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QUÊTE 1 《𝘓𝘌 𝘉𝘈𝘓𝘙𝘖𝘎》 music - dirty elegance, live with me
"Je vous aimes, Macaria. Je vous aimes, miluis." Que ce soit en langage commun ou en sindarin, c'était la plus belle chose que j'avais entendu de ma vie.
"Je vous aimes aussi, Thranduil, bien plus encore." J'avais dis cela naturellement mais mes pensées étaient en panique ! Son baiser avait été délicieux et oh mes dieux ! je n'étais pas prête pour une confirmation en direct, là, maintenant, tout de suite (alors que mon esprit paniquait à l'idée qu'une Araignée nous tombe dessus) mais ce n'était pas grave, je ne regrettais pas un seul moment de cet instant partagé.
Je lui tendis la main avec un sourire éblouissant.
- Si mon roi veut bien se donner la peine ? Nous avons un rendez-vous important.
- Ce serait avec plaisir de vous accompagner dans votre folie, ma Dame.
Il me sourit - je me mordis la lèvre avec impatience - il ordonna aux gardes de surveiller les alentours et de Calardan de retourner au royaume. Le pauvre n'était pas fait pour l'extérieur. Je ne pouvais que confirmer la même chose pour moi parce que bon sang, je convainquai toutes mes pensées que ça allait bien se passer, mais j'étais terrifiée.
Thranduil me prit la main. Nos doigts s'entrelacèrent. Ses bagues caressèrent ma peau, mon cœur battait la chamade comme un petit oiseau. On continua d'avancer sur le Sentier des Elfes. J'étais heureuse ! Si heureuse... mais aussi, terrifiée.
Pas par le Balrog. Il avait toujours été mon chouchou et puis j'avais Noir Loukoum malgré que je sois devenue une imagiNÉE-ressucitée-elfeSindar-humaineextérieurement. Oui, c'était étrange.
J'y avais pris goût à ses deux petits jours dans ce nouveau corps en pleine santé, cependant... maintenant, je n'avais plus le temps de prendre le temps. Je devais sauver tout le monde. Je ferais tout pour que mon plan réussisse.
Je revenais à la réalité et doigts entrelacés avec l'elvenking je ne pouvais qu'être légèrement abasourdie. Un roi elfe (Thranduil !) qui m'aimait ! Il venait... avec moi ! Sapristi de mille sabords ! Je caressai sa paume de mon pouce, rêveuse, sa peau était douce... c'était réel.
Grâce à la bonté d'Irmo, c'était vrai.
Thranduil pencha ses yeux clairs vers moi et leva ma main jusqu'à ses lèvres framboises pour l'embrasser. Ses cheveux pâles caressèrent mon poignet et j'oubliais presque que j'étais dans un nid d'araignées géantes.
- Quel est donc le moyen rapide que Gandalf le Gris a choisi pour vous amener aux Mines de la Moria, miluis ?
