Madame Weasley fut assailli de questions, une fois tous les Weasley dans la cuisine. Elle paraissait fatiguée, mais gardait un sourire tenace sur le visage.
- Il va bien répétait-elle doucement, en levant les mains en l'air, alors que Ginny s'accrochait à elle. Tout va bien. J'ai pu parlé avec son guérisseur, qui pense qu'il ne gardera aucunes séquelles du venin et votre père s'est vite endormi, mais pas avant de me demander de tous vous embrasser de sa part ! Elle sera sa cadette contre elle en souriant. Alors, qui veut une tasse de chocolat ?
Les quelques jours qui passèrent furent heureux. Sirius paraissait le plus joyeux de la maison, il avait retrouvé un sourire blagueur et dans un élan d'enthousiasme, il s'amusa à décorer tous les pièces avec Hermione et Ginny, avec d'affreuses guirlandes qu'ils avaient trouvé dans le grenier - en laissant toutefois de coté celle qui semblait entièrement constitué d'oreilles d'Elfes de maison... Lupin ramena un sapin d'une de ses rondes, qu'ils illuminèrent de bougies dans la cuisine qui parue d'un coup beaucoup plus étroite et beaucoup plus chaleureuse.
Seul Harry semblait ne pas participer à la liesse général. Il était d'humeur sombre et disparaissait souvent des heures durant. Le pire fût au retour d'une des visites qu'ils rendirent à Monsieur Weasley, sans qu'elle ne sache pourquoi, les rouquins revinrent tous la mine sombre et Harry s'éclipsa dès qu'il passa la porte d'entrée du Quartier Général.
- Qu'est ce qu'il s'est passé ? demanda Hermione, en pliant un chandail vert avant de le ranger dans sa malle de voyage. Ron l'avait rejoins dans sa chambre, où elle préparait sa valise pour rentrer chez ses parents pour Noël. Elle devait rejoindre sa famille en transplantant avec Madame Weasley dans la soirée et bien qu'elle soit très heureuse de les retrouver, elle s'en voulait de laisser Harry seul dans cet état.
- Fred et George avaient emporté leurs oreilles à rallonges. On en a profité pour essayer d'entendre ce que Papa, Maman, Tonks et Maugrey voulaient nous cacher mais... Eh bien... Il se passa la main dans la nuque, mal à l'aise. Tu sais, ils ne voulaient pas nous expliquer pourquoi Papa s'était retrouvé là bas, au Ministère, en pleine nuit.
- Je le sais ça, Ron, vient en au fait, le coupa Hermione plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se sentait étrangement ailleurs, se préparant au pire. Elle tenta de sourire au garçon, assis sur son lit pour atténuer son ton revêche.
- Ils ont eu l'air de penser que... Enfin... Il ouvrit la bouche en la regardant, avant de lâcher dans un souffle : ils pensent que Tu-sais-qui a pris possession de Harry.
Étrangement, la tension dans les épaules de la jeune préfète se relâcha et elle se mit à rire. Ron bougonna que ce n'était pas drôle, mais Hermione ne put s'en empêcher.
- Oh Ron, excuse moi ! Mais si tu m'écoutais, tu saurais depuis le temps qu'il est impossible de transplaner dans l'enceinte de Poudlard. Il faudrait un jour que tu prennes le temps de lire l'Histoire de Poudlard c'est un...
- Mais il a pu partir en balai ! ou peut être que Tu-sais-qui le peut !
- Non, c'est impossible, lui répondit-elle en retrouvant son sérieux. Et Londres, ce n'est pas la porte à coté. Harry n'aurait jamais réussi à faire l'aller-retour jusqu'au ministère, attaquer ton père et revenir dans son lit pour te prévenir. C'est impossible, répéta-t-elle.
- C'est vrai, ajouta soudain Ginny qui venait de rentrer dans la chambre. Et je sais de quoi je parle, moi j'ai été réellement sous l'emprise de Tu-Sais-Qui... Elle fit un sourire rassurant à son frère.
- Peut être que tu devrais aller en parler avec lui ? lui demanda Hermione.
- C'est justement ce que je voulais faire mais, je ne le trouve pas. Vous savez où est ce qu'il peut être ?
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Weasley et associée
FanfictionLa bibliothèque était son endroit à elle, sanctuaire unique à l'odeur de poussière et de cirage, depuis sa première année à Poudlard. C'était peut être l'endroit qu'Hermione préférait au château, où le silence sacré du lieu pouvait l'apaiser quelque...