Chapitre 26 : Le bal de l'automne.

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A quelques minutes du début du bal de l'automne, Bonnie était venue aider Anastasia à se préparer. Et tandis que la sorcière bouclait les cheveux dorés de la Grande Duchesse, cette dernière, elle, observait avec attention la robe qu'elle porterait ce soir et qui l'attendait accrocher par un cintre contre un grand miroir à pied. Anastasia se souvint alors de la première et dernière fois où elle l'avait enfilée.

♣ Flashback ♣

Saint-Pétersbourg, Russie, 18 Juin 1918.

En cette douce soirée de printemps, tout le monde s'agitait au sein du Palais Alexandre, la demeure du couple impérial de Russie. En effet, le Tsar Nicolas II et son épouse Alexandra avait organisé une grande réception à l'occasion du 17ème anniversaire de la dernière de leur fille, la Grande Duchesse Anastasia.
Au deuxième étage de l'aile Est de l'imposante bâtisse, la jolie blonde peaufinait les derniers détails de sa tenue, devant le grand miroir à pied de la chambre qu'elle partageait avec sa sœur cadette Maria. C'était une large pièce aux murs recouvert de papier peint écrue dont les motifs de plumes de couleurs rose et taupe poudré, donnaient l'impression qu'elles flottaient à travers la salle. La chambre des deux duchesses était décorée avec gout et élégance et leurs deux grands lits en fer forgé étaient recouverts de tissu en soie blanche. Amatrice d'art, la plus jeune des Romanov avait fait accrocher au dessus de son lit, la peinture d'un paysage hivernal qu'elle appréciait tout particulièrement.
Au pied d'Anastasia, ses deux chiens loup tchécoslovaque au pelage gris regardaient avec admiration leur maîtresse qui réajustait ses cheveux bouclés.
C'est alors qu'elle perçu dans le reflet de la glace, la silhouette élancée de sa mère. Alexandra était une femme rayonnante de taille moyenne, au teint porcelaine et aux longs cheveux dorés, coiffé ce soir là en un chignon parfait. Elle portait un somptueux fourreau noir resserré à la taille, crée spécialement pour elle par un grand couturier français. L'impératrice ne pu s'empêcher de sourire lorsqu'elle découvrit la jeune femme qui se tenait devant elle.

 L'impératrice ne pu s'empêcher de sourire lorsqu'elle découvrit la jeune femme qui se tenait devant elle

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- Waouh schön, déclara Alix en allemand sa langue natale. Tu es absolument divine ma chérie, avoua-t-elle émerveillée en passant ses doigts dans les boucles d'or d'Ana.
- Merci, sourit la jeune fille en se retournant pour faire face à sa mère.
- Ma petite fille est entrain de devenir une splendide jeune femme, poursuit-elle émue.
- Oh maman arrête, ne pleure pas, ce n'est pas le moment, tu vas faire couler ton maquillage. S'il te plait, la suppliât-elle d'un sourire.

 S'il te plait, la suppliât-elle d'un sourire

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