais même pas remarqué, à par peut être les traces que j'aurais potentiellement eu sur mon corps, après un potentiel ébat. Fis-je en enfonçant bien profondément la lame.

Il serra les dents, et les poings tellement fort, que je crus un instant qu'il allait se casser les os. Mais d'un coup, sans que je ne sache comment, je me retrouvais avec ses lèvres posaient sur les miennes.

Ma main partit toute seule, je claquais sa joue avec force, me reculant d'un pas.

Il hoqueta de surprise en portant sa main à sa joue qui commencé à tendre vers le rouge. Il me contempla surpris, réellement.

- Ce n'est pas en m'embrassant que tout va se régler Lucifer. Je ne suis pas un objet. Tu ne me commande pas, et tu n'as même pas confiance en moi. Et moi, tant que l'on a pas de confiance mutuelle, l'amitié ne sert à rien.

- L'amitié ? Répéta-t-il. Tu me vois comme un ami ? Fit-il complétement ahuris.

Je fronçais les sourcils en répondant.

La Fille des EnfersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant