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Je tombais brutalement sur le coccyx dans un nuage de résidus de poussières et terre puante. Je jurais sous la douleur. Trop c'était trop !
Bilbo se précipita pour m'aider, j'entendais presque les battements frénétiques de son coeur me vriller les tympans. Ou alors c'était les miens. Les trolls je pouvais encore, les orcs ça faisait beaucoup.
- Tout le monde est là ? Demanda Gloïn.
- ...dix, onze, douze, treize ! Le compte est bon, se rassura Gandalf.
Je remarquais avec horreur que mon pantalon était dans un sale état, mais pas assez longtemps parce qu'au même moment, Thorin prit Gandalf à part, hors de lui.
- Où vous nous avez emmené ?
- Dans un lieu sûr, contra le Magicien.
- Ce n'est pas à vous d'en décider, siffla le Nain.
Je décidais d'interférer.
- Arrêtez de vous prendre la tête ! On est en vie, non ?
À cet instant, le plafond de la grotte se mit à trembler. Mince, j'avais dis un truc qui fallait pas ? Je relevais les yeux, mon avant-bras devant mes paupières et aperçu qu'au dehors, des galops de montures, le sifflement des flèches et la fuite de l'ennemi résonnaient en moi. Mon regard s'illumina et en même temps que ma pensée se créait dans mon cerveau, Thorin gronda.
- Les Elfes.
- OUI ! je hurlais en un bon.
Un silence. Je toussais, mal à l'aise. C'était l'adrénaline, tout allait bien.
- Je veux dire 《OUI ! La liberté...》, je marmonnais devant les nombreux regards surpris.
Heureusement, Gloïn avait trouvé ce qui ressemblait à un passage dans la pierre qui attrapa leur attention.
- Maître Fili a raison, prenons le passage, fit Gandalf en se grattant la gorge.
Puis je me rappelais. Cet endroit dans la roche menait à Fondcombe, la splendide citée elfique !
À la file indienne, oppressée entre les parois dangereuses, le ciel bleu beaucoup trop haut, on arriva finalement devant une vision enchanteresse. Mes yeux brillèrent.
Un mélange des plus beaux tableaux réalistes s'échappaient devant nous. Lits de forêts, éclats de soleils, maisons digne de palaces de pierres de lune, ponts, chutes d'eau. Un véritable trésor !
- Fondcombe ! je lançais bouche bée.
Franchement, j'avais le bras en morceau à cause d'un troll, mes vêtements étaient saccagés à cause d'un wrag, j'avais failli mourir bien trop de fois mais personne ne pouvait me supprimer ce bonheur idyllique d'arriver à ici.
