Chapitre 18

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« J'récolte ce que je saigne, que le bonheur te prenne » N

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« J'récolte ce que je saigne, que le bonheur te prenne » N.O.S

Une grosse semaine passa et le mois de mai débuta enfin, apportant avec lui un temps doux et agréable. Pendant cette semaine, Hélène et Nabil échangèrent quelques messages. C'était souvent Nabil qui initiait le premier message d'ailleurs, à la surprise de la jeune femme qui n'aurait pas pensé ça. Hélène était toujours un peu gênée de lui parler, elle avait l'impression de le déranger. Leurs discussions restèrent assez banales, Nabil lui demandait surtout comment elle allait, l'avancée de ses séances de rééducations... Rien de bien fou, mais c'était déjà énorme aux yeux d'Hélène.

En plus de ça, Hélène fut ravie de voir que PNL a annoncé sa future collection d'habits, et de vrais habits, pas de la merch. Hélène avait dû s'inscrire sur le site, mettre son adresse mail et son adresse de résidence, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Elle n'avait pas osé demander à Nabil pourquoi il fallait mettre son adresse, ne voulant pas paraître indiscrète, même si la curiosité la piquait.

Ensuite, elle avait redonné un cours d'équitation à Andréa, la femme de Tarik. Cependant, cette fois-ci, Nabil n'avait pas pu venir. Hélène fut un peu triste de ne pas revoir le rappeur, mais cela lui avait permis de se concentrer totalement à Andréa. De plus, Tarik n'était pas resté, soi-disant l'odeur le rendait nauséeux et il avait des choses à faire avec Nabil. Hélène s'était sentit honorée que Tarik ait assez confiance en elle pour lui confier totalement sa femme. Andréa avait quand même eu quelques consignes à respecter, comme lui envoyer un message juste avant qu'elle ne monte et juste après qu'elle soit descendue, afin de rassurer son mari.

Heureusement, tout s'était très bien passé et Andréa se montrait de plus en plus à l'aise en selle. Hélène la trouvait vraiment douée et elle ne manquait pas de lui dire, ce qui avait ravi l'espagnole. Andréa avait passé un bon moment avec la jument, elle avait monté la même que la première fois, Toga. Elle avait eu beaucoup de mal à la quitter ensuite. Andréa et la jument commençaient à nouer une relation de cheval-cavalière. D'ailleurs, Andréa lui avait demandé combien ça coûtait d'acheter un cheval, de s'en occuper... Hélène répondit à ses questions, mais elle la freina doucement sur ses envies. C'était normal de rêver d'avoir son propre cheval, surtout lorsqu'on avait les moyens comme Andréa, enfin Tarik. Hélène lui dit qu'elle pouvait garder cette idée, bien sûr, mais qu'il vaudrait mieux qu'elle attende encore un peu.

Hélène et Andréa s'étaient rapprochées grâce à cette matinée entre filles, elles avaient bien discuté, et pas forcément que d'équitation. Andréa avait d'ailleurs évoqué l'idée d'une journée shopping, rien qu'eux deux. Hélène s'était empressée d'accepter, heureuse d'avoir une amie avec qui partager ce moment. Les deux femmes se tiendraient au courant pour trouver une date et ainsi s'organiser cette sortie.

Pendant cette matinée, Hélène avait rapidement vu Icham et ça s'était bien mieux passé que la dernière fois. Elle n'avait pas fondu en larmes et avait pu lui donner quelques caresses avant de retourner au près d'Andréa. Elle avait aussi discuté avec Charles, qui travaillait ce jour-là. Ils ne s'étaient pas revus depuis leur soirée au restaurant. D'ailleurs, Charles lui demanda qui était l'homme qui l'avait raccompagné chez elle. Hélène fut surprise de sa question, ne s'y attendant pas. Elle mentit en disant que Nabil était un ami, ce qui était quand même un peu vrai, non ? Donc... ce n'était pas vraiment un mensonge. Hélène détestait mentir. Bref, Charles l'avait invité à manger chez lui la semaine suivante. Hélène n'avait ni accepté ni refusé, ne sachant pas vraiment si elle irait ou pas.

Un futur ensemble - PNL / Ademo & NOS [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant