36. Ψ Something new Ψ

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Sandy : Oh, ma chérie tu sais, je suis une vielle femme qui je pense, a fait son temps mais je pourrai te dire que j'ai moi aussi tenté de fuir mes problèmes mais ils vont toujours te rattraper et te faire encore plus de mal. J'en ai vécu des choses et mon cœur pourra te dire que parfois, j'avais l'envie de tout abandonner mais j'ai continué de me battre et faire ce que j'aimai même si certains me disait que ce que je faisais étais mal, même si mes problèmes me submergeaient. J'aimerai te dire qu'ils se résoudront en deux en trois mouvements mais se serai faux. Il te faudra du temps pour te pardonner les choses que tu as faite et il te faudra aussi du temps pour pardonner les erreurs des autres mais il faudra aussi du temps pour que les autres te pardonne tes erreurs.

Je fixai l'horizon et avalai ses paroles. Elle avait entièrement raison.

Moi : Vous dites de belles choses qui m'atteignent mais la vie ne me sourit plus et j'ai cette envie de mourir qui grandit de jour en jour et me ronge. Il y a un an, je me suis lassée de vivre et j'ai laissé cette voiture m'écrasée. Aujourd'hui si on me demandait si je pouvais altérer les actes que j'avais accomplie. Je dirais oui car j'aimerai mourir et ne plus jamais me relever. La vie m'a quitté il y a bien longtemps.

Mon regard était vide et sans aucun remord. Les mots que je venais de dire était vrai et je le pensai réellement. Sandy, elle fut surprise par mes paroles qui semblait l'avoir déstabilisé.

Sandy : Je ne dirai pas que je comprends mais tes paroles sont pleine d'amertume et de tristesse mais aussi empli de désespoir. Je ne saurai pas quoi te dire à part que tant qu'on continue de faire des choix, on continue de vivre. Tu as fait des choix qui t'ont amené ici ce soir.

Je gardai mon regard fixé sur l'horizon. Tandis que le silence s'abattit sur le banc. Je décidai de lui parler de nouveau.

Moi : Vous êtes formidable et je pense que beaucoup de gens tiennent à vous. Je pense aussi que vous êtes venu ici faire quelque chose d'important et pas pour vous asseoir aux côtés d'une personne vide de sentiment. Alors un conseil partez et profitez de tous vos proches, avant qu'ils ne partent et que vous finissiez par partir vous aussi. Passez tout votre temps à faire le bien et ne laissez jamais personne vous faire du mal ou vous dire que vous n'en valez pas la peine car tout est faux. Vous vous êtes arrêté près d'une fille qui ne mérite que personne ne s'arrête. Vous lui avez dit des mots que personne n'a osé lui dire. Vous lui avez donné un peu d'espoir même si elle ne vous le montre pas.

Je la pris dans mes bras, retirai la veste qu'elle m'avait proposé et lui redonnai. Elle m'adressa un dernier sourire et rentra dans l'hôpital. Je me retrouvai de nouveau seul sur ce banc à essayer de respirer quand l'air était devenu toxique. Une personne s'assit enfin près de moi. Je sentis de loin le parfum de Jack. Je posai ma tête sur son épaule et le laissai me prendre dans ses bras. Il embrassa mon front.

Jack : Ma belle, je m'excuse.

Moi : Tu n'as pas à t'excuser. Je ne saurai pas dire si tu as menti ou si tu as dit la vérité mais j'aime ta présence à mes côtés quand rien ne va pas.

Il hocha la tête.

Moi : Alors j'ai un service à te demander. Je dois rentrer en urgence à New-York. Est-ce que tu pourrais t'en occuper et n'en parler à personne ?

Il fut sceptique au début mais finit pas accepter et me dit que dès demain je serai dans le jet pour New-York.

Jack : A la seule condition que je vienne avec toi.

Je relevai la tête vers lui.

Moi : D'accord.

Il se leva en direction de l'hôpital voyant que je ne le suivais pas. Il fit demi-tour.

Jack : On rentre à l'intérieur s'il te plaît. Il fait froid et tu dois te reposer si tu veux faire ce voyage.

Moi : J'ai plus de force.

Un sourire apparut sur son visage et il me porta en princesse jusqu'à ma chambre qui était vide. Il me déposa sur mon lit.

Jack : Je pars régler les derniers détails pour ta sortie. Demain matin, on part normalement de bon matin avec le jet. Il faut simplement que je les prévienne et demande l'autorisation à l'hôpital de te laisser partir.

Je fis un mouvement simple de la tête et me glissa sous la couverture de mon lit. J'étais épuisé par les événements. Jack embrassa mon front et sortit de ma chambre.

Le lendemain.

Je sentis une pression sur ma joue et ne compris pas puis je me levai et vit Jack à mes côtés.

Jack : Tu dois te lever. On part dans trente minutes.

Moi : D'accord.

Je me levai et allai en direction de la salle de bain. Je pris un bain rapide et remarquai quelques cicatrices de l'accident sur mon corps. Je m'habillai simplement vu qu'on allait prendre l'avion.

 Je m'habillai simplement vu qu'on allait prendre l'avion

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En entrant dans la chambre Jack m'attendait. Il était sur son téléphone. Je fis un signe pour lui faire comprendre qu'on pouvait y aller. Il se leva et on partit en direction de l'aéroport. On embraqua dans l'avion. Quelques heures plus tard, j'étais de retour sur le continent Américain. En arrivant, on prit un taxi.

Jack : On va où très précisément.

Je donnai l'adresse au taximan. Il commença donc sa route vers l'endroit en question.

Moi : Tu verras.

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