xlviii. 𝘓𝘊 𝘮𝘪𝘳𝘢𝘀𝘭𝘊 𝘥'𝘐𝘳𝘮𝘰

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Une salle gigantesque s'évada sous mes yeux à des kilomètres et des kilomètres

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Une salle gigantesque s'évada sous mes yeux à des kilomètres et des kilomètres. Le ciel était le plafond. Des étoiles par milliers tapissaient le phénoménal endroit. Waw ! La porte se referma en un claquement derrière moi. Je me retournai, surprise. En pivotant de nouveau la tête vers le centre, je remarquai qu'il y avait quelqu'un...

Oh mes dieux ! (C'était le cas de le dire.)

Ce n'était pas quelqu'un genre le boulanger du coin. Non. C'était quelqu'un comme "Macaria je crois que tu vas rencontrer un Valar !" du coin. AH. Voilà quel type de quelqu'un s'était et franchement, j'étais si intimidée (avec les seins couverts de sang et la robe de chambre qui ne m'appartenait pas) que ma gorge s'assécha sur le coup.

  - Approche, je t'attendais, petite au cœur noir loukoum...

Grillée. Je ravalais ma salive. Comment savait-il ? Je marchais jusqu'à lui et il était... titanesque. Il portait une longue toge d'argent, de violet, qui brillait à chacun de ses mouvements. Sa peau luisait d'une énergie lunaire, des traînées de magie comme des feux d'artifices blancs, pétillaient au bout de ses doigts et de ses pieds. Il avait les yeux en amande, aussi gris que du mercure et le visage diablement parfait, les oreilles pointues, il ressemblait à... un dieu. Clairement.

  - Bonjour...monsieur. Votre grâce ? Je ne sais pas...

  - Appel-moi Irmo, Lórien me convient moins en ce moment.

Waw. Alors c'était vraiment le Valar des visions, des songes et des désirs ! Thranduil m'en avait parlé... ce serait lui qui serait à l'origine de nos rêves.

  - Ne tergiversons pas, veux-tu ? Mes attentes ne sont jamais éternelles et puis le temps compte encore pour toi.

  - Alors je ne suis pas morte ?

  - Tu es morte, confirma la divinité avec douceur, morte deux fois par une maladie inconnue à la terre-du-milieu, parce que je te suis depuis ton éclosion dans la Comté, Macaria. J'ai vu que ton cœur était pur bien que sa couleur soit noir loukoum. Je te savais passeuse de mondes. 

Je ne savais pas quoi dire.
Il n'avait rien à dire.

  - Tu méritais le cœur de l'elfe Thranduil, roi de Mirkwood. J'ai joué en ta faveur. Mais aussi pour ouvrir les yeux de ce cher souverain qui ne faisait que se rabattre sur lui-même depuis un temps trop long. Je l'ai aussi fait pour sauver les Elfes Sylvestres. Je n'étais pas vraiment intéressé par ta personne en premier lieu, petite humaine. Mais avec tout le courage dont tu as fais preuve, j'ai changé d'avis. Je t'ai donné des petites capacités spéciales pour te sortir d'affaires mais voilà que tout mes efforts furent gâcher par la neige dans tes poumons... je ne peux le tolérer.

Dit comme cela je me sentais espionnée, mon intimité violée mais aussi, protégée par un ange gardien... un peu comme Louis. J'avais les larmes aux yeux.

NOIR LOUKOUM ━COULEURS THE HOBBIT ✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant