« Les Valar établirent leur demeure à l'abri des remparts des Pelóri dans la région qu'on appelle Valinor, ils établirent maisons, jardins et citadelles et assemblèrent dans ce pays fortifié de la lumière en abondance et les plus belles choses qu'ils avaient pu sauver du désastre. » Le Silmarillion - Valaquenta
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by phasesofthemoon
ᏝᏋᏕ 5 ᏰᎧᏁᏬᏕ ᎴᏬ ᏰᎧᏁᏂᏋᏬᏒ ✥a thousand years - aesthetic✥
SOMMAIRE i. L'accouchement ii. Le retour de papa iii. Falling in love again & again iv. Visite attendue v. Anecdote
i. L'ACCOUCHEMENT (bonus 1)
1 an plus tard, La citadelle des Cloches Valimar
Un cri retentit dans la magnifique citadelle aux nombreuses cloches en or qui scintillaient au soleil. Dans la belle villa à la terrasse couverte de plantes en pot et les rideaux transparents qui ondulaient sous le vent, il était possible de voir le palais des Valar en arrière-plan.
Eux savaient ce qu'il allait se passer aujourd'hui, les servantes Elfines savaient aussi et bon sang, moi aussi je le savais ! Mille milliards de mille sabords de (le reste fut un mélange de sindarin avec un fort accent pour la déroute).
Oh mes dieux ! Aveuglée par la souffrance des contractions, je m'écroulais contre les chaises en bois sculpté, de la longue table de la pièce de séjour qui s'ouvrait en des alcôves sur la terrasse. Mes servantes (ça faisait classe dit comme cela) se précipitèrent pour me soulever par les bras et me ramener dans la grande chambre au couleur d'argent. Je criai à nouveau. On m'avait préparé, mais je n'étais pas préparé ! HELP ME !
Les filles (comme je les appelais toujours à leur grand malheur) me mirent en position assise, le dos bien droit bourré de coussins, m'écartèrent les cuisses en envoyèrent des nouvelles et des guérisseurs par-delà Valinor. Puis, le travail commença. C'était clairement bien plus effrayant que de mourir deux fois ou monter un Balrog !
- RAAH ! hurlai-je de la sueur sur mon front alors que je serrai la main Delmawë dans la mienne.
Douze longs mois que j'étais arrivée à Valinor, le paradis des elfes (et bon sang de bois des beaux-gosses, aussi). Au début, les habitants m'avaient prit pour une erreur. Comment cela une Femme ? Puis, à mon plus grand bonheur, Irmo était venu en personne m'accueillir et expliquer à ces braves elfes et Elfines (tous habillés comme des ducs et duchesses) que j'étais le miracle d'Irmo, qu'il était ma bonne étoile et que tout le monde devait l'accepter, ce que tout le monde fit.
- Concentrez vos forces, ma Dame ! Continuez ! soufflaient les Elfines en m'épongeant le front de serviette mouillée.
