Chapitre 70

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Quand j'ouvert mes yeux, tout autour de moi, était flous, et ma tête tournait. Mes mains étaient toujours attachées et je ne pouvais pas bouger, j'étais paralysé. Plus les minutes passaient, et plus je reprenais mes esprits, et tout m'étais un peu plus clair. Je me trouvais dans une chaumière dans les bois et étais à terre près d'un feu de cheminée qui me réchauffait, mais qui parvint pas à me détendre. Ma veste se tenait sur une table avec toutes mes affaires, dont mon flingue. Je vérifiais, et il avait bien pris la précaution de totalement me désarmer. Ce sale chien était bon, il m'a complètement coupé du monde extérieur et le pire était à venir. Qu'allait-il me faire ? Et était ce ici qu'il retenait Adam ?

Si c'était le cas, il fallait que je me libère et vite ! Alors je força et essaya de couper les liens de la corde autour de mes mains, mais ma force ne suffisait pas, les cordes que Michael avait utilisées étais si serrées qu'elle brûlait mes poignets et coupait la circulation de mon sang.

« Tu peux essayer ce que tu veux ça ne marchera pas ! »

Michael était revenu, après être parti je ne sais où ce fils de pute était revenu avec un sac de je ne sait quoi.

« Alors tu aimes ma maison ? »

« Vous habitez ici ? »

« Bien sûr ! Ma famille et moi avions l'habitude de venir ici pendant les vacances. Maintenant, c'est là que je fais ma vie, mes recherches. Tu n'es pas déçu, j'espère ? »

« Un peu, venant d'un trou duc qui conduit un porche, je m'imaginais plus le manoir de Dracula pas la chaumière de Boucle d'or » dis-je sarcastiquement

« Rigole tant que tu veux, ton petit sourire insolent de ne durera pas »

« Qu'est-ce que vous voulez ? »

« Juste te poser deux trois questions »

« Et si je refuse d'y répondre ? »

Un grand sourire s'afficha sur son visage, il ouvrit le sac qu'il avait apporté et sortit deux poings américains qui enfila. Mon sourire narquois se baissa, et je devins un peu plus inquiet.

« Je te conseille vivement d'y répondre. »

« Alors répondez d'abord à mes questions ! Pourquoi vous avez enlevé mon frère, mis mon père en taule ? Pourquoi vous vous en prenez à votre famille ? »

Après hésitation, il baissa sa garde, et s'assit sur une chaise.

« Dean, sais-tu que ta famille n'est pas si ordinaire qu'elle ne parait ? Par exemple, Mary, que sais-tu d'elle ? »

« Ma mère ? qu'est-ce qu'elle à faire la dedans ? »

« Si j'ai enlevé ton frère, c'est à cause d'elle ! Tu as déjà entendu parler de la GGS ?"

« La GGS ? C'est le panneau du bâtiment où j'étais. »

« C'est ça, voit - tu, cette entreprise est bien plus qu'une simple agence du FBI, c'est le sommet de la connaissance et de la réussite humaine, et ta mère en faisait partie, elle avait un très bon potentiel. »

« Vous mentez ! Ma mère a fait ses études à Stanford pendant...! »

« 9 ans ! Ta mère nous a aidés pendant 9 ans. Elle s'est battue à nos côtés, elle a même tué des hommes pour faire avancer nos recherches. Comme par exemple un sérum si puissant qu'il peut paralyser un homme dans un sommeil profond pendant des heures ou même des mois »

« C'est ce que vous m'avez injecté tout à l'heure ! »

« Bonne déduction Sherlock ! »

« Non ! Je ne vous crois pas vous êtes taré ! »

« Crois ce que tu veux, je m'en fiche ! »

« Ma mère n'aurait jamais tué quelqu'un ! »

« Et pourtant elle l'a fait, à de maintes reprises ! »

À ce moment-là, j'étais prêt à le frapper, mais je ne pouvais rien faire à part écouter ses vils mensonges.

« Quel est le rapport avec Adam ? »

« Plus tard, elle a rencontré ton père, s'est mariée, a eu 3 enfants, et nous a abandonnés pour sa petite famille minable ! Ça m'étonne même qu'elle n'ait pas pensé à nous quand son fils a disparu. »

« De qui parlez vous quand vous dites « Nous » ? »

« Tu n'as pas encore compris ? Nous sommes partout ! Personne n'avait jamais quitté notre société ! Mais ta mère la fait, et elle a été assez stupide pour penser qu'on la laisserait tranquille. Alors pendant 20 ans, on l'a surveillée de près, puis nous avons enlevé son plus jeune fils. »

« Pourquoi avoir attendu 20, pourquoi ne m'avoir pas enlevé en premier ? Ou Sam ? »

« Plus d'enfants, ça fait plus d'être à aimer, et plus d'amour égal beaucoup plus de souffrance ! »

« Mais est-ce que vous vous entendez ? Vous êtes un grand malade ! »

« Tu dois avouer que c'est plus poétique ! Mais Adam n'était que le début ! »

« Sam ... »

« Sam, ton père ! Tout ce qui faudra pour brûler ta mère petit à petit »

« Adam... Où est-il ? Je vous jure que s'il est... »

« Quoi ? Mort ? Non, on ne l'a pas tué, ça serait du gâchis ! »

« Du Gâchis ? Ce n'est qu'un gosse !! »

« Avec quoi tu crois qu'on réalise nos expériences ? Des rats de laboratoire ? »

« Enfoiré ! Qu'est-ce que vous lui avez fait ?! La même chose qu'à Cas ?»

" Castiel ? "

" Ce que vous lui avez fait ! Pourquoi ?"

" Qu'est-ce qu'il t'a dit au juste ? "

" Il ne m'a rien dit... Je l'ai vu. "

" Ah, et alors ? "

" Et alors ?! Comment est-ce que vous avez pu faire ça à votre propre frère !? "

" Tu dois tout de même reconnaître mon talent d'artiste " dit -il en rigolant, cet homme n'avait pas d'âme, il ne pouvait être humain.

" Vous êtes un monstre ! "

" Tu veux continuer de parler de ma famille, ou alors on se re-penche plus sur la tienne, comme ton petit frère ?"

" Où est-il ? "

« Chut chut ! » Pendant que j'étais rouge de colère, il fut distrait par un bruit qui venait de dehors. Mais je m'en fichais, je me débattais de toutes mes forces en espérant me détacher.

« OÙ EST-IL BON DIEU ?!! »

« J'ai dit la ferme !! » Dit -il en me donnant un coup-de-poing au visage.

Il alla vérifier autour de la cabane. Pendant ce temps, je perdais le contrôle et paniquais comme je ne l'avais jamais fait. Tout cela allait au-delà de mes pensées. Jamais je ne me serais imaginé tout ça.

Des expériences humaines ? Michael n'était pas qu'un sociopathe ! C'était un psychopathe ! Mon esprit s'embrouillait, ce qu'il m'a dit sur ma mère, était ce la vérité ? Honnêtement, je m'en moquais pas mal en ce moment même. J'étais mort d'inquiétude pour Sam qui était seul, mon père en prison et Adam qui servait le cobaye pour des malades comme Michael. Mais je ne pouvais rien faire, attaché, blessé. J'allais mourir sans avoir pu sauver ma famille.

J'ai été idiot de venir ici, Cas avait raison.

Castiel, je pensais aussi à lui, je voulais à tout prix le revoir, il manquait terriblement. En fermant les yeux, son visage me revenait en mémoire. Ses yeux, ses cheveux, sa voix : tout.

J'entendis la porte s'ouvrir à ce moment-là, je savais que c'était la fin pour moi. Mais quelque chose d'inattendus se produit. Alors que je pensais que Michael allait me battre à mort, je sentais les cordes qui liaient mes mains se défaire. Me détachait-il ? Confus, j'ouvris les yeux et à partir de là, tous mes espoirs revinrent.

« Cas ? »



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