LA VENGEANCE EST UNE FEMME TOME 1

Episode 48

La vengeance est une femme
Episode 48

Mes parents ne sont pas sérieux là. Me demander à moi de sauver la vie de ce type ? Hors de question. C’est de sa faute tout ce qui est arrivé. C’est de sa faute tout ça. C’est de sa faut si Malcom est dans cet état alors je ne vais certainement pas le sauver et s’il s’en sort malgré tout je le tuerai moi-même. Cet homme est sans cœur ainsi que sa connasse de femme. Je ne leur ferai pas ce plaisir. J’ai longtemps attendu ce moment où j’aurai sa vie entre mes mains et en déciderai le sort. Aujourd’hui j’ai cette opportunité et je ne vais pas la laisser passer. Emile tu vas mourir aujourd’hui.

- Vicky chérie tu dois sauver cet homme. Insiste ma mère après avoir fait signe au docteur de nous laisser seuls.
- I SAY NO (je dis non). Hurlais-je.
- Prunelle je t’en prie. Murmure Malcom dans mon dos.
- Boo tu sais que je t’aime plus que ma vie et pour toi je serai prête à absolument tout pour toi. J’avais même décidé de laisser tomber ma vengeance rien que pour te récupérer mais là ce que tu me demande c’est au-dessus de mes forces.
- Si tu avais décidé de laisser tout tomber pour moi c’est que tu peux le sauver. C’est mon père.
- J’ai dit que j’avais laissé tomber mais pas que j’avais pardonné. Je ne peux pas sauver la vie de cet homme. Je ne peux pas lui donner mon sang.
- Vicky…
- MAMAN NON. Bon sang vous avez publiez ce que cet homme m’a fait ? Vous avez oublié ?
- Justement nous ne le savons pas. Intervient le pasteur Bill. Nous ne savons pas ce qui s’est passé Vicky donc dis-le nous.
- Quoi ? Vous êtes sérieux ? Tout le monde ici dans cette pièce le sait.
- Tout ce que tu nous as dit Vicky c’est pourquoi tu as décidé de te venger. Tu n’as fait que te justifier mais jamais tu ne nous as dit ce que tu ressentais réellement. Jamais tu ne nous as dit ce que tu as ressenti pendant que tout ça se passait. Nous sommes tous là et nous voulons tout savoir.

Mon père qui ayant compris où venait en venir le pasteur appuie sa déclaration.

- Oui chéri dit à papa ce que tu ressens. Dis-le aussi à ta mère qui t’aime tant et aussi à ton mari.
- Quoi ? Vous vous foutez de ma gueule c’est ça ? Je demande les larmes aux yeux. Cet homme m’a violé.
- Ne nous dit pas ce qu’il a fait mais plutôt ce que tu as vécu et continue de vivre. Persiste le pasteur.

Je plonge aussitôt dans mes souvenirs et je commence à avoir mal. Je lutte pour ne pas pleurer au fur à mesure que les images défilent sous mes yeux. Je commence à hoqueter en laissant libre cours à mes larmes. Maman veut me prendre dans ses bras mais le pasteur l’en empêcher.

- Laisse-la, elle a besoin de se libérer. Elle a trop gardé ça pour elle et ça la ronge de l’intérieur. Parle Vicky nous t’écoutons et nous sommes là pour toi.
- Il… il… il m’a… violé. Il m’a violé encore et encore. J’étais vierge et il m’a déshonorée. Je m’étais réveillé le cœur en joie parce que j’allais célébrer mes 17 ans et ces gens ont tout gâchés. Je voulais encore profiter de mes parents. Je les aimais tant snif. Papa m’avait promis m’envoyer dans mon restau préféré et maman m’avait offerte une magnifique robe. Ils m’ont pris mes parents. Je les ai vu mourir et mon cœur s’est brisé en mille morceau. Ils sont morts en me regardant dans les yeux. Leurs regards m’ont hanté des nuits et des nuits. Je n’ai pas pu les défendre. Je voulais faire quelque chose pour les sauver mais je n’ai pas pu snif. Je n’ai pas pu.
- Continue Vicky. Libère-toi.
- Emile m’a séquestré chez lui et a fait de moi son objet sexuel snif. IL N’A FAIT QUE ME VIOLER PENDANT PLUSIEURS MOIS.

Une colère me remplit et j’essuie mes larmes.

- Cet enfoiré m’a violé. Il m’a pris ce qui me restait. Je voulais que mon premier homme soit celui qui me passerait la bague au doigt. Je voulais profiter de ma jeunesse mais il m’en a empêché. Je me sentais sale, souillée. Je me sentais impure et je n’arrêtais pas de maudire le jour de ma naissance snif. Je me voyais comme une file dégoutante et… et comme une moins que rien. Ça n’arrêtait pas de sonner dans ma tête que jamais un homme ne me prendra pour femme snif. La mort était préférable à ce que je vivais. J’étais traumatisée.