Chapitre 30

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« J'attends le coeur ouvert, pour sentiments en retard » N

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« J'attends le coeur ouvert, pour sentiments en retard » N.O.S

Après leur soirée, Nabil déposa son frère et Karl chez le plus jeune avant de repartir avec Hélène.

« Tu restes dormir ? proposa Yanis en regardant son ami.

- Non, je ne veux pas déranger, je vais rentrer.

- Vas-y, tu déranges aps tu sais, rajouta le brun. Il semblait avoir vraiment envie que Karl reste avec lui.

- Je passe déjà la moitié de la semaine chez toi... Pourquoi tu tiens tant à ce que je reste ? demanda le blond, un petit sourire aux coins des lèvres.

- Parce que, Yanis haussa les épaules. Une légère rougeur s'installa sur ses joues et il détourna la tête, légèrement gêné. Le brun ne savait pas vraiment pourquoi, mais il voulait que ce moment avec Karl ne s'arrête jamais. Karl était la seule personne qu'il pouvait autant supporter. D'habitude, ses amis le fatiguaient rapidement, même s'il les appréciait.

- Parce que quoi ? l'allemand attrapa le poignet de Yanis et il l'attira contre lui. Il se pencha et lui vola un baiser, ce qui fit grogner le plus jeune.

- Karl, si on nous voit... le menaça le brun, d'une voix inquiète, le visage un peu crispé. Il n'était pas prêt à être pris en flagrant délit d'embrasser un homme. Il ne savait pas encore si c'était une chose bien, ou non.

- On ne nous verra pas, il fait nuit noire. » souffla le plus âgé. En effet, à minuit passé, la lune brillait dans le ciel couleur encre, où on ne pouvait même pas discerner quelconques étoiles à cause de la pollution de la capitale. De plus, le seul lampadaire se trouvant près de la maison des parents ne fonctionnait pas. Ils étaient seuls, invisibles aux yeux d'un potentiel passant ou des habitants de la maison.

Yanis lança quelques regards autour d'eux. Effectivement, lui-même ne voyait rien, alors personne ne risquait de les voir. Il sentit Karl le tirer encore un peu plus à lui, il se laissa faire et rencontra le torse musclé de son ami. Sentir son corps contre le sien le détendit, sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Karl avait ce pouvoir de l'apaiser, sans même parler. Yanis se trouvait si en confiance avec lui qu'il n'hésitait pas à lui confier ses angoisses, ce qui fit de Karl la seule personne à en être au courant sur cette terre. En effet, Yanis ne voulait pas en parler avec sa mère, qui serait capable d'en faire tout un monde pour trois fois rien et de s'occuper de lui à l'extrême, ce qui l'agacerait plus qu'autre chose. Ensuite, ne parlons même pas de son père. Il voulait le rendre fier de lui, et comment un père pourrait-il être fier d'un fils ayant des insécurités ? Il fallait qu'il soit fort, aussi fort que Tarik. Sauf qu'il ne savait pas que c'était en partie cette façon de penser qui avait tant abîmé son aîné. Tarik garda tellement de choses pour lui, qu'il se construit une carapace quasiment impénétrable.

Un futur ensemble - PNL / Ademo & NOS [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant