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Je m'approchais de Bilbo, qu'est-ce que j'allais lui dire ? Un peu nerveuse, je cherchais mes mots et surtout je cherchais ma lucidité après avoir parle au véritable Gandalf, j'avais encore les mains moites de l'expérience !
- C'est compliqué. Finis-je par dire sans originalité.
- Ça n'explique rien. Mais tout d'abord, pouvez-vous me dire pourquoi votre tenue est si... nue ?
- Oh, cela ? Répondis-je fièrement amoureuse de mes vêtements vintage. C'est de chez-moi, notre monde... royaume est différent.
Bilbo ouvrit et ferma le bouche sans comprendre. Il posa sa pipe sur une console et commença à faire les cent pas.
- Le Magicien est-il parti ?
- Gandalf ? Oui.
- Je suis navré mais... comment le connaissez-vous ?
- Je le connais... je le connais... - je ne trouvais pas mes mots, le mensonge n'était pas ma tasse de thé - je l'ai croisé lors de ses spectacles de feu d'artifices.
Le Hobbit plissa ses yeux bruns vers moi, suspicieux. Il pouvait l'être sérieusement.
- Une aventure ? Répéta-t-il. Vous le saviez ?
- Oui, mais voyez plus cela comme une quête.
- Non, non, non. Je ne veux pas de quête dans ma maison. Notre rencontre est déjà... bouleversante, pardonnez-moi.
Je remettais la bretelle de mon débardeur. Je regardais mon épaule. J'étais passée à ça du coup de soleil, ma peau était déjà rouge.
- M'écoutez-vous donc Macaria ? Vous... tout cela. Marmonna-t-il.
Je me reconcentrais sur lui, directement. Comment lui dire que treize nains allaient venir chez lui ce soir ? Je pouvais lui dire ou pas... mais préparer la table était toujours une bonne idée. Au moins faire cela pour lui. Je passais mes cheveux auburn derrière mon épaule. Bon. Je prenais une grande inspiration et plantais mon regard nénuphar dans le sien.
- Bilbo, me faites-vous confiance ?
Le concerné s'étouffa à moitié, gêné au possible. Il émit un bruit guttural du fond de la gorge.
- Oui, enfin... pas si vite, mais si je devais choisir, oui bien sûr. Fit-il en pleine confusion. Pourquoi donc cette question ?
Bon, on était tout les deux des bras cassés en matière de conversation. Je le voyais presque comme un membre de la famille alors que je le connaissais depuis une heure. Je lâchais un doux sourire.
- Je sais que c'est un peu brutal, et incongru, mais... oui, faites-moi confiance. Nous allons tranquillement souper, un peu plus tôt que prévu si vous le voulez bien et laissez-moi mettre la table.
