Unlikely love

Chapitre 25 : '' Nathan ''

Le roi s'avance vers moi en me souriant, je ne comprends plus rien, il devrait être énerver de savoir que j'ai une relation avec sa fille mais je saisis vite qu'il n'est pas au courant. Il nous explique qu'il y aura un bal dans quelques jours, je devrais être présent pour surveiller Bloom ce que je ferais avec plaisir. Je vois que ma petite-amie grimace, elle m'a expliqué la haine qu'elle a pour ce genre d'événements. Je vois que Nina n'est pas non plus dans son éléments cette fois, peut-être car elle n'a pas encore dit qu'elle n'avait pas de cavalier car sa sœur avait rompu avec son petit-ami.Je regarde la salle pour l'examiner plus en détails, elle comporte plusieurs meubles pour ranger la vaisselle, de petite bougie sont positionnés dessus pour décorer. La peinture est de couleur gris clair ce qui va très bien à la pièce car elle lui donne un aspect plus lumineux, les vitres sont grandes où se trouve un petit bal comme pour montrer la puissance de leur royaume. A en juger par le nombre de table ainsi que de chaises, cette pièce est faite pour recevoir des invités et je pose mes yeux sur de petit cadre. Je repère une photo de ma petite-amie, elle est souriante avec ses longs cheveux roux détachés, je vois bien qu'elle doit avoir treize ans sur la photo car elle ne cachait pas ses sentiments à l'époque. Le roi me ramène à la réalité quand il m'annonce que je ne devrais en aucun cas quitter sa fille, je crois qu'Axel ne sera pas présent et je suis soulagé car je n'ai pas envie de tomber sur lui. On se lève pour aller dans nos chambres respectifs quand le roi me retient en m'interpellant, je vois que Bloom se retourne pour essayer de savoir ce qu'il a à me dire mais son père lui donne ordre de s'en aller.

-Comment sa se passe avec ma fille, elle n'est pas trop têtue pour vous ?Demanda t-il en plongeant son regard dans le mien.

Je regarde la salle en cherchant les mots convenables pour ne pas le faire douter de notre relation actuelle.

-Elle commence à se faire à l'idée que je suis son garde du corps même si elle tente de me fuir pour passer du temps à l'extérieur du château.

Si il savait toute la vérité, il ne m'adresserait pas un sourire mais plutôt le roi me jetterait du château en me menaçant de représailles mais il semble toujours avoir confiance en moi ce qui me rassure. Bloom n'a pas été une fille facile pour l'obliger à se plier aux règles et j'ai abandonné quand je suis tombé amoureux d'elle car on peut passer du temps ensemble à l'extérieur du château ce qui m'apaise. Elle a du mal à se livrer à des personnes de peur de se faire trahir, la preuve Jade lui a encore fait ce coup alors que c'était censée être sa meilleure amie.

-Vous avez une bonne influence Nathan, souffla t-il en prenant un album photo d'un tiroir en bois.

Le nom de sa deuxième fille est écrit sur la première de couverture avec une photo, le livre est le même que celui qu'elle avait de son premier petit-ami qui l'a trompé avec Inès. Le roi me tend le livre pour le feuilleter, je sais que Bloom est différente de quand elle était enfant et elle me l'a clairement dit. J'aime son caractère tel qu'il est même si parfois elle peut être vraiment chiante mais je l'aime tellement que ses petits défauts ne me font plus peurs.Son père me fait un signe d'au revoir, d'après lui, il a des choses importantes à faire avant le bal qui aura lieu demain. Je me précipite dans la chambre de Bloom, elle est allongée sur son lit devant la télé et elle se redresse quand j'ouvre la porte. Je me pose à coté de celle-ci puis lui dépose un rapide baiser sur la bouche pour lui montrer l'album photo que son père m'a montrer. Je lui tends le livre pour que l'on regarde ensemble ces photos mais elle le range dans un tiroir.

-Bloom...Tu as honte que je te vois quand tu étais petite, soufflais je à son oreille pour me mettre ensuite à califourchon sur ma petite-amie.

Elle lève les yeux au ciel en affichant un sourire puis je lui retiens les poignets pour qu'elle ne bouge plus. Je caresse sa joue de mes doigts en descendant dans son cou jusqu'à sa poitrine et je vois qu'elle me fusille du regard.