Chapitre 40

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Le reste de l'année scolaire se passe plutôt bien et les grandes vacances arrivent vite. Nous n'avons toujours rien de prévu. Jungkook va sûrement repartir chez ses parents, on va être un long moment sans se voir, ce qui m'agace fortement mais ça fait longtemps qu'il ne les a pas vu alors je comprends. J'espère au moins qu'on pourra se donner des nouvelles vu que ses parents ne veulent pas entendre parler de son homosexualité.

Déjà un mois qu'on est en vacances... Mon kookie est reparti chez ses parents comme prévu et depuis aucunes nouvelles. Il m'avait prévenu qu'ils risquaient de lui supprimer son portable pour qu'il n'ai aucun contact avec moi. Apparemment ils l'ont fait ! J'ai laissé un nombre incalculable de messages et j'ai essayé d'appeler autant de fois mais aucune réponse. Il me manque, un truc de fou. Le temps est tellement long sans lui. Ma mère travaille alors pas de vacances pour nous et puis nous n'avons pas les moyens pour partir ne serait-ce qu'une semaine. Alors je reste avec mon petit frère, j'essaye de lui trouver des occupations, on va au parc ensemble, il s'amuse beaucoup, c'est le principal.

Ce midi je l'emmène au fast-food. Il saute partout tellement il est content. C'est rare qu'on y aille... Il croque dans son hamburger comme s'il n'avait pas manger depuis des semaines. Je rigole à la vue de cette scène mais j'en fait autant. C'est trop bon les hamburgers ! Je ne m'en lasse pas. On est installés en terrasse, le soleil nous réchauffe, c'est super agréable. Je me demande ce que fait Jungkook en ce moment.

Minhyun :Grand frère ?

Moi :...

Minhyun :Grand frère ?

Moi :...

Je sens une main me tapoter le bras. Ce qui me tire de mes pensées.

Moi :Hmm ?

Minhyun :Pourquoi tu répondais pas grand frère ?

Moi :Désolé... je pensais à Jungkook.

Minhyun :Il te manque ?

Moi :Beaucoup...

Minhyun :Pourquoi tu vas pas le voir ?

Moi :Il doit être parti en vacances... alors je sais pas quand je le...

Minhyun :JUNGKOOK ! Me coupa-t-il en criant.

Qu'est-ce qu'il raconte lui ?Je n'ai pas le temps de réagir que je sens des lèvres que je ne connais que trop bien se posées sur ma nuque. Je suis d'abord surpris puis me retourne à toute vitesse et me retrouve face à Kookie. Un sourire immense se dessine sur mon visage, mon cœur s'emballe, difficile de cacher ma joie. Je lui saute au cou. Il me serre dans ses bras et me caresse le dos.

Moi :Comment t'as su ?

Jungkook :Je savais pas, c'est le hasard. Me dit-il en me souriant.

Moi :Tu me manque Kook... Dis-je en boudant.

Jungkook :Tu me manque aussi mon amour. J'ai pas beaucoup de temps. Mes parents sont partis en courses, je leur ai demander de me laisser là pour manger un truc vite fait mais ils en ont pas pour longtemps...

Moi :T'as plus de portable ?

Jungkook :Non ils me l'ont enlevé dès le début des vacances...

Moi :Tu te rends compte ça fait un mois qu'on s'est pas vu...

Jungkook :Je sais... je suis désolé...

Moi :Je sais que c'est pas de ta faute...

Je lui susurre à l'oreille que j'ai envie de l'embrasser, que j'ai aussi envie de lui, que ça devient difficile de me retenir. Il me réponds avec un sourire. J'ai tellement envie de l'embrasser mais il y a beaucoup trop de monde et surtout mon petit frère. Je ne vais pas faire ça devant lui.

Jungkook :Je dois partir... Me dit-il tristement.

Moi :Déjà ? Répondis-je étonné.

Jungkook :Je vais tout faire pour qu'on se voit ce mois-ci. Je t'aime Tae.

Moi :Je t'aime mon cœur.

Il me lâche la main qu'il me tenait, son regard est aussi triste que le mien. On a pas envie de se séparer, on ne sait pas quand on se reverra. Il m'envoie un baiser de loin, je fais mine de l'attraper et porte ma main à ma poitrine. Oui je sais ça fait très cliché mais j'aime tellement qu'il soit romantique avec moi. Il disparaît de mon champ de vision...

PDV Jungkook

Je viens de croiser Tae et Minhyun au fast-food. Mon cœur s'est emballé quand je l'ai reconnu de dos. Je n'avais qu'une envie, c'était de l'embrasser même si je savais qu'on ne pourrait pas. Il me manque terriblement. Je hais mes parents de me faire vivre cet enfer. Ils ne doivent pas savoir ce que c'est l'amour pour être comme ça... Une chose est sûre, c'est que même s'ils essayent par tout les moyens, ils n'arriveront jamais à nous séparer. Quand il m'a dit qu'il avait envie de moi je n'avais qu'une envie, c'était de l'emmener dans les toilettes et qu'il me prenne sauvagement. Mais je préfère ne pas y penser sinon je vais me mettre à bander. Je suis grave en manque de lui. Sa bouche qui se balade sur mon torse, sur mon sexe devenu dur grâce à lui, son sexe se frottant à mon intimité... Faut que j'arrête je commence à durcir.

La serveuse me sort de mes pensées en me tendant ma commande. Je repars et jette un coup d'oeil à Tae qui n'a pas bougé de sa place. Minhyun joue dans une structure gonflable. Tae me voit et me fait un sourire, j'ai encore envie de le serrer dans mes bras mais plus le temps, je vois la voiture de mes parents s'approcher. Je pars dans leur direction, je sens le regard de Tae me suivre. Ça me fend le cœur de ne pas pouvoir passer plus de temps avec lui...

Père :C'est vraiment d'la merde ta nourriture !

Moi :Une fois de temps en temps j'aime bien...

Ce qu'il me dit ne m'atteint même pas. S'il savait à quel point j'en ai rien à foutre de ses commentaires, je viens de voir mon Tae et je suis sur un petit nuage. Il me suffit de le voir quelques minutes pour emplir mon cœur de joie. Un sourire se dessine sans même que je m'en rende compte.

Mère :Pourquoi tu souris bêtement ?

Moi :Je sais pas je suis content.

Mère :Ton attitude a changé d'un seul coup, il s'est passé quelque chose ?

Moi :Non rien ! Dis-je en effaçant mon sourire.

Elle ne cherche pas plus loin et continue la discussion qu'elle avait entamer avec mon père un peu plus tôt. Je préfère repartir dans mes pensées, le visage de Tae apparaît instantanément et mon sourire revient automatiquement. Je l'aime à la folie, lui seul suffit à mon bonheur...

Il faut que je trouve un moyen de le voir. Je ne tiendrais pas un mois de plus et j'en ai surtout pas envie. J'ai besoin de sa présence, de sa chaleur, de me coller à lui, de sentir son souffle dans mon cou, ses lèvres contre les miennes... Tout son être me manque. J'ai envie de pleurer, comme un gamin qui pique une comédie pour avoir un jouet. Et bah moi c'est lui que je veux !

Nous arrivons à la maison, je mange mon hamburger et mes frites et vais m'enfermer dans ma chambre. J'ai limite l'impression d'être séquestré. Je n'ai aucun moyen de communication avec l'extérieur. Je zappe à la télé, il n'y rien d'intéressant... Quand mon père vient frapper à ma porte, je lui donne l'autorisation d'entrer...

Harcèlement {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant