Un futur ensemble - PNL / Ademo & NOS [EN PAUSE]

Chapitre 8

« J'rêve toujours de cette maison sur la mer»
Ademo

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Après avoir récupéré les clefs de la villa, gentiment données par une dame assez âgée arrivée un peu après eux, le couple installa ses affaires. Andréa posa sa valise dans le salon et fit le tour de la jolie petite maison. Une belle cuisine aux couleurs chaudes s'ouvrait sur un salon grand et lumineux, où des canapés en cuir faisaient face à un home cinéma. L'ancien et le neuf se mélangeaient agréablement pour donner un intérieur chaleureux.

Andréa monta à l'étage afin de voir la chambre qui allait les accueillir pendant plusieurs jours. Celle-ci était plutôt spacieuse, mais sa taille n'avait rien à envier à celle qu'ils avaient sur Paris. Les murs étaient d'un joli taupe et crème. Contre le mur du fond se trouvait un grand lit aux couvertures blanches, avec un couvre lit à fleurs et une grande fenêtre éclairait agréablement la pièce.

La jeune espagnole frémit lorsqu'elle sentit deux mains chaudes se poser sur ses hanches et les serrer doucement. Le souffle chaud de son mari caressa son cou avant que sa bouche n'y dépose quelques baisers sonores, cela lui procura des sensations plus qu'agréables dans son ventre.

« Alors, tu aimes ? murmura Tarik dans son dos.

- J'adore, sourit Andréa avant de s'appuyer contre son torse musclé. Merci Tarik... Je pensais vraiment pas qu'on viendrait en weekend ici. T'es adorable.

- Wesh, j'suis pas adorable, grogna l'algérien. Il mordit doucement son cou pour se venger, ce qui arracha un petit couinement à Andréa.

- Tariiik ! gloussa ensuite la brune. Elle secoua la tête pour s'arracher des dents de son chéri et se décala sur le côté. T'es chiant, je vais avoir une marque... se plaignit Andréa en passant sa main à l'endroit de la morsure, où on pouvait déjà voir une petite trace rouge.

- Et ? demanda Tarik, ne voyant absolument pas le problème.

- On est plus des ados, t'exagères... Ca fait pas sérieux.

- C'est bon, ça va partir dans deux jours, soupira le brun, agacé par ses reproches.

- Oui mais...

- Stop. J'ai pas envie qu'on se prenne la tête maintenant, okey ? la coupa sèchement Tarik. On part dans dix minutes, prépares toi et tu me rejoins en bas quand t'es prête. » L'algérien n'attendit pas de réponse de sa part et il descendit avant de sortir pour fumer.

Andréa se mordit la lèvre en le voyant faire. Elle secoua la tête et remarqua leurs valises devant la porte de la chambre. Tarik avait dû les monter lorsqu'il était venu la rejoindre. La jeune femme récupéra la sienne et la coucha sur le sol pour l'ouvrir. Elle fouilla dans ses affaires et sortit un autre haut, elle avait trop chaud dans son pull en maille. Andréa en choisit un noir, à bretelle, avec de la dentelle sur le léger décolleté. Son mari adorait la dentelle, donc elle savait que cela le ferait sourire de la voir avec ce haut.