Décision

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Anna

Je laisse mes yeux se perdre dans le ciel étoilé. Quand je repense à notre première rencontre. Eynéko demander à chaque étudiants qui passer, comment s'appeler la sorcière dans kirikou. Ne me demander pas pourquoi même maintenant je sais toujours pas pourquoi il voulait savoir ça. Je rigolais toute seul derrière lui. J'étais très timide à l'époque, j'avais très peux d'amis. Alors j'avais pris une grande inspiration et j'ai lancé "C'est pas karaba ?" Et depuis ce jour là on s'est jamais séparé. Après il y a eu la mort de mon frère. Eynéko a était un pilier décisif pour la suite. On peut dire que grâce à lui je suis en vie. Alors oui j'hésite à le dénoncer à la police. C'était quand même mon meilleur pote. "Un meilleur pote qui tue sans pitié" me rattrape ma conscience.

Soudain je sent deux main se poser sur mes épaules. Je reconnais vite les mains charnues de Caleb. Il s'assoit à côté de moi en plongeant ses chaussures dans la piscine. Ok.. il a combien de gramme encore ?

— Ça va pas ma mijaurée ? dit-il en fixant un point.

— Tu as quoi contre moi ?

— Qu'est-ce que ça peut te faire ?

Sont regard reste de marbre. Il laisse paraître aucune trace de sentiments. Je descend mon regard sur son verre. L'alcool a comme légende de faire ressortir la vérité. Espérons que cette légende soit fausse. Je me lève en simulent de partir.

— Si j'étais pas rentré dans la salle de bain, tu l'aurais baiser ?

Eh bien la voilà, la vérité.

— Bien sûr que non.

Caleb souffle bruyamment. Je pose ma main sur la sienne.

— Pas aujourd'hui Cal tout sauf aujourd'hui, dis-je la voix flanchante. Tu sais très bien que t'es le seul..

Il me considère un instant. Ses yeux noir s'encre dans les miens. Des frissons descende le long de ma colonne. On prend jamais l'habitude de voir sont mec dans un état second.

— Je t'aime, me chuchote t-il.

J'enlève délicatement ma main de la sienne pour la poser sur son épaule. Comprenant mon intention, Caleb arcs un sourcil provocateur.

— Ose, m'averti celui-ci.

Je le pousse de tout mon poids. Le corps de Caleb s'abat violemment dans l'eau. Il remonte à la surface en agitant sa tête. Ses boucles noire retombe sur son front. Il avance vers moi sans me lâcher des yeux, au dernier moment j'anticipe sont geste en me levant. Je lui tire la langue comme une gamine.

— Approche, me chuchote t-il.

Je balance ma tête de droite à gauche. Le sourire au lèvres, je lui souffle.

— Je suis pas conne.

— Bon d'accord.

Caleb prend appuis sur le rebord pour sortir. Je me précipite à l'opposé de lui. Je prend comme même le temps de le mater. Sa chemise blanche laisser transparaître ses abdos. Ses yeux d'une lueur provocatrice me fixe d'une intense envie de me foutre a l'eau. Comme une décharge électrique, Caleb se précipite dans ma direction. J'essaye de courir au plus loin de la piscine. J'entends ses pas de plus en plus proche.

AlkaïdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant