L'après midi a été super génial. À mon retour à l'entreprise, mon plan s'est déroulé à la perfection. Comme prévu, je suis passé incognito, personne ne m'a reconnu à part Rachelle à qui j'ai révélé mon identité. Je me suis ensuite rendu dans mon bureau accompagné d'Ayan avec qui j'ai passé toute l'aprem. Il m'a aidé dans les quelques travaux que j'avais eu après mon départ mais la plupart du temps, on bavardait. J'ai découvert que c'était plutôt un type bien, qui adore la peinture et la musique. Il est aussi un fun de la lecture comme moi.
J'ai appris qu'il n'était pas en très bon terme avec son frère mais il n'a pas voulu m'en dire plus et je n'ai pas voulu insister car c'était un sujet sensible.
Les autres ne sont pas venus me déranger quand ils ont vu que j'étais avec Ayan, on aurait dit qu'ils avaient peur de lui ou ne voulaient pas rester avec lui. En même temps c'est compréhensible, j'avoue que j'ai complétement oublié qu'il était le frère de notre patron.Ça fait seulement vingt minutes qu'il est parti, son frère l'a rappelé et lui a donné rendez-vous. Je refais la lecture de ce que je présenterai demain à la réunion et quand je finis, je range tout et m'apprête à rentrer.
Je retouche mon maquillage, prend mon sac à dos, ouvre la porte légèrement et sors, tête la première et inspecte les lieux. Si je passe à gauche, me baisse un peu pour me cacher derrière les cartons entreposés là bas et cours jusqu'à la sortie, j'ai une chance de ne pas me faire remarquer. J'exécute à la lettre mon plan sauf qu'une personne apparaît à la sortie et lui rentre dedans. J'allais sûrement tomber à la renverse et me faire gravement mal mais il me rattrape vite par le poignet et me cogne violement contre ses muscles pectoraux. Tiens, j'ai l'impression de déjà vu. Je regarde mon sauveur et ...
- Massacreur de poignets ? Je veux dire...Allan, je balbutie
Il me regarde surpris et j'essaie de reprendre mon souffle. Je regarde derrière moi et trouve qu'encore une fois des gens s'étaient arrêtés pour nous observer. Oh mince! Ils m'ont reconnu. Il faut vite que je file.
Je tire Allan par le bras pour ne pas qu'il subisse ce que j'ai subi et à peine sorti je vois Ayan.- Tiens! Tu es là aussi ? Je lui demande rapidement
- Enlève tes sales pattes de mon bras, dit Allan entre les dents en essayant de garder son naturel.
Je ne fais pas attention à lui. Il me remerciera plus tard, il ne peut pas comprendre maintenant.
- Ravi de te revoir Ana, me dit-il en me souriant
- Le plaisir est partagé mais là il faut que je me sauve et comme je ne pourrais pas vous laisser dans cette galère vous venez avec moi. La présentation se fera après.
Je les tire tous en saisissant fortement Allan dans la main droite et Ayan dans l'autre main. Je me remets à courir, les entraînant dans ma course; ceux qui nous voient en ce moment doivent sûrement penser à un retour d'âge, deux gamins avec une gamine au milieu, courant dans la rue comme des fous, se tenant tous par la main.
Je repère un milieu dégagé et décide de nous arrêter. Je les relâche et les regarde chacun à son tour. Je pouffe de rire face à leurs têtes. Si seulement je pouvais les prendre en photo pour immortaliser ce moment.- Qu'est-ce qui te fait rire? Me demande Ayan qui semble retrouver ses esprits.
- VOS TÊTES ! Si seulement vous pouviez vous voir. Oh mon Dieu que c'est hilarant ! Je répond en me tenant par le ventre à cause de mes fous rires.
- C'est normal pour nous d'être perturbé. Tu nous a foncé dessus ensuite tu nous entraînes dans ta course! Ajoute-t-il
- Oh. C'est vrai!
Je pouffe à nouveau de rire.- Si seulement j'avais été à la place des passants pour voir cette scène, ça devrait être marrant.
Ils ne me répondent pas mais si Ayan me regarde en riant, Allan, m'a l'air furieux. On dirait qu'il essaie tant bien que mal de se contrôler pour ne pas me tuer. N'importe quoi, je dois sûrement me tromper sur sa façon d'extérioriser ses sentiments.
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BUHINGA
Science Fiction- Nous devrions partir. Nous ne pouvons plus rester ici. Les autres peuples n'ont pas voulu nous écouter afin que nous les instruisions. Ils nous prennent pour un grand danger et se regroupent pour nous déclarer la guerre. Très grand Roi de BUHINGA...