L'enfer est proche

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Anna

Je ferme les yeux de soulagement. Ils sont là. Putain ils sont là. J'ai n'ai jamais été aussi contente de voir Cesar. J'ai bien crû que c'était la dernière fois que j'allais les voir. Malgré mon apaisement, la tension était à son maximum. Chaque personne dans cette pièce réservé une balle pour la personne de son choix. Caleb pointer son arme sur le barbu près de moi. Adrien sur un autre et Cesar sur la Barbie du canapé.

— J'imagine que vous venez pour sauver cette chose ? S'interroge le criminel. Qui est son mec ?

Personne ne baissa sa garde, face a la question du cruel homme. Après m'avoir taper comme un chien, il ose me traiter de « chose ». Malgré la corde qui me brûle les poignets, j'essaye tant bien que mal de m'en défaire. En dépit des couleurs chaude du salon, l'ambiance était très glacial. Surtout quand l'homme ajouta.

— Ça tombe bien j'aime bien les devinettes.

Il braque son pistolet sur Cesar.

— C'est pas toi tu est beaucoup trop pendu au seins de Lisa.

Il continue son chemin en pointant son arme sur Adrien.

— Malgré les quelques regards que tu lui lance, elle ne t'en n'a même pas rendu un, ajouta le criminel.

Instinctivement mon regard tombe sur lui. Gêné il me lance un sourire contrit. Son canon revient à Caleb.

— Ce qui me ramène à toi. Alors j'ai raison ?

Caleb le fixe sans ciller. Son regard dur me ferait presque peur.

— Bon puisque qu'elle n'a l'air rien pour toi, cela ne te dérange pas que si je lui colle une balle dans la tête.

Aussitôt l'homme posa son canon sur ma tempe, attendant la réaction de Caleb. Je sens une goutte de sueurs ou de sang couler le long de mon visage. La peur m'envahit assez rapidement. Je pense malgré tous à mes parents, après je me dis que si il se remettent aussi facilement de ma mort comme celle de mon frère. J'ai pas à m'inquiéter. Et puis ma sœur à toujours vécu pour elle, mais j'espère que si je meure aujourd'hui cela bouleversera son égoïsme.

Hugo, Hugo.. la seul personne qui aurait était dévastée par mon départ précipité. Il y a quelques mois de cela je prier pour venir te rejoindre. Mais maintenant que Caleb et rentrer dans ma vie. La vie me semble plus précieuse. Un petit clic me fait revenir à la réalité. Le barbu près de moi venez d'amorcer son chien. Un simple prestement de doigt et en quelques secondes ma tête sera en miettes. Une larme s'enfuit de mes yeux. Caleb ne résiste pas plus longtemps à la pression de me perdre.

— Ok les gars posés votre arme, ordonna mon compagnon.

Dans un mouvement ralenti, il leva ses mains en l'air et posa doucement son arme au sol. Adrien et Cesar l'imitèrent. L'homme a mes côtés échappa un rire sournois. Je me mort la lèvre pour ne pas laisser mon insolence riposter.

— Alors, tu a retrouver ta voix.

— On veut juste voir ton putain de boss !

Le criminel se retourne vers moi le visage déformé par la colère. Je regrette immédiatement mes propos. Il prend sauvagement du bout de ses doigts mon menton.

— Répète petite conne.

— Ne l'écoute pas Maya a tendance à parler sans réfléchir, ajoute Caleb.

Il avait fait exprès d'utiliser un pseudo, pour me protéger des quelconques représailles. Les deux dealers se concertent en chuchotant. Mon regard tombe sur Caleb. Nous nous fixons comme si c'était la dernière fois. Juste avec ses yeux il arrive à me rassurer. Je suis clairement à deux doigts de fondre en larme, mais Caleb le perçois et m'en dissuade en bougent sa tête de droite à gauche. Il murmure entre ses lèvres « Je t'aime ». Je pince mes lèvres pour ne pas fondre en larme. À mon tour je lui murmure « moi aussi ».

Un des deux hommes nous demanda nos prénoms. Alors Caleb donne des pseudos au gars. Adrien est maintenant Axel, Cesar est à présent Zac, et Caleb a pris Carle. Après avoir répété nos nom. Le criminel raccrocha.

— Bon on n'a contacté le patron il arrive dans dix minutes. En attendant asseyez-vous sur le canapé, ordonne le barbu.

Lisa vient me décrocher la corde qui enserrait mes poignets. Je me lève légèrement dans le tournis. Malgré ma volonté de ne pas tomber, je m'effondre au sol. L'homme me lève sans ménagement sous le regard impuissant de Caleb. J'arrive a aller jusqu'au canapé, et à me poser. Une barre me transperce la tête. Je dois sûrement avoir un traumatisme crânien. Je pose une main sur mon front, et senti ma peau gonflée avec une entaille assez importante.

— Touche pas, me chuchote Caleb à mes côtés.

Je voulais lui dire à quel point j'avais peur, mais cela n'aurait rien changée. Il pris ma main et commença à faire des cercles invisibles. Ma tête va exploser, je ferme les yeux pour essayer de penser à autre chose. Le patron va bientôt arriver, et que va t-il se passer ? On va lui dire quoi ? Salut t'a tuer Nathan maintenant on va faire pareil avec toi. Mais qu'est-ce qu'ils nous a pris ? Sachant que ses chiens seront toujours à ses côtés. Nous somme coincer comme des moustiques collé à une toile d'araignée.

Inconscient du danger, nous avons foncé tête baissée vers l'enfer. L'horloge centrale indique 22h47. Je tentai de suivre le léger tic-tac et de compter les neuf cent secondes d'une sonnerie à l'autre, mais je me laissais sans cesse distraire. Je pourrais me dire que mes parents vont s'inquiéter de mon absence et prévenir les flic. Sauf qu'ils sont même pas chez moi. Peut-être que Marie s'inquiéterait ? Mouais...

— Une question me turlupine, pourquoi voulez-vous voir « mon putain de boss » ? lança l'homme barbu.

— Ça vous regarde pas, répond Adrien.

Sur le point de riposterait l'homme fut coupé par son collègue.

— Le patron les attends dans son bureau.

Les mafieux ouvre la marche. Un grand escalier en colimaçon domine la seconde pièce. Nous montons des escaliers en bois d'un pas lourd, je laisse coulisser ma main sur la rambarde lustrer. Quelques tableaux glauques épinglés les murs. Machinalement je pris la main de Caleb. Même si au fond de lui il se contenait de ne pas exploser, il pris le temps de me lancer un regard rassurant.

Après nôtre accession, nous longeons un couloir assez étroit. Nous arrivons finalement devant une grande porte en chêne. Des arabesque en fer ornait la porte de la vérité.

— Après vous, prononça l'homme.

Je dépose ma main sur ma poitrine. Mon rythme cardiaque accéléra. D'une main moites je poussa la porte. Mon regard chavira dans ses yeux de traître. Écœurée de voir la personne en question, j'étouffais un sanglot. Je fut secoué de tremblant. Choqué il ouvra la bouche..

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Au suivant !

Merci beaucoup nous avons atteint les 800 lecteurs ! Vous êtes des bon ☺️

Mais qui est cette personne derrière cette porte ?

Anna va t-elle s'en remettre ?

Le patron va t-il l'épargner ?

Kiss 💋

AlkaïdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant