PDV du cheikh, Jamel Yacoub Mansrour
Le grand jour de la cérémonie est arrivé. Après nous être préparés pour la soirée, Caitlin et moi arrivons main dans la main devant le tapis rouge. Nous traversons celui-ci entouré d'une horde de paparazzis. Chacun d'eux nous interpellent pour prendre une photo. Ma tenue donne l'impression que je suis un lord, il faut dire que ce soit dans mon royaume ou dans un lieu autre, je garde toujours ma prestance. Ainsi, mon smoking entièrement blanc ivoire, me fait ressembler à un prince des milles et une nuit.
Quant à ma douce Caitlin, sa tenue de gala la rendait encore plus glamour qu'à l'accoutumée. La robe rouge accentuait sa morphologie.
Cette sublime femme me captive littéralement. Mon amour pour elle s'embellit et me conduit vers un monde parfait. Concernant les paparazzis, je ne m'en occupe pas, ces personnes sont pires que des charognards. Ce sont des requins. Ainsi, en faisant semblant de ne pas les voir, je montre l'exemple à Caitlin qui semble être acculée par tant de bruits. J'ai comme l'impression qu'elle se retient de respirer. Je lui adresse une brève œillade et un micro sourire que seule elle peut voir.
Cette démarche, de ma part, a le don de la rassurer, j'aimerais la prendre dans mes bras, mais je n'en fait rien. Ma religion ne me permet pas ce genre de geste affectueux en public. Pourtant, je ressens son soulagement pour lequel elle n'est plus dans l'obligation de répondre à leurs questions.
Son bras autour du mien, nous continuons notre avancée jusqu'à arriver dans la pièce qui accueille tous les invités conviés. Ce genre d'endroit regroupe pour une majorité, des personnes de la haute société. Des hommes politiques, des femmes du monde, des chanceliers, des personnes appartenant à la monarchie, toutes des personnes publiques avec beaucoup de notoriété.
La famille princière est composée de hauts membres considérés comme des dynasties. Au cœur de la famille princière, se trouve à sa tête, le prince, d’une soixantaine d’année, en compagnie de son épouse et de ses enfants. Je me dirige vers eux toujours avec Caitlin accrochée à mon bras.
PDV de Caitlin Burns
Les deux souverains et amis se retrouvent. Ils sourient et se serrent la main prestement. Dans cette société, les accolades amicales sont vues d'un mauvais œil. De mon côté, je suis émerveillée, mais aussi intimidée. Il faut dire qu'avant aujourd'hui, j'étais sur la scène en train de chanter et non d'être en présence de ces personnes.
Voyant mon trouble, Charlène s'approche de moi et tente de me rassurer. Pour cela, rien de tel que de me raconter ses débuts dans la famille royale. Notre discussion se développe et je lui explique ma rencontre ainsi que l'histoire que je vis actuellement avec Jamel. La souveraine paraît impressionnée par mon histoire. Elle fut ravie pour moi.
Au bout de quelques heures, la soirée d'anniversaire se termine. Jamel et moi repartons en direction de notre hôtel. Une fois à l'intérieur de notre suite, je remarque que la cheminée est allumée. Presque comme une enfant, je tire le tapis pour le positionner en face et m'installe dessus. Je contemple la beauté des flammes. Le feu, comme l’amour, ravie la flamme et se consumme, jour après jour. L’amour, comme étincelle divine, est impérissable, indivisible. Comme le dit Stendhal, l’amour est un feu qui s’éteint s’il n’augmente. Le feu se crépite, sous l’effet de cette douce chaleur. Soudain, je sens, derrière mon dos, la présence de mon homme à mes côtés. Je lui dis d’un murmure :
— Tu as fini ta prière ?
— Oui, habibti. Sinon comment as-tu trouvé la soirée ? Qu'en as-tu pensé ?
— Magnifique ! Grâce à toi, Charlène et moi avons échangé et nous sommes devenues amies.
— Leur couple reflète le nôtre. Simple et efficace.
— Quand rentrons-nous ?
— Demain, habiba, m’avoua t-il me prenant dans ses bras, positionnant mon corps contre son torse pour que je sois encore plus près de lui.
La fatigue me submerge et sans le vouloir, je baille tandis que le cheikh me parle.
— Excuse-moi Jamel !
— Ne t'excuse pas, c'est une réaction tout à fait normale, omri. Cette soirée divertissante nous a épuisés.
Je baille et pose ma tête au creux de son cou sur son épaule.
— Bonne nuit, Jamel.
— Bonne nuit, habibti.
Je ferme les yeux alors que Jamel m'embrasse tendrement la joue et me caresse les cheveux. Cet homme, parfait, en profite également pour me dire des petits d'amour en arabe. Entre lui et moi, cette passion amoureuse sera comme ce feu : il ne s’éteindra jamais. Il continuera toujours à briller.
VOUS LISEZ
Sous le charme du cheikh
Romance- J'ai toujours aimé le désert. Ce paysage captivant et hors du temps, cette étendue de sable à perte de vue. Ici, on ne pense plus à rien, on fait le vide et on se laisse bercer par cette sensation de plénitude. Vous savez, ce que je préfère par-de...