- Ana, dépêche-toi! Tu vas être en retard pour ton premier jour.
Oh Dieu du ciel, on risque de me virer avant même d'avoir commencer. Mais non...pour une fille qui vient juste de terminer l'université puis de décrocher le meilleur des boulots je dois dire que je suis fière de moi. Le seul problème c'est que je ne crois pas encore que ça puisse être vrai.
Moi, qui rêvais de travailler dans cette grande entreprise en plus je ne commence pas par un petit poste c'est celui même que j'avais souhaiter ce n'est qu'une petite question de temps je sais que je vais assurer et d'ici quelques mois j'aurais gravis l'échelle de la réussite. Je n'ai pas peur et j'ai vraiment confiance en moi et le plus important c'est que David sera avec moi, je serais bien sûr au dessus de lui niveau hiérarchique mais bon ça ne fait rien.- Tu descends ma chérie ? Ta soupe va refroidir et je risque de manger ton sandwich si tu ne descends pas dans 2 minutes, crie ma maman avec une pointe de malice dans sa voix
- Me voici, je crois que je suis prête, lui dis-je en me jetant dans ses bras.
- C'est bien ma fille..., le voici ton sandwich, s'il te plaît assis-toi et mange, me dit-elle en me voyant prendre mon sandwich et quelques bananes mûres et une pomme et les mettre dans mon sac à dos.
- Non maman, je suis très en retard, si je reste encore une minute de plus on risque de me virer aujourd'hui même.
- Mais tu pourrais quand même boire ta soupe, tu sais très bien que c'est bon pour la santé.
- Oui je sais mais maman tu sais que la première impression doit être la meilleure si je veux que tout se passe bien. Si je veux les impressionner ce n'est pas en arrivant en retard que j'y arriverais.
- Oh ma chérie, je suis très fière de toi. Allez file ! Et montre-leur ce que ma Ana Loune est capable, dit-elle en m'embrassant sur la joue
- Je t'aime maman bisou.
- Je t'aime aussi ma chérie, fais attention à toi, ok ?
- Ne t'inquiète pas, je suis une grande fille maintenant, dis-je avant de fermer la porte derrière moi tout en entendant ma mère rire à l'intérieur de la maison.
Me voici entrain de courir comme une folle. Les gens qui me regardent doivent sûrement penser que j'en suis une. Mais, habitant le quartier neuf Ngagara à la cinquième rue, pour aller sur la route attendre le bus donc dépasser la première rue, mon petit cerveau me dit que je dois courir pour gagner quelques secondes. Apparemment la chance est de mon côté puisque j'entre immédiatement dans le bus qui mène au centre ville. Trente minutes plus tard, je sors du bus après avoir payé bien sûr. Je me remet à courir mais la foule ne me facilite pas la tâche, j'essaie alors de les contourner tout en gardant le même rythme de course.
- Poussez-vous monsieur je ne peux pas ralentir, crie-je avec le souffle coupé.
Mes jambes ne m'obéissent plus, je percute quelqu'un dans son dos puis ma tête cogne sur un de ses muscles dorsales. J'ai soudain la sensation de tomber à cause du choc sur ma tête ensuite il se retourne, bien plus vite que la normale et me rattrape par le poignet. Je me cogne alors violemment contre son torse. Je lève les yeux, me masse le front et m'excuse.
- Désolé monsieur, je vous avais prévenu. Je ne pouvais pas ralentir mais même si je vous ai foncé dessus ce n'est pas une raison pour me massacrer le poignet. Vous savez que vous empêchez ma circulation sanguine ? Je lui demande en haussant mes sourcils droits.
Il ne répond rien, ne me lâche pas mais se contente de me regarder intensément. Je me sens comme hypnotisée par ses yeux noir. Comme si je ne pouvais pas me détacher de son regard, comme s'il sondait ma tête, mon cerveau, mes pensées et mon âme. Comme s'il voulait lire en moi. Je regarde, sans ciller, ses yeux sombres et me sens comme projeter dans un monde étrange, dangereux mais aussi attirant, comme s'il semblait m'appeler.
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BUHINGA
Science Fiction- Nous devrions partir. Nous ne pouvons plus rester ici. Les autres peuples n'ont pas voulu nous écouter afin que nous les instruisions. Ils nous prennent pour un grand danger et se regroupent pour nous déclarer la guerre. Très grand Roi de BUHINGA...