Chapitre 22

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L'avantage d'avoir un endroit tranquille, c'est qu'on peut faire tout ce qu'on veut. L'un des croquis que j'avais dessiné, était constitué d'une bombe actionné par un mini levier dessus. Donc, maintenant il était tant que nous le réalisons à quelques kilomètres de mon domaine. Édouard se tenait juste derrière moi pendant cassement tout le processus.

- Couteau s'il te plaît. Demandai-je

- Voilà

Je taillais le filament qui dépassait de la capsule pour ne pas foirer le résultat.

- Poudre à Canon s'il te plaît

- Un sachet ou deux?

- Un, penses-tu vraiment qu'on peut rentrer deux sachet de poudre à l'intérieur de ça

Il le prit dans une de ces mains puis il l'examina

- Ouin, ça va faire un plus gros boum, je te dis

- Essaie voir

Puis, sans aucuns problème il rentra le deuxième sachet dans la petite boule faite de cuir noir.

- Je te l'avais dis! Dit-il fièrement

- Passe moi ça là

Je pris l'explosif pour pouvoir le mettre sur le tronc d'arbre coupé. Édouard prit quelques seconde à se mettre à une grande distance derrière un gros rocher. Avec une délicatesse absolue, j'ai actionné le levier pour pouvoir l'activer. Pour ensuite, me diriger vers la cachette de mon amant. Nous avons entendu quelques secondes, les mains sur les oreilles, en se regardant. Mais, aucuns signes de la bombe.

- Tu as bien activé le levier Maria?

- Oui, il me semble

Avec ce doute qu'il m'avait mis dans l'esprit, je leva ma tête du rocher pour regarder le tronc d'arbre inactif. Curieuse, je décida de sortir de la cachette pour aller voir se qui ne fonctionne pas. Puis, j'entendis un déclic, j'arrêta d'avancer.

- Non Maria Attention! Me cria Édouard

Suite à cet avertissement, il a couru de la cachette pour me prendre et atterrir par terre par le dos. Un gros écho d'une explosion fit son apparition par la suite. Édouard, content de m'avoir sauvé, ria de la situation.

- Ça passer proche hahaha

- Ouin, dangereux même. Répondis-je

Il me tenait par les hanches du sol. Puis, il commença par rire lui même ;

- Pourquoi est-ce que tu ris autant

- Es-tu chatouilleuse ma belle?

Je le regarda confus, qu'elle est cette question? Je ne savais guère la définition du verbe chatouiller quelqu'un ;

- Non? Je ne suis pas chatouilleuse pourquoi?

- Je suis certain que tu l'es

- Prouve le alors?

Il ria de ma réponse.

- Comme tu veux. Dit-il en riant

Il commença à gratouiller ces doigts sur le haut mes hanches. Instinctivement, je n'ai pas aimé la réaction que ça m'a fait. Édouard continua, et éventuellement un rire décida de sortir de ma bouche.

- Tu l'es, je te l'avais dit hahaha

- Bon bon d'accord

Après cette petite expérience, nous sommes retournés à la cabane pour aller se nourrir. Et, je vis que ma réserve de nourriture était moins pleines que la dernière fois que je l'avais vérifiée. En plus, contrairement à d'habitude, maintenant il fallait qu'il y aille assez de quoi à manger pour deux personnes. Donc, nous nous sommes mis en route vers le village de pirate pour aller chercher des provisions pour les prochaines semaines.

Pendant que nous marchions, Édouard restant silencieux. Je voyais qu'il pensa à quelque chose dans sa tête. Je m'approcha de lui afin de lui demander à quoi qu'il pense.

- À quoi tu pense mon coeur?

- Je peux te poser une question Maria?

- Vas-y fort. Dis-je curieusement

- Je me demande toujours c'est qui le Tom que toi et le prisonnier parlait, alors c'est qui?

- C'est un Commandant dans l'armée britannique

- Dans l'armée britannique?

Il me regarda tout mélanger avec des grand yeux ;

- Comment es-ce que tu le connais?

- J'étais dans l'armée

- Tu étais dans l'armée! Dit-il en s'exclama

- Les autres ne te l'ont pas dit?

- Non, mais ça fait du sens

Puis, nous nous sommes croisés le regard, tout en marchant. Sans, pu s'attendre il se mit à rire après quelques minutes d'être sérieux. Quand il revenu au calme il me redemanda une autre question ;

- Alors tu fréquentais ton Commandant?

- Je fréquente seulement les meilleurs si tu veux savoir. Lui répondis-je


Ensuite, en traversant un billot d'arbre par terre, il me fit un signe de main de princesse arrogant. Je le regarda faire, et je me tus

- J'admet que je suis le meilleur. Dit-il d'un ton prétention tout en riant

Mon rire l'a suivi par la suite. 

Une vie à la Molson [Des pirates de la piraterie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant