1/ Celia

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J'étais assis à la table de ce bar depuis pas mal de temps déjà. En compagnie de mon frère Tristan et de mon meilleur ami Fred, je passais un bon moment. Après la semaine de folie que j'avais passée au travail, j'avais besoin de décompresser et ces deux là étaient les meilleurs pour déconnecter des contraintes professionnelles.
Je connaissais Fred depuis une dizaine d'années, on s'était rencontré pendant nos études. On avait fait de sacrés fêtes tous les deux pendant nos soirées étudiantes, enchainant nuits blanches et cours. A l'époque, il avait monté un groupe de métal, il chantait et jouait de la guitare. Idéal pour draguer... Je n'étais pas musicien mais j'aimais écouter de la musique, et leur groupe était sympa. Il m'avait même embarqué dans des petits concerts pour les aider à transporter le matériel. J'étais payé en bières, en musique et en joints, à l'époque il ne m'en fallait pas plus. Et puis le groupe drainait pas mal de filles, j'en profitais aussi. Mais tout cela ne nous avait pas empêché de réussir brillamment nos études en informatique.
On se marrait bien devant nos bières parlant de rugby, du travail... Quand elle entra. Seule. Mon regard fut attiré par sa silhouette. Sa robe dévoilait de longues jambes fines et musclées et son décolleté promettait une poitrine généreuse. Ses formes étaient voluptueuses, un beau cul légèrement rebondi, avec une cambrure comme j'aimais à les caresser, une taille fine....
Une belle brune... Mon instinct de prédation se réveilla.
Une fille seule, dans un bar, habillée comme ça.... Soit elle avait un rencard, soit elle en cherchait un !
Elle s'assit directement sur un des tabourets près du comptoir en enlevant son blouson. Il faisait chaud dans le bar mais dehors les températures flirtaient avec le zéro en ce début d'année. En garçon bien élevé, je n'allais pas la laisser seule longtemps, on ne sait jamais elle pourrait attraper froid, il fallait que je la réchauffe.
Et puis, les potes c'est bien, mais une fille c'est mieux !
Je montrai la jeune femme aux deux autres.
-Matez le canon qui vient d'entrer... Vous avez vu ce corps !
Leur silence éloquent parlait pour eux.
- Vous ne m'en voulez pas les gars si je tente ma chance ? , déclarai-je avec un clin d'œil.
-Oh non, t'es sérieux? Tu nous plantes pour te lever une nana?
-La pauvre, regarde la, elle est seule et désœuvrée, je peux pas la laisser comme ça.
-Tu m'étonnes... Vas-y, Matt, fais la fondre ! , m'encouragea Fred.
- C'est comme si c'était fait ! , dis-je en me levant à l'assaut de ma conquête.
Faut dire qu'avec mon mètre quatre-vingt-dix, ma silhouette athlétique et ma gueule d'ange aux yeux bleus, rares étaient les filles qui me résistaient. C'est donc très sûr de moi que je m'installai à coté de la belle brune. Nous échangeâmes quelques mots, quelques sourires. Elle était réceptive à mon charme. Au bout d'un moment, je réussis même à la faire rire. C'était gagné. Trop facile, elle ne se défendait même pas...
Au bout d'une bonne heure de jauchage respectif, je posai ma main sur son bras, puis, comme elle ne protestait pas, je devins plus entreprenant. Je remontai jusqu'à son épaule nue, frôlant sa peau chaude du dos de ma main. Elle eut un frisson.
Ma main alla ensuite caresser son dos alors que je me penchais vers elle pour lui chuchoter mes envies à l'oreille. Mon autre main se posa sur sa cuisse. Elle ne portait pas de bas, aucun rempart pour protéger sa peau de mes caresses expertes. Au lieu de refermer ses jambes, elle les ouvrit un peu plus.
Pas farouche, la donzelle !
J'en profitai pour remonter plus haut, toujours un peu plus haut, au-delà de la limite de sa robe, jusqu'à finalement toucher sa lingerie. Sa peau était chaude, douce, j'avais envie de la goûter, de la dévorer.
Je l'embrassai doucement, tendrement. Nos lèvres se découvraient et bientôt nos langues se rencontrèrent, se mélangèrent. Elle posa ses mains sur ma nuque et caressa lentement mes cheveux chatain. Ma main sur son sexe commençait à l'embraser, elle devenait humide, je pouvais le sentir à travers le fin tissu de son string. Notre baiser devint plus passionné et une de ses mains se hasarda vers mon entrejambe. Elle ne fut pas surprise de sentir une érection déjà bien avancée.
Aucun doute, nous étions sur la même longueur d'onde.
Notre corps à corps devenait de plus en plus torride, voire indécent, surtout dans un lieu public. Je peinais à me contrôler, elle avait réveillé une envie irrésistible d'aller toujours plus loin dans mes caresses, quand elle chuchota :
- J'habite pas loin, tu viens ?
Demandé si gentiment...
Après un rapide coup d'œil entendu à mes deux comparses, nous quittâmes le bar. Tristan et Fred me regardait mi amusé, mi admiratif.
Effectivement, elle habitait à deux rues du bar et nous fûmes bientôt dans son appartement. Le trajet avait été assez sage, ne se tenant que par la main. Mais à peine la porte refermée, elle se jeta sur moi et me plaqua contre le mur. En m'embrassant goulûment, elle commença à enlever mon blouson et à déboutonner ma chemise rapidement. Ses mains se promenaient sur mon torse légèrement poilu, soulignant les contours de mes muscles. De mon côté, je remontai sa robe sur la taille et lui malaxai les fesses. Nos lèvres restaient scellées, nous nous dévorions littéralement.
J'entrepris de lui enlever son blouson, sa robe, son string puis dégrafai son soutien gorge, libérant sa poitrine tendue. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire elle était nue dans son entrée. Je pris quelques secondes pour l'admirer. Ses seins étaient magnifiques, généreux et fermes, ses tétons durcis pointaient. Ils me narguaient. Son pubis entièrement glabre invitait ma main à de plus amples découvertes.
Passant mes deux mains sous ses fesses, je la soulevai pour l'amener à enrouler ses jambes autour de mes hanches. Ses petits tétons arrogants étaient maintenant à portée de ma bouche et j'en profitai pour un gober un. Je me retournai pour la plaquer à son tour contre le mur. Elle ne put réprimer un gémissement, ses ongles s'enfonçaient dans mes épaules. Je sentais mon érection durcir et je commençais à être très à l'étroit dans mon jean. Une de mes mains s'aventura plus près de son sexe et le trouva trempe. Ma langue léchait le téton, le mordillait, le suçotait. Elle agrippa mes cheveux enfonçant plus encore ma bouche contre son sein. Elle gémissait de plus en plus fort. Lâchant son divin mamelon, ma bouche remonta, mordillant avidement ce cou offert. Arrivé à son oreille, mes dents saisirent le lobe et je lui murmurai :
- Où est ta chambre ?
Nos regards se croisèrent et elle me sourit tout en se mordant la lèvre inférieure. Elle se libéra de mon étreinte et son regard s'emplit de flammes. Sans me répondre, elle déboutonna mon jean et s'agenouillant devant moi, le fit glisser jusqu'au sol. Je me débarrassai prestement de mes chaussures et de mes chaussettes. Une de ses mains remonta le long de ma jambe très doucement, sensuellement et attrapa délicatement mon boxer. Tout en m'enlevant mon sous vêtement, elle me regardait intensément dans les yeux. Son regard pétillait et brillait de désir. Je ne devais pas être mieux. Puis, ses yeux parcoururent mon corps, elle sourit, mon corps musclé semblait lui plaire. Enfin, son regard se fixa sur l'objet de son désir. Je ne bougeai plus, la laissant m'admirer. 
Le prédateur était devenu la proie.
Mon sexe se tenait tendu, fier devant elle. Elle le prit délicatement dans sa main et commença un lent mouvement de va et vient. Quand sa langue se mit à lécher mon gland, je fermai les yeux et ma respiration devint plus profonde. Je savourai cette caresse sensuelle. Elle gardait un rythme lent, agaçant, mais je la laissai faire, profitant de cette douce torture. Son autre main malaxa délicatement mes bourses, m'arrachant un gémissement. Elle accéléra ses mouvements et engloutis mon membre dans sa bouche. Sa langue s'enroulait autour de mon sexe, jouait avec mon frein. Elle commença à sortir et avaler avidement ma queue, me pompant, aspirant mon gland.
C'était délicieux mais je savais qu'à ce rythme là, je ne tiendrais pas longtemps. Même si l'idée de jouir dans sa bouche était tentante, j'avais d'autres projets pour cette soirée. Aussi, je posai doucement une main sur sa tête et m'éloignai d'elle. De l'autre main, j'attrapai la sienne et la fit se relever.
-Ton lit ? insistai-je
Avec grâce, elle m'y emmena en me tenant par la main. Alors qu'elle me précédait, j'admirais, grâce à la lumière tamisée qui arrivait de l'entrée, son cul, la cambrure de ses reins, son dos. Elle marchait lentement, en ondulant ses hanches. Ses cheveux relevés dévoilaient une nuque fine et sensuelle. Elle voulait m'aguicher.
J'étais fou de désir. Cette nana savait y faire pour allumer un mec. Mais je savais me contrôler et je voulais jouer encore avec elle. La soirée ne faisait que commencer...
Aussitôt entrés dans la chambre, mes bras puissants enserrèrent sa taille et je me collai à elle. La lueur de la lune donnait à sa corps une allure très sensuelle, presqu'irréelle. Mon sexe se nicha sur le haut de ses fesses rondes et fermes tandis que mes mains partaient à la conquête de ses seins. Mes doigts saisirent ses tétons dardés, les pincèrent, les étirèrent, les faisant pointer outrageusement. Alors que mes lèvres embrassaient son cou, elle rejeta sa tête sur mon épaule. Elle offrait son corps à mon bon plaisir. Une de mes mains descendit vers son sexe. Lentement, j'écartais les replis de ses lèvres et partais à la recherche de ses trésors cachés. Il était trempe et mes doigts glissaient sans effort sur sa fente déjà gonflée. Sous mes caresses, elle se mit à onduler son bassin, masturbant légèrement ma queue en même temps.
Je voulais prendre mon temps, ne pas me jeter sur elle comme un mort de faim. Je relâchai mon étreinte et la retournai doucement. Puis, avec un sourire gourmand, je la poussai sur le lit. Mon sourire s'élargit et je m'approchais d'elle à quatre pattes sur le lit tout en écartant ses jambes. J'en attrapai une et ma langue lécha sa cheville. Je remontai doucement, embrassant suçant, léchant. Je passai sur son mollet, ma bouche s'attarda sur l'arrière de son genou, un gémissement s'échappa de sa gorge. Je continuais ma progression et atteignis son sexe. Son parfum emplissait mes narines, m'enivrait.
Elle voulut caresser son clitoris, mais je lui bloquais la main. Je voulais me délecter d'elle, ne rien précipiter.
-Laisse toi faire, lui ordonnai-je d'une voix devenue rauque.
Ma langue léchait ses lèvres et finissait sa course sur son clitoris qui ressortait nettement. Au bout d'un moment, elle se fit plus pressante et vint se concentrer sur son bouton gonflé. J'en profitais alors pour insinuer mon index dans sa chatte accueillante tandis que ma bouche se concentrait sur son bouton sensible.  Sa respiration s'accélérait, ses gémissements montaient dans les aigus. Je sentis qu'elle perdait pied et accélérai mes gestes. Mon index fut rejoint par mon majeur et ils entamèrent un ballet, tournant, frottant, exacerbant le plaisir.
Elle agrippa les draps, sa bouche s'ouvrit en grand et son corps se tendit. Elle cria son plaisir alors que son vagin comprimait mes doigts sous l'orgasme que je lui offrais.
La laissant reprendre ses esprits, je m'allongeais à côté d'elle. Ma main faisait de lents va-et –vient sur ma hampe tendue et impatiente. Une fois sa respiration plus calme, elle se tourna vers moi et avec grâce vint s'assoir doucement sur moi.
-Dans le chevet, me dit-elle.
J'ouvris le tiroir et y découvrit des capotes. J'en attrapai une et lui tendis. Elle déchira l'emballage et déroula la protection sur mon sexe. Puis, prenant ma queue, elle s'empala dessus doucement. Elle ondula son bassin lentement d'abord puis de plus en plus vite. Je la regardais me chevaucher telle une amazone. Elle fermait les yeux, ses mains pinçaient ses tétons. Elle était superbe. Je sentais mon plaisir monter, toute cette attente m'avait rendu impatient. De mes deux mains, j'agrippais ses hanches et augmentais l'amplitude de ses mouvements. Elle lâcha ses seins et prit appui sur mon torse. Chaque poussée la faisait crier un peu plus fort et d'un coup, son vagin se comprima autour de ma queue. Son plaisir entraina le mien. A mon tour, je succombai dans un râle.
Elle s'allongea sur moi, le temps de retrouver son calme. Puis, elle roula sur le côté, alanguie. J'en profitai pour me débarrasser du préservatif.
-Au fait, je m'appelle Célia, précisa-t-elle.
-Matthieu, mais appelle moi Matt.
Je passai la nuit chez elle, mais on dormit peu, remettant le couvert plusieurs fois. Au petit matin, je lui laissai un mot lui donnant mon numéro au cas où elle aurait envie de s'amuser. J'avais déjà deux sexfriends, mais trois, c'est définitivement mieux que deux. Je rigolais tout seul en rentrant chez moi, j'allais bientôt avoir un harem à ce rythme là !

Les yeux de Lola Où les histoires vivent. Découvrez maintenant