Chapitre 75

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Il s'était écoulé cinq jours depuis que j'étais à l'hôpital, ma famille, Dean, ils étaient venu me rendre visite. Et je parvenais à marcher plus facilement, mais pour l'instant, j'avais besoin d'une canne. J'allais bientôt quitter cet endroit et rentrer chez moi, mais il me restait encore quelque chose à faire. J'avais reçu un message de Dean me racontant qu'il avait fait son coming out, que ça s'était très bien passé, et que Adam se portait très bien. Mais également, il m'a expliqué ce qu'était la GGS, ce que Michael et Mary lui avaient raconté. Il sentait qu'on allait encore une fois s'en prendre à sa famille, cela, je ne pouvais pas l'accepter. Alors lors de mon dernier jour à St Natural, je suis allé rendre visite à mon cher grand frère. Ça faisait déjà quelques jours qu'il s'était réveillé, et on allait le transférer dans une prison au Texas. Après tout ce qui l'a fait, il mériterait la mort, mais il était nécessaire qu'il reste en vie, car il était le seul à savoir comment sauver mon petit frère. Quand j'entrai dans sa chambre, menotté à son lit il n'avais pas l'air surpris, comme s'il m'attendait.

" Sympa ta canne "

« La ferme ! »

« Waouh ! Du calme frangin, je te signale que c'est toi qui es venu. »

« Tu sais pourquoi je suis là ! »

« Ahh oui ! Le petit Samandriel ! Toujours à moitié crevé à ce qui parait ? »

« C'est ton frère ! Comment peux-tu ? Comment as-tu pu ? »

« Tu parles, mon frère... »

« Oui ! Je le suis également et tu m'as étouffé ! Tu m'as tiré dessus et torturé quand je n'étais qu'un gosse ! »

« Ouh, j'avais presque oublié ça ! Et pour t'avoir shooté, c'est ton copain que je visais ! C'est toi qui as été assez stupide pour te mettre à travers ! »

« T'es un monstre ! Dis-moi, pourquoi déteste tu ta propre famille au point de vouloir la réduire en cendres ? »

« Parce que je le peux ! Car ... vous n'êtes pas de ma famille ! Toi, Samandriel, Hannah, vous n'êtes que des bâtards ! »

« De quoi tu parles ? »

« Arrggh Castiel !! Ta naïveté me fatigue ! Lauren n'est pas ma mère, ni celle de Lucifer, celle de Raphaël ou de Gabriel ! Ma vraie mère est morte, elle s'est suicidée quand père t'a conçu avec une autre, ta salope de génitrice ! »

En m'avouant cela, Michael m'effraya, il avait hurlé à la mort, avait balancé son plateau-repas, on aurait pu croire qu'il était possédé. Je restais confus, étais je censé le croire ? Cela m'attristait, mais venant de père, je ne serais pas étonné ! Mais est ce que le reste de la fratrie était au courant ?

« Si c'est vrai, le seul à blâmer, c'est papa, puis je te signale qu'on reste frère Michael ! »

« Pas à mes yeux ! Pour moi, tu restes le bâtard qui a tué ma mère ! Un sale brouillon de plus !»

« ... Tu n'as pas toute ta tête ! Tu as souffert, et pour moi, tu restes mon frère. Mais j'espère que tu vas pourrir dans cette prison et qu'on te retrouvera battu à mort ! »

« Tu sais que je n'y resterai pas pour toujours, je trouverais un moyen de sortir ! Et crois moi « Petit Frère » tu ne veux pas être présent quand ça se produira ! »

« On verra ça ! »

Je m'approchais de lui et pris une chaise pour m'asseoir.

« Pendant ce temps, tu vas me dire comment sauver Samandriel ! »

« Tu ferais mieux d'aller l'enterrer ! »

« Je pense que tu ne m'as pas très bien compris ! »

Lentement, je sortis de ma poche une seringue contenant un liquide bleus que je m'étais procuré quand Dean et moi avions affronté Michael. D'un coup, le sourire diabolique de mon frère disparu.

" Tu sais ce que c'est non ? "

" Ce sérum est à moi..."

" Donc tu sais ce que ça fait ? "

Je dirigea l'aiguille vers sa nuque, et piqua légèrement sa peau ce qui le paralysa.

« Je me fiche que tu sois en colère contre moi papa et le reste du monde ! J'en ai assez de toi ! De tes paroles de serpent et de ta sale gueule ! Tu as infligé assez d'horreur à cette famille et aux Winchester ! Et si un jour, il arrive que tu sortes de prison, crois-moi, je serai celui qui te devancera, et qui te réduirais en cendres ! Je sais pour ton agence de taré ! Je sais qu'il y en a d'autres ! Alors sale, petite merde si j'en revois un seul qui menace ma famille ou celle de Dean. Je jure sur Dieu que ce sera eux que j'enterrais ! Tu m'as compris ? »

Plus je parlais plus j'enfonça la seringue dans son cou, je m'efforça de ne rien lui injecter, mais j'étais vraiment tenté. Mais même sans il avait peur, et il souffrait, alors il me fit un signe de tête pour acquiescer et finit par m'avouer ce qu'était l'antidote, alors je le laissa.

« Castiel ! »

« Quoi encore ? »

« Méfie-toi de Dean ! Tu as vu ce que peut engendrer la colère, Dean lui en est plein ! Tu étais présent quand il m'a cassé la figure. »

« Qu'est-ce que t'essayes de dire ? »

« Que lui et moi avons beaucoup plus de similarité que ce qu'il ne peut croire ! »

« Dean, n'a absolument rien à voir avec toi ! Tu es un sociopathe, tu n'as pas de conscience ! Lui a un cœur et de l'humanité ! »

« Je voulais juste te prévenir ! Mais dit moi ? Pourquoi l'aimes-tu, au point d'y laisser ta propre vie ? »

« Tu ne pourrais pas comprendre, tu es incapable de comprendre l'amour ! Tu ne comprends que la haine ! Adieu Michael ! Et puis au cas où tu aurais oublié, va en enfer !! »

J'observa son regard une dernière fois, et claqua la porte. Après cette confrontation, je me sentais enfin libéré d'emprise qu'il détenait sur moi. 

I've Got you...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant