Il faisait froid, il y avait beaucoup de mouvements et de bruits. Quand mes yeux s'ouvrirent, je pus percevoir le peu de lumière qu'il y avait dans cette pièce. Mais très vite, je réalisa que je n'étais pas dans une pièce, mais dans une voiture. J'étais allongé sur la banquette arrière où mes mains et mes pieds étaient liés, et ma bouche bâillonnée. Puis je le vis, l'homme qui avait saboté ma vie en seulement quelques semaines et qui avait réussi à m'attraper, en train de conduire ma voiture. Comment ai-je pu être aussi stupide ?! Je me disais que Castiel n'avait peut-être pas tort. Non ressaisis toi Dean ! Ce n'est pas le moment de penser à lui ! Quand je réussis à atteindre le canif caché dans la pochette de mon pantalon, je coupa les liens en plastiques et libéra mes mains, puis enleva le bandage attaché à ma bouche.
Tout d'un coup, le regard de Michael se posa sur le rétroviseur, et il comprit que j'étais conscient.
« Ce n'est pas vrai ! » dit il en râlant. Rapidement, il se gara et sortit de l'automobile. Il ouvrit la porte arrière ce qui me laissa une chance de le confronter.
« Espèce de fumier ! Relâche-moi tout de suite ! »
Je lui pris le col de sa chemise et lui donna un coup dans le ventre.
« Tu n'aurais pas pu rester endormis plus longtemps ? » dit il en me neutralisant une seconde fois.
Il me mit un coup au visage et sortit une chose de sa poche. Ça ressemblait aux seringues que ma mère utilise pour son travail, mais celle-ci était différente. Elle contenait un liquide bleu que Michael m'enfonça dans le cou. À cet instant, je ressentis une douleur absolument ignoble, on aurait dit qu'un tas d'aiguilles étaient en train de me transpercer de l'intérieur. Jamais je n'avais ressenti cela, la peine ne s'arrêtait pas, j'avais l'impression que cela durait des heures, des jours, des années. Mais seulement quelques secondes s'étaient écoulées. Petit à petit, une soudaine fatigue prit le dessus, et mes paupières se fermèrent. Je luttais contre ce sommeil qui s'emparait de moi, mais j'échouai et m'endormis.
La douleur, qui il y a quelques secondes, m'était insupportable, s'adoucit peu à peu.
Je sentais mon corps s'apaiser, je me sentais mieux. J'ouvris les yeux, et me retrouva dans une pièce semblable à une chambre. La pièce n'était éclairée que d'une simple lampe de chevet et j'étais assis sur une chaise en face d'un lit deux places. Dans ce lit, je le vis, il était allongé et son sourire arborait son visage, Castiel, qui semblait observer quelque chose, ou quelqu'un ? Il parlait avec un homme, mais qui ? Mon cœur bondit quand je réalisa que l'autre homme à ses côtés, c'était moi. J'étais comme lui, allongé et rayonnant, en train de boire chacune de ses paroles. Je remarquais également que certains traits de nos visages étaient différents, nous avions l'air un peu plus âgé. Ce n'est pas la première fois que je fais un rêve de ce genre. Je ne comprenais pas tout, que faisais je là ? Et pourquoi suis-je avec Cas ? Lui que je devrais détester pour m'avoir trahi de la sorte, bien qu'une part de moi veuille lui pardonner. Les voix autour de moi s'éclaircirent, et je parvins à comprendre ce dont Castiel me parlait.
« Que t'ont t'il dit alors ? » Demandais je à Cas
« On pourra signer les papiers dans seulement quelques semaines. »
« T'en as parlé à Jack ? »
« Oui et lui aussi a hâte »
« J'ai déjà des idées de prénoms, si c'est un gars West ou Alan »
« Et pourquoi Sam ? »
« J'y avais aussi pensé ouais. »
« Si c'est une fille ? »
« Mary comme ma mère ? »
« Ou Deanna comme ta grand-mère » dit il en rigolant
« Oh non, je t'en prie ! »
On rigola tous les deux, sans de se soucier du reste, et moi devant ce lit, j'observais de dérouler la scène. On parlait du nom de notre futur enfant. Je sais que cela n'était qu'un rêve, mais tout avait l'air si réel.
« Et ta grand-mère à toi ? »
" Je ne l'ai pas vraiment connue."
" Mais je me souviens, tu m'as raconté que Raphaëlle te disait que c'était une grande dame avant qu'elle ne décède."
« Ouais, c'est vrai » me répondit -il
« Elle s'appelait comment ? »
« Claire Novak »
« Ok, va pour Claire alors ! »
Je l'embrassa, et on s'endormit l'un sur l'autre.
Des larmes s'écoulaient sur mes joues, cela n'avait pas de sens, mais ça me rendait heureux. J'en oubliais tous mes problèmes pendant quelques instants et me donnais espoir. Ce mirage me permit de m'évader, de souffler et me donna la force de me battre et de lutter. Pour qu'un jour cette illusion devienne la réalité.
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I've Got you...
FanficIntroduction : Castiel arrivais dans sa nouvelle maison aux coté de ses frères et sœurs, sa tante et son père à Lawrence. En déchargeant le camion de déménagement une femme au cheveux blond se dirigeais vers eux . «Bonjour, je m'appelle Mary Winch...