Meurtre

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Caleb

Anna fini son récit la gorge nouée, elle se redressa sur les coudes. J'aurais jamais penser que dans ça si jolie tête ce trouver des souvenir aussi sombre.

— Si tu savais comme je m'en veux,me susurrait-elle dans un hoquet de sanglot.

Je la serra encore plus fort dans mes bras. Je pouvais que la comprendre, moi même après le suicide de ma sœur je me sentais responsable de n'avoir rien vu. Cette phrase indélébile à l'ancre noir, signifie tellement de chose pour elle.

— Je t'interdit de t'en vouloir. Oui tu aurais pu l'éviter, oui tu aurais pu partir à pied. Mais c'était un accident, il et mort maintenant et je crois pas qu'il aurais voulut que tu te reproche sa mort toute ta vie.

Mes mots sec et dure à entendre, la fit réfléchir les yeux encore mouillés. La pauvre je venais de la faire monter au septième ciel, pour la faire redescendre six pieds sous terre. Je l'embrassa sur la joue et l'incita a se coucher, elle s'endormit la première accrochée a moi comme un koala. Je n'osez plus faire le moindre geste, de peur de la réveiller.

Anna

Une main hésitante s'abat sur mon bras, m'incitant à me réveiller. J'ouvre difficilement les yeux et aperçois Marie au dessus de moi.

— Anna tu es en retard.

Je cherche mon téléphone partout. Je passe une main en dessous des fesse de Caleb, qui celui-ci marmonna un truc indescriptible. Je regarde l'heure et effectivement on n'était pas en avance. D'un geste calculer je le poussa du canapé. Il tomba comme une merde, il gémi de douleur et se redressa.

— Tu va me le payer ma grande,me dit-il, avec une petite voix encore endormie.

Je parti dans la salle de bain en sous-vêtements, je pris ma douche en vitesse et mis mon uniforme. Arrivé dans la cuisine Caleb parler avec Marie, je lui pris le bras et l'emporta avec ça tartine vers la sortie. Dans la voiture je consulta mes messages.

— « Je suis de retour ma belle » « T'es en retard bouge toi le cul !»

Je leva les yeux au ciel Eynéko et sa délicatesse.

C'est qui ? me demanda Caleb.

Sur le point de lui répondre, mon téléphone survola mes mains.

— Et rend moi mon téléfion ! lui demandai-je en agitant mes bras.

Après s'être rassuré, il me le rend. Arrivé devant Alkaïd nous descendons de la voiture, je fut surpris quand Caleb me pris la main pour m'entraîner jusqu'à la porte.

— Je vais me changer dans les vestiaires.

J'avais complètement oublier que Caleb ne porter pas son uniforme, mais sa tenue de la veille. Je parti alors a la vie scolaire, pour prendre un billet d'absence. Derrière son guichet une touffe de cheveux blond dépassé. Et merde c'est l'autre conne ! Depuis que je suis ici j'ai jamais réussie a m'entendre avec elle. Madame jouer a candy crush en mâchant son chewing-gomme comme un vache. Je me gratte la gorge pour montrer ma présence, elle lève la tête.

AlkaïdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant