Plusieurs semaines ont passé depuis. Édouard et moi avons réussi à construire des centaines de nouvelles armes, bombes, balles, arc à flèche et des lames secrètes. Ils étaient fait avec des fou rires. Après d'avoir tant travaillé, nous nous sommes mis sur le bord de l'eau. Édouard me tenait dans ses bras en me parlant de son enfance. Comparé à la mienne, il a vécu avec une famille. Je fus surprise qu'il avait aussi deux grands frères. Il me raconta ce qu'il faisait de sa vie, avant d'être rentrer dans mon aventure. Curieusement, en apprenant qu'il avait une famille comparé à moi, je lui ai posé une question ;
- Elle est où ta famille présentement?
- Ma famille?
- Oui ta famille
Il me regardant en devenant un peu angoissé
- Elle est à Gênes
- Vivante?
- Oui... elle est surement à la villa familiale en plus
Je ne comprenais pas pourquoi il s'était enfuie de sa famille, alors qu'il avait un toit où manger et être aimer par une famille. Il s'accouda son côté de visage avec sa main vers moi. Puis, il me montra son sourire ;
- Toi est ce que tu as une famille ma belle?
Après qu'il m'ait posé la question, je m'accote juste en face de lui pour lui répondre ;
- Non... Je n'ai pas eu la chance que tu as, malheureusement
- Oh, je suis désolé. Je ne savais...
- T'inquiète, je n'ai jamais rencontré mes parents. Ça me fait rien ce sujet
- Mais sérieusement si j'avais su, je ne t'aurais pas parlé de mon enfance
Je commença à dégager un petit rire de ces condoléances. Je savais que c'était un petit manque de respect, mais la façon qu'il se sentait mal je ne pouvais rester calme. Édouard, comprenant que je moquais de lui, se mis à rire et à me prendre dans ces bras musclés. Approcha son visage de moi pour me donner un bis sur ma joue ;
- Plus tard, si tu veux Maria, j'aimerais faire une famille avec toi
Je le regarda confus ;
- Comme ça tu auras une famille, avec moi en plus. M'ajouta Édouard en riant
- Tu me fais rire toi
Ensuite, notre attention fus porté quand un gros perroquet noir, avec une aile à moitié détruite, prit toute les mangeoires de mes perroquets. Je me leva, laissant Édouard sur la courte rive, pour aller éloigné l'oiseau de malheur de mon territoire. Surprise, je remarqua qu'il avait une feuille pliée accroché sur une de ces pattes. Je déplia la lettre
{Nous partons dès demain soir.
Amenez les armements demandées.
Ton autre ami Esteban Molto}
Avec un simple regard, je réussis à prévenir Édouard que nous partions dans un avenir très rapproché. Étonnamment, il était déjà en train de mettre toute l'armurerie en un paquet ensemble afin de pouvoir partir vers le port demain matin.
Le lendemain, Édouard était en train de me faire une tresse avec mes cheveux quand me réveilla. Il ria que je n'avais pas remarquée qu'il joua dans mes cheveux pendant près d'un heure, quand j'étais endormie. Après d'avoir mis la nourriture pour mes animaux, nous sommes habillés et nous sommes directement dirigés vers le village du port. Quelques heures de marches avec des poids lourds sur nos dos ont suivi par la suite. Le Capitaine nous attendait sur le pont de son navire. Puis, les massives voiles ont été actionnées après plusieurs mois d'inactivité. Une fois de plus, nous voilà partis vers l'océan.
Je parla avec le Capitaine de l'attaque que les Britanniques allaient faire, j'avais entendu une conversation de plan quand j'étais descendu voir les prisonniers. Les sortes de stratégies que j'avais entendus m'ont bien confirmé de leur ingénieurs. Mais, ils me semblaient trop facile. Quelques jours passèrent, et la Machiavélique a dû s'arrêter dans un port, pour remplir sa réserve de boules à canons. Tous les matelots ont débarqué du navire, pour aller chercher ces lourdes boules pesantes.
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Une vie à la Molson [Des pirates de la piraterie]
ActionSuivez les aventures chamboulantes d'une jeune femme qui traverse les océans. Durant ses voyages, elle subit de l'amour, de la haine, de l'amitié... Bref toutes les émotions possibles. Beaucoup d'événements lui ont donnés des échardes mais, grâce à...