xliv. 𝘓𝘊 𝘣𝘢𝘪𝘯 𝘥𝘊𝘎 𝘀𝘢𝘳𝘊𝘎𝘎𝘊𝘎

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Je me réveillai dans des draps de satin rouge

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Je me réveillai dans des draps de satin rouge. Je fronçai les sourcils. Attendez une minute... je me redressai sur les coudes légèrement perdue. Mais qu'est-ce que...? Puis ça me revint au fur et à mesure. La Chasse, le départ d'Elrond, la colère de Maeth, le jugement de Thranduil, la bonté du seigneur.

Je me souvenais et je me rappelais aussi des derniers mots de Thranduil à propos de son lit. Ah ! Je touchais les draps soyeux du bout des doigts.

J'étais dans une chambre beaucoup plus grande que la mienne, j'étais allongée sur un lit drapé de voiles rouges transparents, des pierres précieuses qui pendaient depuis le plafond. Une ouverture dégageait un vent tiède qui sentait la forêt et menait sur un balcon-terrasse impressionnant de roses, de primevères et de jasmins.

Sur une longue commode, plusieurs tiares, couronnes, diadèmes sommeillaient, illustres et magistraux. Mon cœur rata un battement. Sapristi !

Je tournais la tête, hallucinée, les cheveux en vrac. Mes nénuphars se penchèrent vers mon propre corps. Je portais une immense robe de chambre, trois fois trop grande pour moi, couleur bordeau, ceinturée par un ruban de soie. Je n'avais plus ma couche-sumo et aucun fluide sanglant était collé à mes cuisses. Wouhou ! Mes règles étaient finies ! Un immense sourire se dessina sur mes lèvres.

Maintenant c'était évident : j'étais dans la chambre de Thranduil ! Dans la chambre de Thranduil ! Oh mes dieux ! Je portais un de ses peignoirs !

Alors que je m'apprêtais à sauter sur le lit comme une gamine (petit souvenir de ma joie dans ma chambre d'hôpital au moment du départ) et crier "Je suis dans le lit de Thranduil !" je me stoppais bien avant quand une voix familière me stoppa nette.

  - Je vois que vous êtes réveillée, Heri, lança la voix sensuelle.

Je me mis à rougir sur le champs. Je me retournai. Thranduil était , assis à un bureau en acajou, à moitié tourné dans la direction de son lit, où j'étais. Il portait exactement la même tenue que moi (c'était normal, c'était sienne). Il avait une plume dans les mains et semblait être plongé dans de la paperasse administrative.

Il me sourit tendrement. Je perdis mon cœur. La vache ! Il était tellement beau... (toujours d'ailleurs mais là.)

  - Bonjour... commençai-je timidement.

  - Bonsoir, Heri, précisa-t-il amusé.

  - Oh ! Je dors depuis longtemps ?

  - Une journée et demi ? Nous sommes le lendemain soir.

Je restais muette, le temps d'assimiler la dose énorme de sommeil que j'avais avalé. Je posais ma main sur ma poitrine. Mes flocons étaient, de nouveau, calmes. Je demandais alors.

  - Le seigneur Elrond est parti ?

  - Oui. Avec Maeth, il ne pouvait attendre votre réveil mais il m'a demandé de vous souhaiter ses voeux de rétablissement, grommela-t-il à moitié. Hum. Vous sentez-vous mieux ?

NOIR LOUKOUM ━COULEURS THE HOBBIT ✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant