Un futur ensemble - PNL / Ademo & NOS [EN PAUSE]

Chapitre 25

« J'essaie de m'adoucir, mais l'humain me rend noir » N.O.S

•

Hélène se reposait dans son lit, sur son téléphone. Karl venait de partir chez Yanis. La blonde espérait que tout se passe bien pour son frère et qu'il tente quelque chose. De toute façon, elle était convaincue que Karl ne laissait pas indiffèrent le jeune Andrieu. D'ailleurs, en parlant d'Andrieu, elle se mit à penser au sien. Oui, le sien. Ça lui faisait toujours bizarre de penser ainsi, mais c'était bien le cas.

Lundi, après sa journée avec son chéri, il l'avait ramené chez elle. Puis, Hélène lui proposa de l'accompagner mercredi matin à sa séance de rééducation, cette fois-ci avec la psychomotricienne. Nabil s'était empressé d'accepter, il aimait partager ces moments avec elle. Ils lui permettaient d'en apprendre plus sur elle et sur son handicap.

A cette séance, Hélène et la psychomotricienne travaillèrent sur les ressentis corporels de la blonde, au niveau de ses jambes. Elle informa le rappeur que dans le cas de paraplégie comme Hélène, les sensations pouvaient être largement diminuées, ou même modifiées. Ainsi, elle les travaillait en séance afin de les maintenir et, au mieux, de les retrouver.

Après la séance, ils se rendirent chez Nabil pour passer la journée ensemble et profiter l'un de l'autre. Puis, le soir, Hélène appela son père pour lui demander si elle pouvait dormir chez une de ses amies. Après quelques négociations, elle réussit à obtenir l'autorisation de son père. La jeune femme avait laissé quelques affaires chez son copain, afin de toujours être prête à dormir chez lui.

Ensuite, au cours de la semaine, ils échangèrent des messages pour prendre des nouvelles.

Hélène aimait beaucoup passer du temps avec Nabil, elle se sentait écoutée, comprise. En plus, même par message, il arrivait à la faire rire. D'ailleurs, il fallait qu'elle soit plus discrète, car ses parents lui avaient déjà demandé avec qui elle parlait pour rire ainsi. La blonde inventa alors que c'était son amie qui lui faisait des blagues.

Elle espérait que ses parents ne se doutent de rien, ce n'était pas encore le moment de leur parler de son couple, enfin notamment à son père. Sa mère ne lui dirait sûrement rien, elle serait même pressée de rencontrer Nabil.

Hélène fut tirée de ses pensées par des coups contre sa porte.

« Oui ?

- Je peux rentrer, ma douce ? lui demanda sa mère.

- Bien sûr ! »

La porte s'ouvrit doucement et Charline rentra dans la chambre. Elle rejoignit sa fille et s'assit à côté d'elle sur son lit.

« Comment tu te sens ?

- Très bien, sourit sa fille. En fait, elle ne s'était jamais sentie aussi bien. Être avec Nabil lui apportait une bouffée d'oxygène. Lorsqu'elle était avec lui, elle avait l'impression que sa vie ne se résumait plus à son handicap. Elle se sentait vivre toute entière.