Chapitre 7

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Une fois revenus à la villa, il faisait noir comme chez le loup. Damian n'était toujours pas revenu de sa poursuite. Tous étaient épuisés de la journée, moi aussi d'ailleurs. Mais malgré ça, je dû repartir pour aller commencer ma surveillance plus tôt parce qu'il y avait une chance que les ennemis savaient qu'ils aient une attaque d'ici les prochains jours. Je me suis habillée en civil avec mon manteau bleu marin puis je partis en douce lorsque toute l'équipe dormait, afin qu'il n'y aille aucun témoin. Même avec nos propres alliés, il faut toujours être sur nos gardes.

Je me rendis près de l'emplacement demandé. Je traversa les petits villages où il y avait juste de la circulation de garde. Je remarqua que chaque troupeaux de soldats français se constituait de trois hommes seulement armés d'un mousquet, d'une épée et de deux gros bonhomme armés d'une grande hache et d'une armure qui me sembla assez solide pour presque amortir un coup de canon. Il devait en avoir au moins une dizaine de ces groupes dans chaque coin de ces petites bourgades.

Le soleil levant, ce fut le temps pour moi d'aller étudier la composition de la base. Je me suis aperçue que beaucoup d'arbres étaient à l'entour du camp. Donc, j'ai commencé à en grimper un pour avoir une vue aérienne. Rendue en haut, je remarqua que je ne pouvais plus continuer mon chemin. Quelqu'un était déjà sur une branche solide en train d'écrire dans son carnet. Ça semblait être un homme, un homme pas très bien vêtu pour être sur terre. Il ressemblait à un marin, mais je ne pouvais guère dire que s'en était un. Il avait un grand chapeau qui semblait avoir appartenu à un mousquetaire, ainsi qu'une cape sombre à moitié déchirée. Il possédait de plus une armure que je n'avais jamais vu auparavant.

D'un coup j'entendis un craquement de la branche qui me soutenait

 - Hey merde, chuchotis-je.

Je vu l'homme se tourner vers moi. Une chance! J'eu le temps de descendre et je me suis mise complètement à l'opposé d'où j'étais. Puis l'ombre de l'inconnu s'approcha tranquillement jusqu'en à disparaître. Après quelques instants, je remonta voir si l'homme s'y trouvait toujours. Puis j'entendis des cris de garde.

 - Ils sont là, ils ont pris la carte, ils nous attaquent! cria un garde...

 - Regardez en haut! Regarder là! cria un autre...

Je me jeta du haut de l'arbre, à la suite qu'ils m'aillent repérés. Avec mon agilité, je pu amortir ma chute. Je me suis mise à courir et je revue le même homme qui courait derrière moi. Il reprit la même vitesse que j'avais atteinte, il me fit un clin d'oeil et l'être au chapeau de mousquetaire parti vers la gauche. Une seule question se forma dans ma tête pendant ma course :

 - Qui peut bien être cet homme?

Une vie à la Molson [Des pirates de la piraterie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant