xxxii. 𝘐𝘮𝘮𝘰𝘯𝘥𝘪𝘤𝘦𝘴 𝘢 𝘩𝘶𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘵𝘵𝘦𝘴

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J'étais empêtrée dans les fils, ça me collait aux doigts, à la peau, la texture me répugnait mais par-dessus tout, la tension montait

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J'étais empêtrée dans les fils, ça me collait aux doigts, à la peau, la texture me répugnait mais par-dessus tout, la tension montait. Parce que je savais ce qui faisait ces choses et je n'étais pas prête pour ça.

  - Allez, enlève-toi, murmurai-je nerveusement en tirant dans tout les sens.

Enfin libérée, je me relevais avec une lenteur étudiée. J'espérais ne pas attirer les dites bestioles de l'enfer, mais finalement après la chute de Bilbo et la mienne c'était sans importance. Enfin, pour l'instant j'étais seule. Je le croyais. D'ailleurs, nom de nom, où était Bilbo ?

  - Bilbo ! chuchotai-je avec entrain. Bil-...

Ma voix mouru sur mes lèvres. Une ombre gigantesque avala mon petit corps, là, juste au-dessus de ma tête. Je coupais ma respiration. Mes oreilles bourdonnèrent. Même mes flocons se turent. Oh non. Oh non... non, non, non. Je n'osais pas bouger et tant mieux parce que je ne voulais certainement pas voir.

  - Macaria ! lança une voix dans le vide. Poussez-vous !

Horrifiée, on me plaqua à plusieurs mètres en arrière. La toile ne céda pas sous le choc. Le blanc s'enroula dans mes cheveux. Un cri perçant. Je pivotai.

Elle était là.

Une araignée... géante. Avec huit yeux gros comme ma tête, des poils longs comme mes avant-bras sur ses pattes gigantesques et squelletiques. Je criais. Je hurlais. Je reculai et prenai brutalement un arbre dans les omoplates. Mais ça n'avait pas trop la consistance d'un arbre...

L'araignée aveugle, cracha et se jeta dans ma direction.

  - BILBO !

Au même moment, la texture derrière, bougea chaude et la seconde suivante, un corps m'entoura, une main prit la mienne et passa un objet doré à mon index. L'instant suivant, le monde partit en fumée. Littéralement.

Ce n'était que gris et ombres.

  - Manger ! Manger !

  - Chair fraîche !

C'était les araignées. Elle ne me sentait pas. Quoi ? Je penchais lentement ma tête vers mon doigt. L'anneau y était. Il brillait, chatoyait.

Puis, je sentis un liquide chaud couler sur mes lèvres alors que des dizaines d'araignées débarquaient. Je portais ma main à mon nez, comme si le monde n'existais plus. Du sang. Mes flocons, comme sortis d'une transe, tapèrent contre mes poumons, comme fous furieux. L'Œil  de flamme. Sauron qui me demandait d'approcher. Je crachais un filet de sang qui coula sur mon menton.

Je reprenais mes esprits. Enlever l'anneau ! Le monde de redevint ordinaire.

J'essuyais mon visage d'un coup de chemise. C'est rien, c'est rien, pense à autre chose ! Je balançais alors l'anneau dans la direction où mon compagnon et en avait le plus besoin.

NOIR LOUKOUM ━゙COULEURS THE HOBBIT ✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant