28 - Banquet d'Halloween

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La semaine passa lentement, beaucoup trop lentement, aux yeux des élèves qui ne pensaient qu'à une chose : le banquet d'Halloween vendredi soir, le début des vacances d'Octobre et pour ceux qui restaient au château - comme c'était le cas pour les Weasley, Hermione et Harry, la première sortie a Pré-Au-Lard.
L'air froid avait définitivement chasser les dernières traces de l'été, et les élèves ne sortaient plus de leurs salles communes sans s'emmitoufler dans des écharpes aux couleurs de leurs maisons. Le château se paraît des couleurs d'automne, d'immenses citrouilles décoraient la Grande Salle et des nuées de chauves-souris volaient dans les couloirs. De grands épouvantails de paille a tête de citrouille avaient remplacés les armures, parties se faire lustrer complètement par Rusard pour préparer Noël.

Quand Fred était remonté ce soir là, et qu'il avait apprit a son jumeau qu'Hermione avait laissé l'intégralité de leurs stocks au professeur MacGonagall, George était resté muet de consternation. Il avait regardé son frère la bouche grande ouverte, atterré de cette nouvelle.

Depuis, les jumeaux n'avaient pas recroiser la jeune fille et ruminaient leur envie de vengeance dans leur coin. Ils trouvèrent le moyen de se venger en descendant un soir prendre une collation de minuit dans les cuisines du château. Ils remontaient les bras chargés de gâteaux de carottes et de cheesecakes quand ils croisèrent Pattenrond qui les regarda passer de ses yeux jaunes.

- Si le chat est là... Ta préfete ne doit pas être loin, murmura George. C'est peut-être le moment...

-... de lui apprendre qui sont vraiment les frères Weasley, termina malicieusement son jumeau.

Ils suivirent la jeune fille, qui bavardait avec Ron tout en faisant sa ronde. Ils attendirent qu'ils se séparent, Ron prenant l'aile droite et Hermione la gauche. Ils la suivirent silencieusement, marchant sur la pointe des pieds derrière elle.

Elle détestait marcher seule dans les couloirs le soir. Elle était très heureuse et fière, que le professeur MacGonagall l'ait choisi pour accomplir sa mission de préfete mais elle continuait de redouter ces rondes silencieuse, dans les couloirs froids du château.

Des bruits de pas étouffés retentirent derrière elle. Elle sursauta, et fronça les sourcils.

- Qui est la ? Le couvre feu est dépassé depuis longtemps.

Mais personne ne répondit. Elle s'approcha du tournant d'où elle avait entendu le bruit, sa baguette dressée devant elle, mais le couloir était vide. Seul un grand épouvantail d'Halloween regardait dans le vide... Non, il ne regarde pas vraiment le vide, il n'est pas vivant se dit elle.
Un frisson glacé remonta le long de sa colonne quand elle passa devant, continuant sa route. Quelle idiote tu peux faire, avance, il n'y a rien dans ce couloir...

Les deux jumeaux avançaient a pas de loup, guettant le moment propice. George fit un clin d'oeil a son frère, en sortant sa baguette, et murmura : Cucurbitum Locomotor... en pointant cette dernière vers l'homme citrouille. Son grand corps de paille se mit à bouger, le visage taillée dans la courge semblant rire d'avance du tour que les rouquins allaient jouer a la préfète. Il s'avança derrière elle, bruissant tout doucement.

Elle ne l'entendit pas arriver, mais poussa un hurlement effroyable lorsqu'il posa sa main sur son épaule en grognant. Elle se retourna et ses cheveux se dressèrent sur sa tête quand elle aperçu la face rieuse de l'épouvantail. Elle recula en tremblant, se plaquant contre le mur et brandissant sa baguette, lança un Reducto sonore.
L'épouvantail explosa, recouvrant le couloir de paille et de morceaux de courge.
Elle avait le coeur qui battait avec frénésie, une sueur froide et glacée collant sa chemise a son dos. Mais malgré ses oreilles qui bourdonnaient encore de peur, elle entendit très distinctement deux rires étouffés. Elle tourna la tête et aperçu deux touffes de cheveux roux en pagaille qui riaient a se tenir le ventre. Avant qu'elle ait pu ouvrir la bouche, Fred attrapa son jumeau par la manche et entre deux hoquets de rire, prit la fuite en disant : dépêche toi Gred, sinon elle risque de nous faire subir le même sort.
Ils se refugierent dans leur atelier, riant encore lorsqu'ils eurent refermé la porte.

Weasley et associéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant