34. Ψ Life ending Ψ

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Jack : J'ai Gabbie et Lavender. Iris, on vient de faire une connerie.

Moi : Je sais. On n'aurait jamais dû faire ça.

Il s'avança vers moi et me donna un second baiser. Je répondis mais ne compris pas son acte.

Moi : Jack, tu as une famille.

Jack : Désolé, je ne sais plus ce que je fais.

Moi : Ne t'inquiète pas.

Il me prit par la main et on fit encore quelques photos avant d'arriver à notre point de départ qui était près de l'endroit où l'on avait acheté l'appareil photo jetable. On avait épuisé les cent photos qu'il contenait. On s'empressa de demander à les faire développer pour les avoir en souvenir. Je glissai discrètement la photo du photomaton dans ma coque. Après avoir enfin fini cette soirée de folie. On rentra tranquillement à l'hôpital. Il était 8h. Quand on arriva à l'hôpital personne n'avait remarquer mon absence. Je m'installai de nouveau dans mon lit en compagnie de Jack qui était près de moi assis sur un canapé. On observa toutes les photos qu'on avait prise.

Jack : J'ai l'impression qu'on est tellement proche qu'on pourrait croire qu'on est ensemble.

Moi : J'ai aussi cette impression.

Jack : Tu n'es pas la fille que j'ai connue avant cet accident. Elle était brisée par la vie. Toi, tu es rayonnante et insouciante, c'est ce que j'ai aimé la première fois que je t'avais vu mais avec le temps tout ça a disparu.

Moi : Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai autant changé mais j'ai aimé être avec toi.

Il se leva et pressa une nouvelle fois ses lèvres contre les miennes à ma grande surprise. Je répondis à son baiser. Il était tendre et doux avec moi. Je ne savais pas ce qu'on faisait mais je sentis qu'il intensifia le baiser et je le laissai faire. Il passa sa main sous mon t-shirt et moi je passai ma main dans ses cheveux. Il descendit et déposa quelques baisers dans mon cou. Il allait continuer mais je l'arrêtai et le pris dans mes bras. Je le serrais fort comme-ci jamais je ne le laisserai partir mais je devais il avait une famille et je ne voulais pas encore détruire sa vie. Mes jambes étaient enroulées autour de ses hanches. Sa tête enfuie dans mon cou et j'avais ma tête dans son cou aussi. On finit par se séparer.

Jack : J'ai merdé.

Moi : Oui...

Il me lança un regard.

Moi : Mais je t'ai stoppé. Tout ira bien, on ne doit plus jamais se retrouver dans ce genre de situation.

Jack : On est d'accord. On trie les photos.

Il me sourit et je l'aidai à choisir. Il y en avait plein. Après quelques minutes de tri, on commença à parler de nouveaux.

Moi : Tu devrais y aller. Ils vont se demander où tu es quand ils vont se réveiller.

Jack : Il est encore tôt.

Je jetai un coup d'œil à mon téléphone et vis qu'il était 9h40. On n'a vraiment pas vu le temps passé.

Moi : Jack, il est 9h40.

Il sursauta à l'entente de l'heure et se précipita hors de ma chambre. Je ne fis que rire et le laisser partir. Quelques heures plus tard, je vis débarquer les garçons et les filles au complet dans ma chambre. Daniel se mit près de moi et m'embrassa. Je ne savais plus quoi penser.

Moi : Alors ce concert ?

Jonah : Bien, je me suis amusé.

Corbyn : On était un peu plus vivant que d'habitude vu que tu viens de réapparaître dans nos vies.

Je fis un sourire forcé puis, on entendit la sonnerie d'un téléphone. À l'entente de celle-ci, mon cœur commença à palpiter de plus en plus fort. Cette voix, cette chanson, ce soir-là.

I heard your siren's call
It was beautiful
I am drowning
But, please don't save me

Sa voix résonna dans ma tête. Je fus submergé par tous les souvenirs qui me percutèrent de plein fouet comme cette voiture ce jour-là. Je fis une crise de panique. Tout le monde autour de moi ne comprenait pas. Mon torse se souleva. Je bougeai dans tous les sens. Les médecins arrivaient. J'avais pu les entendre dire.

??? : Elle convulse. On doit se dépêcher.

Mon corps ne cessa de bouger, mes souvenirs revenaient un par un me brisant les uns après les uns. J'avais l'impression qu'on me fracassait la tête à répétition contre un mur. J'encaissai les coups. Mon corps montait et descendait toujours à répétition les médecins faisaient de leur mieux puis j'entendis la voix brisée de Daniel. Il cria « Je suis désolé ». Ses paroles m'arrachèrent tous le poids qui pesait sur mes épaules. Mon corps descendit et ne bougea plus puis le bip tant attendu fit son apparition. Mon cœur cessa de battre comme celui de ma mère. Ce bip tant dévastateur. J'aurai voulu faire autrement, j'aurai voulu pouvoir lutter mais rien ne me retenait. 

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