Heart or reason 2

22 KYLE

Je connais assez bien la maison de Lexie, elle a l'avantage d'être grande et de contenir plusieurs pièces.

- Kyle, tu fais quoi ?, me demande Ivy en fou rire.

Je cherche la porte de son bureau et l'ouvre une fois trouvé. Je n'ai pas envie de finir dans sa chambre et qu'elle débarque pour tout niquer. Quand je la ferme, je fais attention à verrouiller la porte. Ce n'est pas que je suis timide ou que je déteste être surpris, mais je n'ai tout simplement pas envie qu'on m'interrompe avec Ivy. J'ai envie d'elle, ma queue me fait mal dans ce jean, trop serré.

Mes lèvres ne quittent pas les siennes, elle essaie de me dire quelque chose mais je l'en empêche à chaque fois et je la sens sourire. J'allume la lumière avant de la plaquer contre le mur, elle pousse un léger bruit, qui par la même occasion, m'excite.

- On va pas faire ça ici quand même, il n'y a même pas de lit.

- Non mais dit donc coquine, tu veux le faire dans le lit de Lexie ou de ses parents ?, lui posé-je les sourcils froncés pour la taquiner.

- Oh non putain, bouffe-t-elle ne s'attendant pas à cette remarque.

- Il y a pleins d'autres endroits où on peut le faire Ivy tu sais.

J'attrape ses cuisses pour la soulever et sans attendre, elle m'encercle la taille de ses jambes. Sa robe est tellement moulante, qu'elle remonte sans que j'ai le besoin de le faire. Elle ne porte aucun bas à part sa petite culotte. Quand je la caresse, sa robe remonte de plus belle.

- Tu n'imagines pas à quel point j'ai envie de toi putain.

Ses mots la font tressaillir, je ressens tout quand je suis si proche d'elle. Je la soulève encore une fois et l'amène sur le bureau.

- J'ai envie de te prendre ici.

Elle ne dit rien, mais se contente de me mordre les lèvres comme pour me donner son feu vert. Alors que je défais le bouton de mon jean pour le laisser glisser par terre, je sens la main d'Ivy sur mon membre. Elle est en train de me caresser, le boxer est la seule barrière, mais rien que ça, c'est de la torture. Ses gestes sont timides, mais ça me rend fou. Je prononce son nom dans un soupir et elle devient plus sûre d'elle. Ses doigts posées deviennent sa main. Bordel, elle me fait un effet dingue. C'est elle qui me touche et pas une autre. Alors qu'il me faut bien plus que ça dans la normale pour me faire jouir. Là, j'en suis à la limite. Bordel non pas si vite !

Je la presse contre moi violemment et son gémissement me rend de plus en plus impatient. Ma main se précipite entre ses jambes et elle se redresse soudainement, elle est si sensible. Alors je me mets à embrasser dans le creux de son cou, je pousse légèrement sa culotte pour y glisser un doigt. Quand je l'insère en elle, un petit cri sort de sa bouche suivi de mon nom. Elle est déjà si humide putain.

Elle ne répond plus d'elle-même, j'entends des murmures et j'essaie de déchiffrer ce qu'elle essaie de me dire, je n'arrive qu'à entendre mon nom entre deux plaintes. Et peut être le mot capote, je crois l'avoir entendu également. J'ai bien fait d'en prendre dans la poche de mon jean, ça fait vraiment mec en chien, mais ma prévoyance m'étonnera toujours.

- Attends deux secondes, lui dis-je dans un souffle lourd.

Je me sépare d'elle un instant et c'est déjà de trop. Je m'abaisse pour aller à la recherche de la capote et quand je la trouve, Ivy la regarde se mordant la lèvre. Ok, je ne l'ai jamais vu ainsi putain, qu'est ce que j'adore ça !J'déroule le préservatif sur mon sexe et Ivy se dépêche de mettre les bras autour de mon cou pour pouvoir m'attirer à elle, elle est encore plus impatient que moi !

En quelques soupirs et murmures de sa part, je la pénètre enfin. J'étouffe son cri, qui je savais aller être trop fort, de ma main. Et j'ai bien fait. Je l'attire à moi au rythme de mes va et viens, et la laisse s'allonger sur le dos. A chaque cambrure, je m'enfonce plus profondément en elle. Et au vue de ses gémissements et des décharges électriques qui me parcourent le corps, je sens que nous allons jouir tous les deux, en même temps.