Chapitre 8

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PDV du cheikh, Jamel Yacoub Mansrour

Je suis rapidement sorti de ses appartements, avant de faire quelque chose, dont je ne sais pas, si elle est en serait d'accord. Cette femme me fait tourner la tête. Elle est tellement belle et douce. J'espère que cette soirée va se concrétiser, à la manière que je souhaite plus que tout au monde.

J'attendais patiemment, la charmante Mademoiselle Burns, devant la porte du palais. J'ai hâte d'être en tête-à-tête avec elle. Quand je la vois arriver dans ma direction, mon cœur s'accélère. Une fois à ma hauteur, nous nous dirigeons vers les écuries pour récupérer nos chevaux.

Tout est en ordre, les chevaux sont prêts pour le départ. Nos sacs accrochés à nos montures, nous nous élançons vers la sortie du royaume. Nous traversons le désert et je vois du coin de l'œil, mon étoile éblouie par la vue qui s'offrait à elle. Et elle n'a encore rien vu ! Nous sommes enfin arrivés à notre destination. Notre tente est positionnée en face d'une oasis. Ce décor confère une ambiance romantique et exotique. Tout est parfait !

 Tout est parfait !

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Nous nous descendons de nos chevaux et récupérons nos sacs

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Nous nous descendons de nos chevaux et récupérons nos sacs. Pendant que je nourris mes Pur-Sang Arabe, ma belle Caitlin admire le coucher de soleil. Plus, je la regarde et plus je vois sa beauté. Elle ressemble à une princesse du désert avec sa longue robe en sequin.

Ma tâche accomplie, je pars m'asseoir au côté de ma douce Caitlin. J'admire quelques instants la vue, tout en parlant avec elle.

— C'est beau ! N'est-ce pas ?

— Vous voulez dire sublime. Ce paysage est à couper le souffle !!!! Vous venez souvent ici ?

— Oui régulièrement. Mais c'est la première fois, que je viens en compagnie d'une femme et qui plus est magnifique. Généralement, les femmes, que j'ai rencontré, n'aiment pas monter à cheval et encore moins se balader dans le désert. Pour elles, cette activité est sauvage et barbare. Mais, en vous regardant, je m'aperçois que je ne connais véritablement pas les femmes.

J'ai prononcé ma dernière phrase dans un murmure, mes yeux encrés aux siens.

— Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne trouve pas que camper dans le désert soit sauvage et barbare. Bien au contraire, il procure du bien-être et à le pouvoir d'ouvrir à la purification spirituelle. Il offre de l'apaisement mais il aide également à ne pas se soumettre à des choses futiles. Il permet un détachement total du superficiel et augmente le rapprochement à l'essentiel. Me murmura la californienne avec douceur et bienveillance.

Cette femme est merveilleuse.

— Par Allah ! Vous êtes pleine de sagesse. Votre esprit est pur, Mademoiselle Burns, répondis-je émerveillé.

Elle rigole à ma remarque. Ce rire cristallin est tout simplement divin à mes oreilles. Elle est d'une beauté époustouflante, tant à l'intérieur, qu'à l'extérieur. Mon regard se montre plus énigmatique sous son flot de paroles. Telle une douce mélodie, je me sens transporté dans son monde. Je ne peux pas m'empêcher, de frotter ma barbe et d'un air pensif, je lui demande :

— Et selon vous, Mademoiselle Burns, que signifie un rapprochement à l'essentiel ?

— Je ne peux pas vous répondre, votre altesse. C'est difficile à décrire.

Je vois bien qu'elle est mal à l'aise. Elle ne trouve pas les mots pour définir ce sens. Mais au fond, je suis convaincu, qu'elle sait parfaitement de quoi il en retourne. Je l'observe souriant et m'aperçois qu'elle me transperce de son regard de feu. Tellement, que ses joues sont d'un rouge écarlate. À cela, je ne peux pas m'empêcher de sourire davantage.

— Pour moi, c'est une évidence. J'ai toujours aimé le désert et les paysages qu'il propose. On s'assoit sur une dune, on pose notre regard sur l'horizon et on ne pense à plus rien. On ne voir plus, on n'entends plus, on fait le vide dans notre esprit. C'est à ce moment-là, que quelque chose se produit en nous. Notre cœur scintille, déclairai-je pour l'aiguiller un maximum.

— Qu'est-ce qui se produit exactement ? Me questionna-t-elle.

— Je ne peux pas l'expliquer. Tout ce que je sais, c'est qu'à l'intérieur de moi, je sens une chaleur. Elle est même brûlante. Murmurai-je sensuellement.

— Vous voulez dire que c'est de la magie noire ? Mais c'est horrible ! S'exclama-t-elle.

Je me rapproche de ma belle Caitlin. Je colle mon front au sien. J'ai l'impression de sentir son cœur battre à tout rompre, tellement l'émotion est grande. Puis, je sens comme une force qui s'agite en elle. Une énergie brûlante, un magnétisme qui nous pousse à être rapproché l'un de l'autre. Je pose mon regard sur ses yeux océan. Cette attraction me pousse à me confier davantage à elle.

— Non, ma douce Caitlin. C'est bien plus que de la magie noire. Toi seule, a le pouvoir de me faire ressentir les sentiments que j'éprouve à ton égard. Me confiai-je d'une voix rauque et virile.

Je la sens frémir et sans attendre plus longtemps, je scelle mes lèvres contre les siennes. À travers ce baiser, je veux lui montrer, que dans mon état, il ne s'agit pas de magie noire mais d'un réel sentiment d'amour. Je demande un accès direct à l'intérieur de sa bouche. Elle m'autorise tout en ouvrant ses lèvres douces et pulpeuses. Je n'attends plus et m'y introduit, jusqu'à goûter l'objet de mon désir. À ce contact, un frisson délicieux nous parcourt en même temps. Elle est délicate, savoureuse et aphrodisiaque. Je mets fin à notre plaisir intense et l'admire tel une œuvre d'art. Ce que je vois, me bouleverse, me transperce. Je ne peux pas retenir ce sentiment qui m'oppresse. Je lui demande d'une voix assez calme.

— Tout va bien, ma Caitlin ?

— Je... je... je ne sais pas quoi vous répondre, majesté. Merci. Merci pour tout, votre altesse. Bégaya-t-elle.

— Pas de votre altesse, ni de majesté, juste Jamel.

— Heu... d'accord, Jamel.

Bon sang, sa voix. Pour la première fois, depuis son arrivée, elle a prononcé mon prénom. L'entendre de sa bouche me fait frissonner de bonheur. J'exulte de joie. Je lui dédie un sourire en coin et lui caresse les cheveux. Je ne peux pas rester face à elle sans lui avouer mes émotions. De ma voix grave, je lui explique :

— Caitlin, je sais que ça ne fait pas si longtemps qu'on se connaît et que tout va très vite entre nous. Deux semaines précisément. Mais, à mes yeux, tu es la femme parfaite et...

— La tentation est trop forte. Me coupe-t-elle de sa voix angélique, le rouge aux joues.

— Exactement ma Caitlin. Répliquais-je ravie.

— Tu sais, tout à l'heure, quand vous... pardon tu...... Concernant le rapprochement à l'essentiel.

Je hoche la tête affirmativement pour lui indiquer qu'elle peut continuer.

— À ce moment précis, je voulais te dire que, pour moi, tu es devenu une personne importante à me yeux. Ça va te paraître étrange mais, j'ai l'impression qu'à tes yeux, je suis une fille banale et que je ne suis pas assez bien pour toi. Après tout tu es le cheikh et moi juste une petite starlette d'Amérique.

— Ne te sous-estime pas comme ça. Tu es mon évidence, habibti. La femme que j'attendais depuis bien trop longtemps. Rétorquai-je d'une voix douce et calme.

Pour lui montrer tout le désir et surtout tout l'amour que je ressens pour elle, je l'embrasse tendrement. Je veux qu'elle se sente à sa place à mes côtés.

Au loin, le soleil se couche, la température commence à changer. J'invite ma future cheikha à entrer dans la tente.

Sous le charme du cheikh Où les histoires vivent. Découvrez maintenant