Une vie à la Molson [Des pirates de la piraterie]

Chapitre 12

Une année entière s'est écoulée depuis mon entrée dans le monde criminel. Nous sommes restés pendant près de deux mois dans les Caraïbes, ce qui m'a permis de connaître toutes les îles qui s'y trouvaient. Certaines m'ont plu plus que d'autres évidemment. Je me suis habituée à la culture pirate, la vie en mer et le danger de style de situations qui nous arrivaient. J'ai découvert que les matelots sont en faite très gentils, si tu ne les envois pas promener. J'ai donc réussi un de mes buts initiaux, de rencontrer certains d'entre eux. Je découvris que Carlos était le second du Capitaine, Esteban l'homme à tout faire, Lucien l'as du nettoyage et les autres s'occupaient d'obéir à Carlos et au Capitaine. Une des lois d'or des pirates, à-ce-qu'il paraît, est qu'il faut savoir se battre. Donc peu importe la situation, il fallait être capable de t'en sortir seul de cette situation sans demander de l'aide. Avec le temps, ils m'ont donné un bureau pour que je puisse faire des croquis d'armes. Mais avant tout, je commença par créer des plans...

Le premier plan fut de détruire l'économie du Royaume-Unis, afin d'être capable de leur donner un signal qu'il vont bientôt être attaquer. Il fallait juste attaquer les cargaisons de bois canadiens, mais je devenais triste au coeur de devoir faire une telle chose parce que je savais que plusieurs personnes que je connaissais travaillaient dur pour la coupe d'arbres. Malgré tout, les pirates ont quand même décidé d'attaquer plusieurs bateaux par l'océan. Et ce fut un succès! Tous étaient heureux de l'or récupéré, j'ai même reçu une information que les britanniques pensaient que c'était les français qui attaquaient comme à l'époque de la guerre.

Le deuxième fut encore plus simple ; il suffisait de réduire à néant les trois navires amiraux ennemis, pour qu'on puisse être en paix sur l'océan. Ceci permettra d'avoir une carte blanche pour se rendre où nous voulons. Au début, j'avais peur que le Capitaine n'accepterais pas, mais à ma grande surprise, il approuva avec joie mon idée.

Je fis des recherches et je conclua qu'il fallait s'en prendre au Victory, au Sovereign et au Hercule. C'est sûr que nous étions moins nombreux qu'eux. Mais comparé aux Anglais, les pirates savaient où se trouvait les points faibles des bateaux, n'importe quels navires, les pirates le trouveront toujours. Le Sovereign et le Hercule ont été coulés sans aucun problème. Le Victory nous a échappé une première fois, mais j'allais m'assurer qu'il ne s'enfuira pas une deuxième fois! Alors nous avons commencé à le traquer à travers nos eaux.

Je me réveilla en sursaut avec un écho désagréable. Il s'agissait d'une attaque de navire. Les coups de canons furent lourds pour mes oreilles, jamais je n'aurais cru qu'ils seraient si bruyants. Avec la cacophonie de bruit que j'ai entendu, je me dirigea vers le pont, et j'entendis ;

 - PENCHEZ VOUS MATELOT! cria Carlos avec son épée à la main.

 - CHARGEZ! cria le Capitaine par la suite

Puis une panoplie de boules de métal attaqua notre navire... jusqu'à ce que je me leva la tête pour constater que les marins n'avaient aucune pitié. Ça me semblait bizarre de combattre mon ancienne équipe.

  - Maria! Rend toi sur les cordages et va sur l'autre bateau je te rejoins... me cria Esteban

Je le regarda d'un regard compréhensif, puis je me mise à grimper les grosses ficelles qui pendaient. Je n'avais aucunement peur des hauteurs donc je me lançais de mât à mât. Arrivée dans le Victory, je pris mon mousquet qui était accroché à ma ceinture et je commença à tirer les marins qui me régoudaient. Un après l'autre, ils périssaient sur leur navire. Puis j'entendis ;

 - MARIA! REGARDE À BÂBORD! me gueula Carlos

 - Quoi ?

Je me tourna vers Carlos sans comprendre. Et d'un simple coup, le mât, sur lequel je me tenais se détruit sous un choc que j'avais ignoré. Ce qui me fit plonger dans l'eau et je fus terrorisée de ce qui était en train d'attaquer le bateau britannique par en dessous. Je croyais qu'il était juste une légende.