Moi : Désolé, je préfère partir il mérite mieux que moi, mieux que tout ça. Je lui ai déjà fait beaucoup trop de mal. Je suis vraiment désolé dites-lui que je ne l'aime pas que tout ce que j'ai dit été un mensonge, que je suis un mensonge. Il aura mal mais il trouvera mieux.
La porte de la cuisine s'ouvrit en grand derrière moi et claqua le mur ce qui me fit sursauter. Ils me lancèrent un regard désolé. Je compris immédiatement. Je tournai la tête et il était là près de moi. Les larmes aux yeux. Je l'avais vu pleurer de nombreuse fois mais là. J'avais cette impression qu'il ne s'arrêterait jamais.
Daniel : Tu...
Il reprit sa respiration et je fis de même.
Moi : Famille parfaite, enfant parfait.
Daniel : Je t'aime.
Je fus surprise de l'entendre même s'il me l'avait dit de nombreuse fois. Ce « je t'aime » paraissait vital à sa survie. Est-ce que moi j'en avais besoin ? Est-ce que j'ai besoin qu'il me le dise ? Est-ce qu'il avait besoin que je lui dise que je l'aimais aussi ? Le silence régnait dans la maison. Seuls les pleurs de Daniel résonnaient dans la maison, puis il passa devant moi pour atteindre la porte d'entrée et partir. Mon instinct ou tout simplement mon amour pour lui prit le dessus et je l'arrêtai dans son élan, en l'attrapant par le bras. Il se retourna et la seule chose qui pouvait un tant soit peu exprimer mes sentiments étaient un baiser. Alors je me rapprochai de lui et l'embrassai. Il m'embrassa aussitôt en retour. On finit par se séparer.
Moi : Je t'aime.
J'essuyai simplement d'un revers de ma main les larmes qui coulaient sur ses joues. Son sourire réapparut.
Moi : Mais j'ai besoin de temps pour me recentrer sur moi.
Son sourire disparut de nouveau et il baissa la tête.
Moi : J'ai besoin de temps avec ma famille. La personne que j'aime et mon garçon.
Il leva la tête vers moi.
Moi : C'est-à-dire toi et Matis. Je veux qu'on prenne un peu de temps loin de tout. Tu viens de rentrer de tournée, tu es fatigué. Je viens de faire une fausse couche et Matis est désorienté avec tous les changements. On a besoin d'une pause psychologique et physique.
Il m'observa et m'embrassa simplement.
Daniel : Je suis d'accord. On part quand...
Mes lèvres s'étirèrent pour laisser apparaître un sourire soft et simple.
Moi : Quand tu es prêt.
On se retourna vers sa famille et ils étaient tous heureux de voir que j'avais pris la bonne décision.
Anna : Bonne décision.
Daniel : La meilleur décision.
Moi : Oh, la fierté je la sens d'ici Monsieur Seavey.
Daniel m'observa.
Daniel : L'amour je le sens d'ici Madame Seavey.
Moi : Sur de toi ?
Daniel : Oui même que je vais faire ça.
Je le regardai attentivement. Il mit un genou à terre et sortit un petit coffret. Il l'ouvrit révélant une bague. Je fis un pas en arrière prête à fuir en prenant mes jambes à mon cou. Il vit mon mouvement de recul mais tenta quand même la question.
Daniel : Veux-tu m'épouser ?
Mon cœur venait d'exploser après des années à finir séparer, à se détacher pour revenir. Toutes ses années où l'on a cru que notre amour n'aboutirait à rien. Aujourd'hui, à genoux, à mes pieds l'homme qui depuis le début ne m'appartenait pas voudrait que je devienne sienne pour la vie. Ma mère aurait surement souri à la façon dont il venait de le faire. Je savais pertinemment qu'elle n'avait jamais rencontré Daniel et qu'elle avait toujours cru que je finirai ma vie aux côtés de Reece. Je me retrouvai là sans réel réponse à sa question. Tout le monde apparut par la porte d'entrée. Matis était dans les bras de Christi, et les autres nous regardaient. Daniel se trouvait toujours à mes pieds. Il n'avait pas été mon premier amour mais je pensais qu'il serait sincèrement le dernier. Il a fait battre mon cœur tant de fois. Il me la brisait autant je dirai mais aujourd'hui il restait la personne avec qui je voulais finir ma vie entière.
Moi : Oui, Daniel et je dirai toujours oui.
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Truth | WDW
FanfictionIl l'a brisée. Il l'a détruite. Elle veut recommencer une nouvelle vie loin de lui, loin de tout ça. Juste être-elle. Elle ne s'attendait pas à faire la connaissance de cinq garçons qui changerai sa vie, qui la verrai comme elle est réellement. Entr...