Un futur ensemble - PNL / Ademo & NOS [EN PAUSE]

Chapitre 31

« Mon coeur ne sera pas toujours vide » N.O.S

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Le lendemain, samedi, ce fut la sonnerie plutôt douce du réveil qui tira Karl de son sommeil. Par peur que toute la maison l'entende, il se dépêcha de se redresser et de l'éteindre. A cette heure-ci, en plein week-end, l'allemand doutait que la famille Andrieu soit réveillée. Même Amira.

Karl reposa son téléphone sur la table de chevet et il se rallongea quelques instants sous les draps, pour se réveiller correctement. Heureusement pour lui, il était du matin. Il n'avait aucun mal à se lever tôt et à être en forme, notamment après un bon café. Reste de sa jeunesse, où il voulait passer le moins de temps possible chez lui pour ne pas subir l'homophobie de son père. Alors, le week-end, il partait dès 8 heures du matin pour aller traîner, faire du sport, ou squatter chez ses quelques amis, notamment Jules, qu'il connaissait depuis longtemps maintenant. En fait, contrairement à ce qu'il avait dit à Yanis, il connaissait Jules depuis le lycée, donc presque huit ans. Karl avait résumé ça en le présentant comme un ami de musculation, ce qui n'était pas faux puisqu'ils s'étaient rencontrés à la salle de sport de leur lycée. Cependant, l'allemand ne savait pas trop pourquoi il n'avait pas expliqué ça à Yanis. Enfin, en même temps, il avait été pris de court par sa question. Et par sa jalousie. Mais, au fond de lui, cela lui faisait quelque chose que Yanis se montre jaloux. Ce n'était pas anodin.

Yanis se trouvait allongé près de lui, encore endormi, malgré la sonnerie du réveil. Il fallait bien plus que ça pour réveiller le jeune Andrieu. Karl bougea légèrement pour s'allonger sur le dos et cela suffit pour que Yanis migre contre son torse. Il cala sa joue sur ses pectoraux et passa son bras autour de son ventre. « Un koala accroché à sa branche », pensa Karl, un sourire aux lèvres. Le blond glissa sa main sur son dos et il lui caressa du bout des doigts. Il profita de ce petit câlin matinal, empreint de douceur. Karl ne se lasserait jamais de ce genre de réveil, avec Yanis.

Après quelques minutes, Karl glissa sa main sur l'épaule de son ami, avant de le secouer doucement.

« Yanis, debout, c'est l'heure... souffla le blond. Il se retint de glousser en voyant le plus jeune grimacer, grogner, grommeler de ce réveil trop précoce à son goût.

- Déjà... se plaignit Yanis, qui aurait bien dormi plus longtemps.

- Oui, déjà, sourit Karl. Il se redressa légèrement et déposa un baiser dans les cheveux de son brun. Petit koala.

- Koala ? Qu'est-ce tu dis encore... grogna Yanis, qui ne se rendait pas compte qu'il se trouvait blottit contre Karl.

- Bah... T'es pas allongé contre l'oreiller, tu sais, commenta le blond.

- Ben si, tu veux que je sois contre quoi ?

- Contre... moi, en fait.

- N'importe quoi... Yanis ouvrit lentement les yeux et il redressa la tête. Sa vision s'habitua peu à peu à l'obscurité ambiante, mais pas totale, grâce aux rayons de soleil filtrant à travers les volets. Ainsi, il remarqua que Karl se trouvait en-dessous de lui et qu'effectivement, il était allongé contre lui. Oh... Merde, scuse, grommela le brun, gêné, tout en se redressant un peu précipitamment.