9 - Comment préparer la deuxième tâche

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Le Poudlard Express prenait de la vitesse en sifflant, les élèves s'installaient, à la recherche d'un wagon vide. Harry avait passé les vacances de Noël chez les Weasley, où Molly s'était fait un devoir de lui faire avaler deux portions à chaque repas, le trouvant comme à chaque fois d'une maigreur maladive. Il s'était entrainer au Quidditch avec Ron, les jumeaux et Ginny, parfois rejoins par Charlie qui était revenu pour les fêtes de Roumanie. La neige était tombée ajoutant encore un air plus chaleureux au Terrier et la soirée de Noel avait été magnifique : Molly Weasley s'était surpassé aux cuisines, offrant un délicieux banquet de Noel à sa famille pendant que le reste de la famille accrochait des guirlandes magiques lumineuses un peu partout dans la maison. Le sapin était décoré avec de petites fées dodues et laides, qu'Harry soupçonnait être plutôt des gnomes du jardin et Arthur Weasley avait installé au pied de l'arbre un petit train électrique moldu que ses enfants lui avaient offert : il sifflait gaiment en tournant inlassablement et Arthur avait du mal à se retenir de le démonter intégralement. Dobby était même venu rendre visite à Harry pour lui offrir des chaussettes bariolées, quittant exceptionnellement les cuisines de Poudlard pour une journée de "vacances", lui expliqua t'il en tremblant devant son audace, d'avoir pris un jour de congé.

Fred et George, quand à eux, avaient passé de nombreuses heures enfermés dans leur chambre à bricoler leurs nouvelles baguettes farceuses. Leur chambre croulaient de plus en plus sous des cartons d'inventions multicolores, et Molly avait décidé de ne plus y mettre les pieds, s'étant un peu trop approché d'un télescope coup de poing la dernière fois. Les garçons étaient donc tranquilles pour expérimenter leurs farces et attrapes, et les vacances auraient du être placé sous le signe de la rigolade mais Fred n'avait pas été très bavard, ayant toujours la tête ailleurs : il avait même réussi à faire exploser une de ses inventions et en gardait encore la trace : un bout de sourcil légèrement roussi.

Londres venait de laisser la place à la campagne anglaise, le Poudlard Express filant parmi les champs enneigés, où quelques moutons se tenaient serrés pour se réchauffer. Les élèves finirent de s'installer, attendant le passage du chariot de friandise pour commencer à se raconter leurs vacances de Noel respectif.

"Je ne sors plus avec Angelina", annonça Fred en fermant la porte du wagon qu'il partageait avec son frère, les isolant du couloir bondés de premières années toujours un peu perdus. Il s'installa en face de George, qui le regardait surpris, sur la banquette rouge d'en face.

"Ah, et tu ne m'apprends cette information qu'aujourd'hui ? "

Fred agita la main devant lui, évasivement, laissant un soupir lui échappé.

" Ce n'est pas très important et avec l'agitation a la maison, je n'ai pas trouvé le bon moment pour t'en parler... Nous avons rompu après le bal. Nous sommes fait pour être amis, pas autre chose. Elle est un peu fachée, mais ça ne durera pas : tu connais Angelina, elle a un cœur d'or. "

"Aaah, cette fameuse soirée où tu es rentré énervé comme un lutin de Cornouailles sans vouloir me dire pourquoi..."

Fred haussa les épaules, et se perdit dans la contemplation du paysage extérieur. George le regardait, sans trop comprendre pourquoi il se murait dans le silence. Ils avaient l'habitude de tout partager, mais Fred avait du mal a mettre des mots sur ce qu'il c'était passé le soir du bal. Hermione l'avait laissé en plan, les bras ballants au bord du lac, sans qu'il ne comprenne trop pourquoi il s'était emporté et avait blessé la jeune fille. Ils avaient dansé tous les deux et le rire d'Hermione lorsqu'il la faisait tournoyer, résonnait encore à ses oreilles ; et puis soudain, en quelques mots, il avait tout gâché. Elle était partie furieuse et il ne l'avait pas recroisé au retour du Londres. Il avait juste voulu la protéger, elle était comme une sœur pour lui, mais il s'y était pris avec tant de maladresse que tout avait capoter. Il soupira, en repensant à ses yeux brillants et furibond...

Weasley et associéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant