Chapitre 29 🥀

2.1K 268 93
                                    

Les Bruxtias ne font que peu de cas des conséquences de leurs actes

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Les Bruxtias ne font que peu de cas des conséquences de leurs actes. Un incident de leur part, et c'est à nous d'intervenir. Pour masquer les preuves de leur présence, de leur simple existence. Le cacher, à eux. Les humains innocents.

Extraits de l'encyclopédie des monstres, Prima Agence

L'esprit encore plus ravagé que lorsque j'ai escaladé le flanc de montagne, je rejoins la troupe en courant, jusqu'à découvrir Stevan, et sa cage thoracique, se levant à un rythme difficile.

- Il est vivant, me confirme aussitôt Dimitri, en le reposant sur le sol.

Tombant à genoux aux côtés de mon ami, je glisse une main tremblante sur son visage, marqué par le combat qu'il vient de mener. Et je souffle, soulagée de le voir respirer.

- Léna, siffle brutalement le Vanpir, de l'autre côté de Stev. Le sifflet.

Il tressaille lorsque je baisse les yeux vers mon t-shirt, et découvre le collier, pendant au-dessus du prince, souffrant déjà bien assez comme ça. Bredouillant une excuse, je referme hâtivement mon poing sur l'objet blessant le Vanpir et le Domovoï, et le cache sous mon haut, entre mes seins.

- Qu'est-ce que c'est ? demande Ebyorn, s'approchant dans le dos de Dimitri.

Le Vanpir l'envoie balader, tandis que je me concentre sur Stevan. Mais je sens l'attention de mon âme jumelle me disséquer, pour mieux évaluer les dégâts. Et ils sont nombreux, même si impossible à détecter, pour qui ne sait pas regarder. En vérité, la puissance a un prix. Toujours. Si je ne me lève pas, c'est parce que je risque de tituber en arrière. Mes marques me brûlent, m'incendiant sous la puissance que j'ai déchaînée, et il me faut une minute pour arrêter le tremblement qui parcourt mon corps. Une minute de trop, pour le rapace me fixant bien étrangement.

- Ça va ? me demande finalement Dimitri, le visage impénétrable et couvert de son propre sang.

Je déglutis difficilement en relevant la tête vers lui, puis acquiesce, de peur que ma voix trahisse mon état. Les Garvalfs et Luka nous rejoignent, et tous gardent une certaine distance, laissant suffisamment d'espace pour ne pas déranger Stevan. Une ligne soucieuse barrant son front, Dimitri est le seul à être aussi proche que moi. Et à observer son prince. La peur me prend, en constatant que Stevan reste immobile.

- Qu'est-ce qui lui arrive ? bredouillé-je, en m'appuyant sur le savoir du Vanpir.

- Nous ne fonctionnons pas comme les humains, me souffle mon âme jumelle, avant de redresser légèrement la tête de son prince pour y passer un vêtement en dessous, ramassé sur la route, seul vestige de nos bagages. Ne t'inquiète pas, il va revenir à nous. Ça va juste prendre un peu de temps.

- Où a-t-il été touché ?

Je répète la question de Bregolas, toujours sous sa seconde forme, sans même le regarder.

Trois mois sous silence - L'Etincelle (Tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant