Les Héritiers - Les pouvoirs du temps (Tome 1)

Chapitre 22 : Ça fait mal et ça fait rien

« Harry vous êtes venus ! » s'exclama Victor en voyant arriver la résistance Anglaise. Mais aucun n'eu le temps de répliquer, qu'ils furent obliger de se battre d'entrée. Les sorts fusaient de toute part. et les résistants anglais les plus doués, durent même user de la magie de leurs mains, bien plus puissante que celle de la baguette. Hermione qui était toujours en colère ravagea 4 mangemort a elle toute seule ! Drago quand a lui, avait beaucoup de mal, car il surveillait Hermione du coin de l'œil, il fut donc blessé, mais pas bien grave. Les mangemort, voyant qu'ils étaient devenus en infériorité, décidèrent de se replier. Ils battirent en retraite emportant avec eux les leurs blessés, avant que la résistance ne les décime tous.
« ON SE REVERRA ! » avait hurler le chef de groupe avant de transplanner. Le parc de Dumstrang était complètement ravagé !
« Combien d'hommes avez-vous perdu Victor ? » demanda Harry.
« Personne, grâce a Merlin ! Des blessés, beaucoup, mais pas dans les élèves, et personne n'est mort. » Répondit Victor. « Bonsoir Hermione, tu n'aurais pas du venir, c'était très dangereux ! » s'exclama Victor avec son ton toujours aussi courtois.
« Ne t'inquiète dont pas pour moi, je vais très bien, ravie de t'avoir revu. » répondit Hermione qui avait quand même quelques égratignures.
« Victor, il va falloir doubler de vigilance, Voldemort essaie d'obtenir le livre de Peter Carter, et va s'attaquer a toutes les écoles résistantes, tu n'est pas le premier, les français aussi... et Salem ne devrait pas être épargner ! Je pense que nous pouvons vous laisser maintenant, bon courage, et faites attention a vous ! » Termina Harry.
« Bonsoir Harry, et merci beaucoup ! » répondit sincèrement Victor. Et les anglais transplannèrent. Ils allèrent tous à l'infirmerie, ou Ginny et Elfy les attendaient pour les soigner. Après quelques minutes, Hermione s'approcha de Drago qui avait le bras en sang.
« Tu vas bien ? » demanda-t-elle sèchement. Il leva la tête surpri.
« Oui. Et toi ? » Répondit-il sur le même ton.
« ca va. » répondit-elle toujours aussi froide.
« Bien. » dit-il.
« Bien » et elle retourna auprès des filles pour les aider a distribuer les remèdes.

Les jours qui suivirent, les tensions entre les époux Malfoy semblaient apaisées, du moins, ils ne se disputaient plus, ne se hurlaient plus dessus, mais ils, ne se parlaient toujours pas. Ce qui en devenait pénible pour Aly qui n'étai pas du tout dans son assiette,alors avec ca en plus... il fallait qu'elle fasse quelque chose pour les réconcilier... de son coté, elle ne parlait plus du tout a Chris. Cela lui faisait énormément de mal, même si elle se rendait bien compte que c'était elle qui avait tout enclenché. Lui semblait, perdu, triste, l'air morose... il était profondément blessé par l'attitude désinvolte d'Aly par rapport a lui. Elle faisait comme si il n'existait pas, comme si ils ne s'étaient jamais connus. Il souffrait de cette situation, tout comme elle d'ailleurs, mais chaque fois qu'elle faisait un pas en sa direction pour lui parler, elle reculait de deux. Le reste des héritiers avaient bien tenté quelques approches pour les réconcilier, mais a chaque fois cela tournait a l'échec, ils ne se parlaient toujours pas, et ils étaient déjà en plein mois de mars, les vacances d'avril arrivaient a grand pas ! Ils désespéraient, mais un jour, le vase de John complètement bien rempli déborda... c'était a l'heure du déjeuner, après midi, ils n'avaient pas cours...

Un silence pesant régnait à la table Gryffondor entre les héritiers.
« Mel et moi, on sort ensemble... » Annonça de but en blanc Ben. Les autres le regardèrent étonné. « Quoi ? » demanda Ben toujours en mangeant, ne changeant rien dans son attitude.
« Ah ben ca pour une nouvelle ! » s'exclama Katy. « En fait, depuis le bal, je me suis doutée que vos relations allaient évoluer... » Dit-elle malicieusement. Ben sourit.
« J'en connaît deux autres qui feraient bien de s'y mettre... » Lâcha John entre ses dents.
« De qui tu parles ? » demanda Aly suspicieuse.
« De quelqu'un » répondit simplement John en buvant une gorgée de jus de citrouille. Aly le regarda perplexe. « Dit moi Chris, t'en es ou avec la ptite Coralie ? » demanda John a son jumeau voulant faire réagir Aly.
« Elle est a niveau maintenant, elle n'a plus besoin de mes cours. » répondit Chris calmement.
« Je vois... » Répondit John. « Et ? » continua-t-il.
« Et quoi ? » demanda Chris.
« Et bien, tu sais bien... » Répondit John. Il était au courant pour le baiser échangé entre lui et Coralie.
« Et rien ! Arrête avec tes questions John ! » Répondit Chris en lançant un regard noir a son jumeau.
« Pas la peine de t'énerver. » dit calmement Aly. Chris la regarda étonné qu'elle lui adresse la parole. « Enfin ! » pensa John. Seulement, il n'avait pas du tout prévu la suite des évènements.
« Je ne m'énerve pas. » répondit Chris calmement.
« Non, juste un petit peu... » Ironisa Aly.
« Et de quoi je me mêle ? » demanda-t-il. Elle leva le regard vers lui.
« Je ne me mêle pas, je ne fais que constater. » fit-elle remarquer d'un calme olympien.
« S'il te plait évite les sarcasmes Aly, ca ne te vas pas du tout ! » cracha Chris qui commençait a s'énerver.
« Je ne faisais aucun sarcasmes Chris ! Je ne fais que dire la vérité ! Et tu veux que je t'en dise une autre de vérité ? » Dit-elle alors qu'elle s'était levée.
« Ouai vas y, j'ai envie d'entendre ! Pour une fois que miss Malfoy m'adresse la parole ! Je ne vais pas louper ca ! » Scanda-t-il en se levant a son tour. Ca tournait au drame selon John, il ne voulait pas du tout que ca se passe de cette façon.
« Tu es complètement stupide et aveugle ! Un être dépourvu de sentiments, qui s'amuse avec les gens qui l'aiment ! Voila ce que tu es ! » Cracha-t-elle avec rage. La colère accumulée depuis tout ce temps avait jailli tel un volcan ! Ses mots avaient dépassés sa pensée, elle ne voulait pas dire ca, mais ca lui avait échappé. Chris la regarda d'un regard blessé. Elle comprit qu'elle avait été trop loin. Alicia Malfoy était réputé pour ca, elle sais la ou ca fait mal ! Et pas besoin de poings, les mots sont ses armes favorites pour blesser les gens. Elle aimait ce garçon a en crever, mais la, elle avait été tellement en colère, qu'elle avait voulu lui faire mal très mal ! Et elle le regrettait déjà. Il venait de s'enfuir en courant de la grande salle. S'en fut trop pour John. Il se leva et fit face à Aly.
« Tu peux pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi ! »Tonna-t-il. Toute la grande salle était devenue silencieuse, même les professeurs étaient scotchés.
« Il n'avait pas... » Commença Aly.
« Tu exagère Aly ! Est ce que tu te rends compte des mots que tu viens de prononcer ? » Demanda-t-il en colère. Aly aussi s'emporta.
« Et pourquoi ce serait encore moi la fautive hein ? »
« Tu n'as qu'à lui dire ce que tu ressent ! Et pour ton info, il a repoussé Coralie l'autre jour dans le couloir ! » Hurla John qui n'en pouvait plus. Aly était complètement abasourdie.
« Tu raconte n'importe quoi » dit-elle.
« Mais tu es pas croyable toi alors ! » s'époumona-t-il.
« C'est ton frère, c'est normal que tu le défende... » Répondit Aly.
« Non Aly, la différence, c'est que moi j'ai un cœur contrairement a toi qui... »
PAF !! Il venait de se prendre une gifle des plus légendaire par sa meilleure amie d'enfance, et ce devant toute la grande salle. Lui aussi avait été trop loin avec ses mots. Il la regarda dans les yeux, sans rien dire, en colère, et il pouvait voire la même colère dans les yeux de la blonde. Ils restèrent un moment en chien de faïence à se défier, mais un petit battement de cil, un seul petit battement, et une goutte d'eau roulant sur la joue de la jeune fille, et il ne put lui en vouloir. Il l'attira a lui pour la serrer dans ses bras. Elle accepta l'étreinte et il s'excusa au creux de son oreille. Ils sortirent de la grande salle, car John sut, que ce moment était propice aux confidences, elle avait besoin de parler, elle aussi souffrait beaucoup de toute cette histoire.

Ils arrivèrent dans le parc, et s'assirent sur l'herbe fraîche, au bord du lac. Ils restèrent un moment silencieux, puis finalement, Aly prit la parole.
« C'est vrai ce que tu as dit tout a l'heure ? » demanda-t-elle doucement.
« Oui Aly, c'est la vérité, il l'a repoussée, et elle a bien accepté, depuis, elle ne lui tourne plus autour... » Répondit John doucement.
« Par Merlin, qu'ai-je fait ? » demanda-t-elle d'une voix coupable. « Je ne pensais pas tout ce que j'ai dit, je te jure John, je ne sais pas ce qu'il m'as pris, je suis tellement jalouse, que je ne me rend même lus compte de ce que je dit. » dit-elle en versant quelque larmes. Elle n'aimait pas pleurer. « Maintenant, il va me haïr jusqu'à la fin de ses jours ! » dit-elle les yeux rouges, qu'elle avait du mal à tenter de retenir ses larmes.
« Laisse toi aller Aly, ca te fera du bien, et ne dit pas de bêtises, tu sais très bien que Chris ne pourra pas se passer de toi, jamais tu entend ? Laisse lui juste le temps de digérer la pilule. Evite de lui parler le temps qu'il se calme, et je lui parlerai. Aller ma belle, tout finira par s'arranger, je te le promets. » Fit John en la prenant dans ses bras. Elle posa la tête sur ses jambes, et s'agrippa à sa robe de sorcier et éclata littéralement en sanglots. John ne dit rien, la laissant pleurer, attendant qu'elle se calme. Elle en avait bien besoin, et Merlin savait comme elle était fière ! Il était, avec Chris l'un des rare seul a l'avoir vu en larmes. Il se contenta de lui caresser les cheveux. Finalement, la crise de larmes passée, elle releva la tête.
« Merci » lui dit-elle sincèrement en essuyant ses yeux et en lui faisant un gros bisous affectueux sur la joue. Il lui sourit. Soudain, une idée traversa la tête d'Aly.
« Est ce que je pourrais te demander un service ? » demanda-t-elle.
« Euh... oui.. ; qu'est ce qui se passe ? » demanda-t-il un peu surpris par la requête de la jeune fille.
« Et bien, j'ai un plan pour remettre mes parents ensemble, mais j'ai besoin de quelqu'un... » Répondit-elle.
« Ok ca marche, je suis ton homme ! A partir du moment ou ce plan est valable, qu'il marche et que ton père ne hurle plus en classe, je suis tout a toi ! » Déclara-t-il. Elle sourit amusée. Elle paraissait apaisée.
« Alors viens, je vais t'expliquer en chemin. » dit-elle en se levant. Et ils rentrèrent au château.