Chapitre 16

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« Tu m'fascines, tu m'rends stupide, ça m'abîme » Ademo

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« Tu m'fascines, tu m'rends stupide, ça m'abîme » Ademo

Le dimanche matin, Andréa se réveilla seule dans le grand lit double. Cependant, cela ne l'étonna pas. Tous les dimanches, son mari partait faire du sport toute la matinée dans un parc. Il courait, faisait des pompes, des tractions... Et sûrement d'autres choses qu'Andréa ne saurait dire.

La brune profita de ce moment tranquille pour rêvasser dans leur lit, elle se glissa sous les draps et s'allongea à la place de Tarik afin de profiter de son odeur encore présente. Elle y resta une petite quinzaine de minutes avant d'être dérangée par la sonnerie de son téléphone. Andréa soupira, elle emmargea des draps en se redressant sur son coude et attrapa son téléphone posé sur sa table de nuit. Elle regarda ses messages.

De Mamá :
« Hola mi hija, toujours bon pour ce midi ? »

A Mamá :
« Hola Mamá, oui c'est toujours bon ! Tu nous as préparé quoi de bon à manger ce midi ? »

De Mamá :
« Perfecto. De la paëlla, ça fait longtemps »

Andréa grimaça, elle n'avait pas la même notion de « longtemps » que sa mère. Et la brune entendait déjà son mari râler qu'ils mangeraient encore de la paëlla.

Andréa reposa son téléphone ensuite, elle se leva doucement du lit et enfila son gilet de maison avant de descendre. Elle partit dans la cuisine et se fit chauffer son petit-déjeuner, déjà prêt. Tarik avait pris pour habitude de lui préparer s'il se levait avant elle. Andréa attendait devant le micro-onde que son thé finisse de chauffer lorsqu'un papier jaune attira son regard sur le frigo. Elle leva un sourcil et s'en approcha, c'était un post-it avec un petit mot écrit dessus. Andréa reconnu facilement l'écriture de son mari et elle lut le mot : « t'es belle quand tu dors ».

Le cœur d'Andréa fit un looping dans sa poitrine à ses mots, elle sourit tendrement, touchée par cette petite attention venant de Tarik. Après 5 ans, il trouvait toujours le moyen de la surprendre. Le rappeur se disait peu romantique ou attentionné, mais ce n'était absolument pas le cas. Du moins, avec elle. Car elle savait qu'il n'avait pas fait un pour cent de ce qu'il faisait pour elle à ses précédentes conquêtes. Il l'aimait elle. Et lorsque Tarik aimait, il aimait tout entier. Il était toujours présent pour elle, peu importe le moment, et il faisait des efforts incroyables pour la rendre heureuse. Andréa aimait son mari, plus que tout au monde, et il lui rendait au centuple...

Andréa retira doucement le post-it pour ne pas l'abîmer et elle en récupéra un vierge sur son bloc (il lui servait normalement à écrire sa liste de course). Elle écrivit un mot pour répondre à son homme et le colla sur le frigo. Depuis son cours d'équitation, la jeune femme se sentait bien mieux. Ça lui avait permis de prendre l'air, de penser à autre chose, de s'amuser... Et cela se ressentait sur son couple. Depuis jeudi, elle et Tarik ne s'étaient pas disputés ou pris la tête. Andréa étant de meilleure humeur, allant jusqu'à taquiner son mari. Et celui-ci s'était montré parfaitement à l'écoute de sa femme, respectant ses envies. Andréa se sentait bien. Mais elle gardait dans un petit coin de sa tête, tout au fond, qu'il faudrait quand même qu'elle s'explique avec Tarik. Elle ne pouvait pas le laisser dans une incompréhension plus longtemps, elle lui était déjà redevable d'avoir pris sur lui pour attendre qu'elle se sente prête à parler. Et elle était prête. Il fallait qu'elle lui dise tout ce qu'elle avait sur le cœur pour avancer.

Un futur ensemble - PNL / Ademo & NOS [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant