Chapitre 10

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La vengeance que j'avais en tête ne pouvait pas se faire sans aide et elle allait surement me prendre des années à planifier. Je donc me dirigeai à Venise dans le but retourner à Québec, chez mon cousin, pour avoir son soutien. Mais dû fur et à mesure que je me rapprochais de la ville côtière, je sentais que l'énergie restante de mon corps me laissait tomber. D'une minute à l'autre, je dû m'endormir sur mon cheval. Je pouvais sentir que ma monture continuait de marcher tranquillement vers sa destination. Étant sûre qu'elle savait où elle allait, je la laissa continuer pendant que je relaxais.

Je me réveilla dans un endroit inconnu, plus précisément dans une petite pièce. J'étais sur un petit lit qui se tenait au mur. Je cogna ma tête toute en me redressant pour m'asseoir sur le lit. J'ai vérifié si j'avais tout mon linge et mes affaires sur moi. Vue qu'ils s'y trouvaient je pris le temps de regarder les alentours voir si je pouvais trouver des indices d'où j'étais. Les murs étaient noirs. En fait, les murs était fait de bois peintures noir. Il y avait pas de fenêtres, mais une chandelle illuminait faiblement la pièce.

Soudain, j'entendis des bruits de pas dans l'obscurité. J'ai eu le réflexe de rester calme pour ne pas empirer ma situation.

 - Qui est-ce? demandai-je.

 - Qui es-tu? répliqua l'inconnue.

C'était une voix d'homme très grave qui me répondit. Je me demandais bien qui était cette personne, donc, j'eus dû répondre à sa question.

 - Je suis Maria Molson... et qui êtes-vous?

L'homme se leva, et je vue une géante silhouette apparaître sur le sol. L'homme s'avança vers la lumière pour que je puisse le voir. Je vu un homme de presque sept pieds de haut, avec une énorme barbe grisâtre mal nettoyée. Il avait un chapeau qui ressemblait un peu à celui de Tom mais qui semblait beaucoup plus usée. Il me regarda avec son oeil restant puisque que l'autre était recouvert d'un cache oeil. Il avait une grosse ceinture accompagnée d'un sabre et deux ou trois pistolets. Son manteau, brun pâle et tout sali, qui avait, en plus, des marques d'épée un peu partout.

- Je suis le Capitaine de ce navire...

Je le regarda confuse. Puis je me tourna pour réaliser qu'il avait raison. J'étais belle et bien sur un navire, et je pense même que nous étions dans l'incroyable vaisseau noir que j'avais aperçu lors de mon arrivée à Venise.

 - Alors Maria je suis venu te proposer un pacte.

Je le regarda après d'un air interrogateur. De quoi voulait-il parler?

 - Un pacte à propos?

 - C'est simple, tu me prêtes allégeance et je vais t'aider avec ta vengeance...

 - Pardon?

 - Viens avec moi nous allons marcher un peu.

Il me tendit la mains pour que je puisse me lever du lit. Je la pris et vu sa peau ; j'en détuit qu'il était certainement un vieil homme, âgé d'expérience. Nous avons commencé à marcher tranquillement.

 - Donc, Maria, j'ai su que l'armée t'a renvoyée.

Une fois de plus, je le regarda confuse. 

 - Comment vous...

 - Ne te pose pas trop de questions pour l'instant ma petite... Ce que je veux dire, c'est serais-tu prête à rejoindre les pirates?

 - Rejoindre les pirates?

Des pensées se formèrent à vive allure dans ma tête. Les questions se posaient à propos dû savoir que ce Capitaine avait sur moi. Je ne savais pas si je devais le prendre du bon côté ou non. Mais je pris des respirations pour avoir plus oxygène dans mon cerveau. Puis il me dit ;

 - Oui, et je me demandais si tu voulais te joindre à notre rébellion contre les britanniques.

 - Une rébellion contre les britanniques?

 - Alors acceptes-tu l'offre que je te propose?

Je pensa à mon choix pendant quelques minutes. Je n'ai jamais vraiment fréquenté des pirates au par avant, je pensa à toutes les possibilités positives que j'avais si je m'allie à eux. Je savais que si j'étais avec eux je pourrais mettre une croix à ma carrière britannique. Finalement, après tout ce temps de réflexion, je lui répondis ;

 - Oui...

 - Très bien, très bien.

Après d'avoir traversé le corridor du vaisseau relié à ma chambre, nous montâmes les escaliers, où les marches craquaient juste en les regardant. Et nous nous rendîmes sur le pont, où l'on pouvait voir qu'il était très actif, puisqu'il devait surement y avoir une trentaine d'hommes qui couraient partout. Des massives voiles noires étaient déployées ; il devait en avoir au moins cinq, ce qui disait que le bateau pouvait atteindre une bonne vitesse rapidement. Soudain, la voix d'un homme se fut entendre :

- CAPITAINE!

Je décida de me tourner vers la personne qui avait appelé le Capitaine et je vis un homme descendre à ma droite.

 - Oui Carlos...

 - Nous sommes prêt à partir, mon Capitaine!

 - Parfait.

Je regarda l'homme pendant qu'il s'adressait au chef du navire. Je le reconnu après quelques secondes, il était l'homme au chapeau de mousquetaire qui avait pris la carte des français. L'homme me sourit puis il me tapa sur l'épaule.

 - Bienvenue chez les pirates ma belle! 

Une vie à la Molson [Des pirates de la piraterie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant