NOIR LOUKOUM ━ﾞCOULEURS THE HOBBIT ✔

✥ bonus de noël ✥

JOYEUX NOËL à tous, mes makys !

Aujourd'hui c'est le 25 décembre et j'ai pensé à un bonus de Noël délicieux où Thranduil serait dans notre monde et Macaria toute guérie. Vous pouvez l'imaginez comme une vie imaginaire rêvée, mais elle n'a pas de rapport avec l'histoire.

J'espère quand même que ça va vous plaire et vous faire un petit teaser pour Thrandy×Maky

Je vous love !

*

Passage Lhomme,
Paris 11ème,
Appartement des Vertefeuille

Après avoir pris le métro, je remontais le passage qui menait à chez moi.

J'avais eu une bonne et longue journée au travail. Je n'étais pas fleuriste pour des broutilles ! Avec les fêtes demain, les époux, les amants, les petits-enfants et les filles (enfin beaucoup de la famille) ils se précipitaient tous pour former des bouquets plus impressionnants les uns que les autres et ça n'en finissait pas.

J'avais même dû laisser le magasin ouvert plus tard à moins de me battre avec des clients à coups de rosiers. Quand même !

Mes bottes s'enfonçaient dans la neige. Les pavés en étaient remplis et recouverts. Comme une bouche d'enfant pleine de glace à la vanille. Il neigeait aussi. Les lampadaires éclairaient la nuit, quelques décorations scintillantes brillaient sur les façades ici et là : rouges, dorées, vertes et des Pères Noël décoratifs d'un goût hideux (vraiment) étaient suspendus aux fenêtres.

La vigne vierge et le lierre qui couvraient normalement la plupart des immeubles étaient vêtues d'un manteau de blanc. Au loin, j'entendais un Vive le Vent d'Hiver, des rires et des bonnes odeurs de repas.

Je souriais, lâchant un nuage. J'avais le nez rougis et les joues aussi. Mes cheveux auburn étaient bien sous mon bonnet et mes yeux nénuphars se posaient sur le sol pour éviter de me casser la figure sur les plaques de gel cachées.

Je prenais les clefs, ouvrais la porte de chez nous et montais des petits escaliers. Directement, une douce odeur sucrée et agréable me prit les narines. La vache, ça sentait diablement bon ! Je débloquais le second battant et arrivais dans notre T2.

  - Je suis rentrée ! criai-je joyeusement.

Des petites boules de Noël pendaient un peu partout dans la maison. La télé était allumée sur Netflix-Alix, avec des plaids pour l'occasion. Des bougies, un bon parfum de chocolat et de cire. À peine j'eu le temps de déposer mes bottes, mon bonnet et tout mon bric-à-brac, qu'une grande silhouette, de deux têtes de plus que moi, sortit de notre cuisine à l'américaine.

  - Madame Vertefeuille.

Je sursautais.

  - Bon sang, Thranduil, tu m'as fait une peur bleue !

Je levais les yeux vers l'Elfe aux longs cheveux blonds qui s'échappaient en fils blancs. Ses yeux étirés, d'un bleu fixe mais chauds se posèrent sur moi, il laissa un sourire fleurir sur ses lèvres.

  - Pardonne-moi.

  - Ce n'est rien.

Sans me prévenir, il m'enlaça avec impatience, ses grandes mains dansant sur mon dos et glissants sur ma taille. Celles-ci volèrent sur mes épaules et prirent mon visage en coupe.

Thranduil, tout dans sa beauté (vraiment à chaque fois ça me sciait) se pencha pour me déposer un baiser fougueux, avide et délicieux, goût caramel.

Sans le vouloir vraiment, je finissais par m'écarter pour éviter une crise de galipettes.

  - Sympa la tenue, plaisantai-je en enlevant la mienne.

Effectivement, il portait sur son pyjama rouge royal, un tablier gris pailletté. Thranduil resta un moment silencieux en observant mon corps nu qui se faufilait dans la salle-de-bain (pour me réchauffer, faut pas déconner). Il fini par répondre.

  - J'ai préparé des sushis végétariens, des cannelés au caramel et à la crème anglaise. Je n'ai pas réussi à faire fonctionner le four pour la purée de marrons... Peste ! Comment ose-t-il me résister ? À moi ?

Je pouffai sous la douche. N'empêche qu'il m'avait donné l'eau à la bouche, le bougre.

  - Tu as essayé de tourner le bouton cuisson avant la mise à chaud ? demandai-je amusée en haussant la voix.

  - Avant ?

  - Avant !

  - Je dois avouer que, non.

Un petit bidouillage en fond, un ding sonnore et un minuteur.

  - Tu avais raison... souffla-t-il choqué, e sera prêt dans dix minutes alors.

  - J'ai toujours raison !

Je sortais de la douche, trempée, la serviette autour du corps et les cheveux en choucroute. Je passais mon nez dans la pièce principale. Thranduil ricana.

  - Toujours ? Je suis le roi...donc, non.

Il apporta le plateau de nourriture sur la table basse devant la télé. Deux assiettes pleines, des mugs avec du chocolat chaud, de la guimauve et tout les délicieux desserts qu'il avait préparé. Il s'était quand même servis un vin dans la cuisine pendant la préparation. Le petit chafouin !

Alors qu'il revenait sur ses pas pour déposer son tablier, je l'arrêtais en serviette, trempant le sol et pointait mon doigt vers lui, taquine.

  - J'ai toujours raison.

  - Je ne dirai pas...

  - Chut !

Je posais mon index sur sa magnifique bouche avant de le descendre entre son corps ciselé sous le pull rouge jusqu'à son V splendide. Un sourire carnassier se peignit sur son visage d'albâtre (mon époux et oui !).

  - Tu veux que je te fasse un enfant, ma reine ? sussura-t-il.

Je manquais de m'étouffer, les joues en feu. Plus direct, tu meurs !

  - Thranduil !

Il rigola avant de me prendre dans ses bras et dans deux enjambées me posa sur le canapé.

  - Alors ne me taquine pas, miluis.

  - Très bien, my little king.

Je comptais me relever pour aller enfiler mon pyjama, mais Thranduil me rattrapa par la taille.

  - Tu es prisonnière de ce canapé, tu ne peux plus bouger.

  - Mais je suis en serviette ! Nue !

  - Justement c'est beaucoup mieux... lança-t-il mielleux.

Je souriais en coin.

  - D'accord, mais dans ce cas-là, tu me laisses une plus grande partie du plaid.

  - Marché conclu.

Nous nous pelottâmes l'un contre l'autre et devant une série qui faisait un carton en ce moment, je posais ma tête sur l'épaule de mon elvenking et je murmurais.

  - Joyeux Noël, Thranduil.

  - Joyeux Noël, Macaria.

Alors qu'il déposait un baiser sur mon front, il passa un bras autour de mes épaules et dehors, il neigeait.