J'avais prévu de passer toute la nuit chez Déborah et Laëtitia, sa compagne.
C'est Déborah qui ouvrit la porte arborant un grand sourire. Elle était uniquement vêtue d'un string noir et d'un tee shirt blanc moulant. Ces tétons pointaient à travers le tissu indiquant qu'elle ne portait pas de soutien gorge. Elle m'embrassa chaleureusement sur les lèvres et m'invita à entrer. Laëtitia était allongée nue sur le canapé et ses yeux pétillaient. Les coquines ne m'avaient pas attendu pour commencer.
Elle était plus fine, plus musclée que Déborah mais elle gardait des formes féminines et agréables. Ses cheveux bruns coupés courts donnaient du caractère à son visage doux et fin. Je me penchai pour l'embrasser elle aussi. Elle me dit de me mettre à l'aise.
Obéissant, je me déshabillais lentement sous leurs regards gourmands. Sans réellement faire un strip-tease, je prenais mon temps, laissant la température monter. Une fois nu, Déborah qui s'était aussi dévêtue se plaça derrière moi et caressa mon dos musclé alors que Laëtitia me fit face. Je sentais les mains et la bouche de Déborah sur mon dos et mes fesses alors que Laëtitia m'embrassait la bouche et caressait de sa main mon sexe qui commençait à montrer des signes de vie.
Le baiser était langoureux, tendre, sensuel. Mes mains se baladaient très délicatement sur son corps. Sa peau chaude réagissait en frissonnant à mon contact. Déborah revint face à moi, à côté de sa compagne. Nous nous embrassions tous les trois, mélangeant nos langues tantôt l'une, tantôt l'autre. Quand elles mélangeaient leurs langues, je goûtais leur cou. Me baissant un peu, je suçotais leurs tétons. J'alternais entre les seins ronds et blancs de Déborah et ceux plus petits mais très appétissants de Laëtitia. Leurs saveurs se mélangeaient dans ma bouche, leurs odeurs subtilement différentes m'enivraient. Leurs peaux si douces et brûlantes s'offraient à mes caresses et j'en profitais allègrement. Elles se collaient à moi. Il était difficile de savoir qui touchait qui. Plusieurs mains parcouraient mon corps langoureusement et l'électrifiaient.
Déborah s'agenouilla et me prit en bouche, suçota mon gland et caressa mes testicules. Elle les roulait dans sa paume. Je ne pus réprimer un gémissement, c'était un pur délice. Ma langue et celle de Laëtitia reprirent leur danse sensuelle. J'empaumais ses seins, ils étaient petits mais doux, ronds, et fermes. Ils réagissaient à mes provocations, les tétons durcissaient. Tout en l'embrassant, je les caressais d'une main et l'autre descendit le long de ses flancs, effleurant sa hanche, elle s'arrêta sur sa fesse que je pétris. Elle gémissait dans ma bouche. Les caresses de Déborah sur mon sexe, le baiser de Laëtitia, sentir ses deux femmes s'occuper de moi me rendait impatient.
Cela faisait plusieurs jours que je me contentais de mes mains, j'avais faim de sexe, je voulais baiser, assez joué.
Je les repoussais doucement. Je m'allongeai sur le sofa spacieux et invitai Déborah à s'empaler sur moi à califourchon. Elle prit appui sur mon torse pour se positionner et commença par frotter son sexe lubrifié sur ma verge. Après quelques passages aussi excitants qu'agaçants, elle plaça mon sexe à l'entrée de sa grotte et l'enfonça lentement telle une épée retrouvant son doux fourreau. Quelle douce sensation de pénétrer ces chairs étroites, accueillantes, chaudes !
Une fois Déborah positionnée, Laëtitia plaça son abricot juteux au dessus de ma tête. Je léchais ses lèvres, lui suçais le clitoris. Mes doigts la pénétraient doucement. Ma main pétrissait ses fesses. Sentir sa liqueur dans ma bouche, le vagin de Déborah enserrer mon sexe et leurs deux corps onduler au dessus de moi était terriblement excitant. Elles s'embrassaient au dessus de moi, prenant appui l'une sur l'autre. Nous formions un triangle incroyablement sensuel et érotique.
Déborah ondulait lentement, elle voulait faire durer le plaisir et je faisais de même. Ma langue prenait le même rythme et je les entendais gémir sourdement dans la bouche l'une de l'autre. Je ne pouvais pas les voir mais je savais qu'elles se caressaient.
Les gémissements de Laëtitia augmentèrent et son bassin bougeait de plus en plus vite. Elle était proche de l'explosion. J'accélérais la cadence avec mes doigts et suçai son clitoris, elle cria « oui, ouiii, ouiiii » la voix de plus en plus aigüe, puis l'orgasme la submergea. Son jus coulait dans ma bouche et je collais ma bouche pour avaler tout le nectar délicatement sucré.
Déborah ralentit un peu l'allure attendant que sa compagne reprenne ses esprits, Laëtitia avait reculé, dégageant ainsi mon visage.
Puis, après plusieurs secondes, la brune incendiaire s'assit par terre et lécha nos deux sexes unis, tout en malaxant mes bourses. C'était divin. Déborah se pencha un peu en arrière prenant appui sur mes jambes afin de lui faciliter l'accès. Elle modifiait l'angle de pénétration pour mieux me ressentir en elle. Je n'allais pas durer longtemps à ce rythme là. Avoir deux femmes qui s'occupaient de moi était diablement excitant. Je voyais maintenant Déborah me chevaucher, le visage fiévreux, sa poitrine ballotant au rythme de ses mouvements, et cette vision me donna envie de saisir un sein. Celui de Laëtitia était à portée et je m'amusais à en pincer le téton, à le pétrir. Laëtitia se concentra alors sur le bouton de sa compagne tout en continuant ses fabuleuses caresses sur mes testicules. Nos respirations s'accéléraient à mesure que le plaisir grandissait en nous, les cris de Déborah résonnaient dans tout l'appartement. L'orgasme nous frappa quasiment en même temps et nous laissa quelques secondes anéantis. La blonde en sueur s'écrasa contre mon torse, tandis que la brune s'allongeait à nos côtés et partagea un baiser tout en tendresse avec moi.
La soirée fut longue et torride, je ne dormis pas beaucoup encore cette nuit là. Elles étaient insatiables et m'avaient épuisé, quand l'une faisait une pause, l'autre me sollicitait et je demandais grâce bien avant elles. Mon corps était repu, ses soirées étaient intenses et toujours très riches en sensations et en plaisir.
Au petit matin, la quiétude de la veille fut remplacée par une douleur sourde. Mes deux compagnes de jeux m'avaient fait oublier Lola pour la nuit mais au réveil son souvenir revint me hanter. Mon esprit recommençait à me torturer.
Bon sang, sors de ma tête !
Je la détestais. Elle s'était refusé à moi pour mieux sortir avec d'autres gars. Sa tenue lors de la fameuse soirée avait pour but de ne pas rentrer seule, j'en étais convaincu. Je l'avais crue différente, mais en fait, c'était une allumeuse, une petite garce. Elle prônait l'amour, la fidélité, le romantisme mais ce qu'elle cherchait au fond c'était baiser. Cathy ne s'était pas étendue sur le sujet mais avait tout de même mentionné que Lola était rentrée seule chez elle. Cela n'avait été qu'un flirt, mais connaissant Lola, elle allait surement revoir le gars en question...
Elle soufflait le chaud et le froid, me provoquant puis me repoussant tout de suite après... Je ne comprenais rien à ses signes contradictoires !
Et puis elle m'avait dit non ! Elle avait blessé mon ego.
Son visage occulta toutes mes autres pensées. Mon cœur se serra. Je crispai ma mâchoire.
En cet instant, oui, je la détestais...
Mais je l'aimais aussi. Cela me frappa comme une évidence. Il était vain de lutter.
Mon moral chuta brutalement.
Il fallait que je l'oublie.
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Les yeux de Lola
RomanceMatt est un célibataire qui profite de la vie. Il passe d'une femme à l'autre sans s'investir dans une relation. Son quotidien va être bouleversé par une rencontre... Attention, scènes explicites.