« Les femmes ne sont pas compliquées, ce sont les hommes qui ne comprennent rien. »
Et il s'avéra que mon instinct soit le bon.
- Exact. Répondit-il.
Il m'emmena ensuite vers une deuxième porte, il fit un scanne rétinien ainsi qu'une prise d'empreinte et mis un mot de passe. La porte s'ouvrit après quelques secondes, pour me faire découvrir un chaudron, où une sorte de mélange, à moitié doré, à moitié argenté, tournait.
- Donne de ton sang, et une arme se forgera dans la minute.
Mais je n'entendis pas réellement ses paroles, j'étais comme attirée par le mélange, par la force dont il tournait, comment le liquide se mouvait. J'en étais hypnotisée. Sans m'en rendre compte, je plongeais ma main dedans.
Et je lâchais un cris monstrueux lorsque ma main entra en contact avec le mélange. Il me brulait vif, c'était glacé mais en même temps brulant. Je ne sentis plus ma main au bout de quelques secondes seulement, sous la douleur mes yeux devinrent noir et je grognais en essayant de retirer ma main, mais c'était peine perdu. J'étais coincée.
Mais alors que je pensais que j'allais restée ici éternellement, le liquide commença à tourner dans le sens inverse d'abord doucement puis de plus en plus vite. Si vite qu'il ne touchait presque plus les bords du chaudron. Le liquide sembla se moulait d'une façon étrange, il se scinda en deux, et immédiatement il se cola au bord du chaudron. Il se pressait si fort contre lui, qu'il semblait le pousser sur moi. Je compris alors soudainement, je bougeais ma main qui n'étais pas pris par le mélange, et immédiatement le mélange qui n'entourais pas ma main droite suivis le mouvement. Je la plongeais donc aussi dans la deuxième partie du mélange.
Une grande lumière se fit, qui éblouit toute la pièce, je fermais les yeux sous l'intensité de la lumière blanche.
Lorsque je vis à travers mes paupières que la lumière diminuait, je papillonnais des yeux. Ce que je vis me rendis stupéfaite. Je tenais dans chacune de mes mains, deux lames, deux sabres parfaitement aiguisé, l'un en or l'autre en argent.
Mes mains les tenaient parfaitement, je bougeais lentement mes bras, et les lames suivirent comme s'ils étaient le prolongement de mes mains. C'est ce qu'elle étaient. Des lames faites spécialement pour moi.
Umbra s'approcha lentement de moi :
- Par le Diable... Souffla-t-il.
- De quoi ? Murmurais-je totalement fasciné par les sabres.
- Ils sont fait à partir de toi, de ton essence.
- Et donc ?
- Les seules armes qui ont été forgé de cette manière, sont celle des Anges. Ils sont fait à partir de leurs essences, d'une partie de leurs armes. Elles obtiennent donc les même pouvoirs que leurs propriétaires. Elles n'obéissent qu'à lui, et si quelqu'un d'autre les touches, elles les brulent immédiatement. C'est les armes les plus puissantes. N'importe quel forgeron rêverait de pouvoir en fabriquer. Mais seul savoir a été perdu, seule les vrais Anges pourrait les manier, et comme il n'en existe plus... Il était impossible d'en forger. Expliqua-t-il d'un air grave en me regardant dans les yeux.
Je rigolais nerveusement avant d'annonçais :
- Attend... Tu voudrais dire que je suis... un Ange ?
Il secoua la tête avant de me dire :
- Non, car tu n'aurais pas pu rentrée dans le royaume des Enfers sans être désintégrée, car n'importe qui qui entre sans sang démoniaque ou sans être mort, et immédiatement désintégré. Je veux dire, que tu dois être aussi puissante qu'un ange. L'Histoire dit que seule les être supérieur peuvent avoir de telle armes. Sauf que si il existait des Anges supérieur, l'équilibre serait détruit, il faudrait immédiatement un Démon supérieur mais d'une autre signification que l'on connaît.

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La Fille des Enfers
FantasíaIci je domine, toi tu t'incline et si tu t'oppose, je t'explose ! Une vie que je croyais normale, pour une fille qui pensais être normale. Mais la vérité est tout autre. Ruby a un mauvais caractère, c'est vrai. Elle cherche souvent les emmerdes, c'...