Toute l'équipe cessa de faire le moindre geste et commença à le dévisager. Je pris mon sac avec mes affaires et je fis un salut aux hommes dans le navire avec ma main. Je regarda le Capitaine qui sembla frustré que je sois encore sur le pont de son navire. Tom descendit avec moi sur le quai. Il me prit dans ces bras et me serra fort, presqu'à m'étouffer. Il m'embrassa chaleureusement en me regardant inquiet ;
- Je t'aime Maria.
- Je t'aime aussi Tom.
- Qu'est ce qu'on va faire maintenant qu'on va être séparé?
- Séparer physiquement, pas mentalement.
Tom montra son magnifique sourire avec un petit rire en me caressant les épaules.
- Tu ne cesses de m'impressionner ma chérie.
- Je vais me trouver un moyen pour vous rejoindre.
- Comment?
- J'ai des contacts Tom.
- Tu as des contacts, toi?
Je lui donna un petit coup sur son bras. Puis je mis mon sac sur une de mes épaules.
- Au revoir Commandant.
- Fais attention à toi ma puce.
Je lui lança un dernier regard avant de m'éloigner.
Je pris un cheval de l'écurie pour me rendre aux États-Unis. Je n'aime pas ce pays, surtout sa démocratie. Mais je savais que seulement les marins français accepteraient d'amener une femme à bord d'un navire sans problème et sans questionnements, parce que mon cousin a un de ces amis français qui est Capitaine de navire. J'ai acheminé mon chemin vers Boston, ce qui me pris plusieurs jours entiers. Les villages et les routes furent d'une durée pénible et longue. Enfin arrivée au second port, je me reposa dans un auberge près des navires. Rentrant dans l'établissement, avec des américains ivres partout au rez-de-chaussé. Je regarda l'aubergiste et d'un simple regard de mes yeux épuisés, il compris que je n'étais pas là pour fêter mais bien pour aller dormir. Arrivée dans la chambre qu'on m'avait donnée, je jeta mon sac par terre avant de me fondre sur le lit.
Le lendemain matin, je rencontra l'homme dont mon cousin me parlait. Un homme très grincheux, mais malgré sa méchanceté, il a toléré sans aucuns problème que j'aille sur son vaisseau, Le tigre. Le voyage se fut d'une éternité de jours. J'ai commencé à appréhender les concepts des différentes mesures de voiles et des types de canons présents sur et sous le pont. L'ami de mon cousin m'a fait travaillez à me rendre en hauteur et à détacher les colmatraches des piliers car j'étais plus légère que les matelots sur les immenses poutres. Nous avons seulement eu un orage en mer, ce qui a fait de nous des chanceux à-ce-qu'il paraît. Faut croire que le mythes des femmes sur les navires sont faux!
Une matinée comme les autres, suite à presque deux mois de manoeuvre sur l'océan, comme toujours j'alla sur le plus grand mât et puis j'ai aperçue le bout d'une terre non loin de tribord. Je me glissa de la hauteur pour pouvoir me rendre jusqu'au chef du navire.
- Capitaine François! criai-je essoufflée.
- Je sais, nous arrivons néanmoins une heure en France.
- Une heure seulement?
- Tu sais si tu ne t'étais pas accrochée aux cordes tu aurais pu mourir... remarqua-t-il.
- Ah bon?
- Prochaine fois tu le sauras.
Il commença à monter les escaliers de bois pour se rendre aux commandes. Il gueula de toute ses forces aux matelots. Sa voix pouvait presque nous étourdir tellement elle était forte. Arrivés au port, il me souffla quelques dernières remarques impliquant que j'étais du même caractère que mon cousin, donc, j'étais mon cousin tout craché. Je le remercie pour le voyage. Je pris une monture et je me suis mise tout suite en route pour l'Italie. J'ai traversé beaucoup trop de villes à mon avis, parfois je demandais des raccourcis aux explorateurs dans les auberges. Je croisa des gardes espagnols, des soldats français et des sentinelles italiens, bref une multiples d'hommes armées jusqu'aux dents. Je ne me posa guère de questions durant ma route. Enfin arrivée dans la ville, je me suis mise à la recherche de mes amis.
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Une vie à la Molson [Des pirates de la piraterie]
AkcjaSuivez les aventures chamboulantes d'une jeune femme qui traverse les océans. Durant ses voyages, elle subit de l'amour, de la haine, de l'amitié... Bref toutes les émotions possibles. Beaucoup d'événements lui ont donnés des échardes mais, grâce à...