Un futur ensemble - PNL / Ademo & NOS [EN PAUSE]

Chapitre 1

« Pour leur bonheur, qu'est-c'que j'pourrais pas te faire. Faudra pas m'en vouloir, j'les aime plus qu'la Terre. » N.O.S

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Le dimanche était un jour important chez les Andrieu. C'était le seul jour où la famille entière pouvait être réunie, au grand bonheur de Sarah. La jeune femme d'une trentaine d'année s'activait en cuisine, oscillant entre le four où elle vérifiait la cuisson des lasagnes et l'évier pour finir de faire la vaisselle.

« Yanis, Merwan, est-ce que la table est prête ? cria doucement Sarah à l'intention de ses deux fils.

- J'sais pas, grommela Yanis depuis le canapé, sur son téléphone.

- Oui maman ! » lui répondit Merwan, il finit de poser les verres sur la table, arrangea quelques couverts avant de rejoindre sa mère dans la cuisine. Le jeune brun passa ses bras autour d'elle et il posa sa tête contre son épaule, très proche de sa maman.

Un sourire tendre étira les belles lèvres pulpeuses de Sarah. Elle tourna la tête et embrassa doucement les cheveux de son dernier fils, profitant de ce moment de douceur avec lui. Cependant, ce moment ne dura pas bien longtemps car une tempête brune, répondant au doux nom de Amira, rentra en furie dans la cuisine.

« Maman ! s'exclama la petite brune de deux ans.

- Ne crie pas Amira, répondit Sarah en se tournant vers elle. Merwan se détacha de sa mère et il regarda sa petite sœur avec interrogation, se demandant ce qu'elle avait -encore-.

- Z'ai faim, dit-elle en posant ses petits poings sur ses hanches, mimant la position que prenait leur mère pour se faire entendre lors de petites disputes familiales.

- Amira... soupira la brune qui retenait un sourire, amusée par la position que prenait sa fille. Tes frères ne vont plus tarder.

- Mais oui mais z'ai faim... Amira frotta son propre ventre en regardant sa mère, pour lui signifier qu'elle avait vraiment faim.

- Bon. Sarah se tourna et elle fouilla dans le placard à « cochonneries ». Elle en sortit un paquet de chips, l'ouvrit et en mit quelques-unes dans un bol en plastique. Elle tendit le bol à sa fille ensuite. Tiens ma douce, mais seulement ça d'accord ?

- Vi ! Mici maman, sourit Amira en récupérant le petit bol. Elle s'éclipsa ensuite.

- De rien chérie. » rit doucement Sarah. Elle était folle de sa petite dernière, la seule fille dans cette famille majoritairement masculine !

La sonnerie du four coupa Sarah dans ses pensées. Elle se pencha et l'ouvrit pour vérifier la cuisson des lasagnes. « Parfait » pensa la brune avant d'éteindre le four. Au même moment, quelqu'un toqua à la porte d'entrée. Sarah s'essuya les mains sur un torchon puis elle sortit de la cuisine, traversa le salon et alla ouvrir la porte.

« Salut m'man, dit l'homme se trouvant devant la porte.

- Coucou, sourit tendrement Sarah. Elle embrassa la joue de celui qu'elle considérait comme son fils, Nabil, même s'il n'avait pas de lien de sang. Ça va ?

- Ça va et toi ? Nabil caressa son dos et il rentra dans la maison. Il sourit en regardant longuement l'intérieur, qu'il connaissait par cœur. Il n'avait pas grandi ici, mais c'était tout comme.

- Comme d'habitude, lui répondit sa belle-mère. »

Sarah sourit et l'emmena dans le salon. Merwan et Amira les rejoignirent rapidement pour saluer leur frère. Nabil offrit un câlin tendre à son petit frère et il prit Amira dans ses bras, elle ne perdit pas un instant pour se blottir contre lui. Il s'installa sur un canapé, à côté de son autre frère, Yanis. Ils discutèrent tous ensembles, Merwan lui raconta ce qu'il faisait à l'école, Amira lui montra fièrement qu'elle savait maintenant compter jusqu'à cinq et Yanis essaya de placer quelques phrases, ce qui fut difficile car sa sœur était du genre... Inépuisable.

Sarah était restée en rentrait, elle observait ses enfants discuter, glousser et rire ensemble. Un sourire plein d'amour naquît sur ses lèvres, cela lui procurait toujours beaucoup d'émotions quand elle voyait ses enfants ainsi. Elle était heureuse. Heureuse de la vie qu'elle avait construite, malgré les moments difficiles. Ce sentiment s'accentua lorsqu'elle sentit deux bras chauds et épais entourer sa taille et un torse fort s'appuyer contre son dos.

« A quoi tu penses ? » murmura une voix grave à son oreille.

Un frisson traversa la colonne vertébrale de Sarah et elle se laissa aller contre le torse de l'homme qui partageait sa vie depuis une vingtaine d'année maintenant.

« A notre famille, lui répondit la brune sur le même ton. Elle posa ses mains sur les siennes et entrelaça leurs doigts sur son ventre.

- En bien j'espère ? s'assura René avant de parsemer le cou de sa femme de baisers tendres.

- Bien sûr ! Sarah rit doucement, elle soupira de plaisir sous les attentions de son homme. Bien sûr que oui...

- Bon, tant mieux alors. » sourit son mari. Il resserra ses bras autour d'elle et observa sa famille d'un regard protecteur.

Il ne manquait plus que leur fils aîné, Tarik, et la famille serait au complet.